Pauvre Ukraine et son besoin d’argent, qui lui fait accepter de se dépouiller de ses terres, pour le mirage Occidental. Partagez ! Volti
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Traduit par : Christelle Néant pour Donbass-Insider
Espérant recevoir une autre tranche du FMI, fin mars 2020, les « serviteurs du peuple » de Zelensky, en alliance avec M. Porochenko, ont vendu les terres de l’Ukraine. Mais ils ne les ont pas vendues tout à fait correctement. En tout cas, du point de vue de l’Occident.
Ainsi, la Banque Mondiale a déclaré que le gouvernement ukrainien devrait réviser la loi sur le marché foncier. C’est ce qu’a annoncé le chef du parti Plate-forme d’Opposition – Pour la Vie (POPV), Viktor Medvedtchouk.
Selon lui, l’appel en question de la Banque Mondiale a été publié dans la soirée du 2 avril sur la page Facebook de l’institution. Le politicien a noté que l’adoption de la loi sur la vente des terres par le parlement ukrainien n’a pas suscité l’enthousiasme à l’Ouest, mais pas parce qu’il s’agissait d’un « document brut ».
« Qu’est-ce qui ne va pas avec les « amis » occidentaux de l’Ukraine, que veulent-ils ? La Banque Mondiale exige que la superficie des terres pouvant être privatisées soit augmentée et que les personnes morales soient autorisées à acheter des terres, ce qui est « essentiel pour attirer les investissements dans l’agriculture », » a déclaré M. Medvedtchouk dans un article publié sur le site officiel de son parti politique.
Le politicien a noté que la Banque Mondiale exige également « l’adoption de lois qui permettront un libre accès aux données cadastrales, renforceront la gestion des terres, accéléreront la procédure de vente des terres, y compris les terres d’État, ainsi que limiteront le libre transfert des terres ».
« Je traduis : la Banque Mondiale exige de mettre fin à la délivrance de parcelles de terre gratuites aux citoyens ukrainiens pour l’agriculture subsidiaire personnelle, ainsi que pour la construction de logements et de datchas, ce qui est prévu par la loi foncière », a expliqué M. Medvedtchouk, ajoutant qu’en fait « ils exigent l’accès au marché foncier agricole ukrainien par les sociétés internationales, qui vont rapidement « l’écraser » sous leur poids ».
Le politicien a souligné que « nous parlons de priver la paysannerie ukrainienne de terres, de la destruction de l’agriculture ».
« Si chez Zelensky ils vendent les intérêts nationaux « à bas prix », le sort de ce gouvernement avec ses « nouveaux visages » sera très peu enviable », a déclaré le chef de la POPV.
Il faut rappeler que Zelensky a persuadé les députés de voter pour la loi sur le marché foncier, contre la promesse d’une tranche de 10 milliards de dollars du FMI et de la Banque Mondiale. Selon M. Medvedtchouk, le FMI partage probablement les exigences de la Banque Mondiale, « la perspective de recevoir jusqu’à 10 milliards de dollars de ces institutions est donc devenue encore plus fantomatique ».
Le politicien a suggéré qu’il est possible qu’un, « os, pas très gros, sera jeté pour maintenir à flot un autre gouvernement pro-occidental ukrainien sans valeur, comme cela s’est produit à plusieurs reprises ».
Plus tôt, l’analyste politique Kirill Moltchanov a déclaré dans une interview au journal Ukraina.ru que la loi foncière telle qu’adoptée par la Rada ne conviendrait probablement pas aux créanciers internationaux, car le document comporte de sérieuses limitations à la concentration des terres dans une seule main et sur l’admission des étrangers. Les restrictions sont temporaires, mais l’Occident ne veut pas attendre.
Il convient de noter que la majorité des Ukrainiens n’étaient pas enthousiastes à l’égard de la loi sur le marché foncier (selon diverses enquêtes, plus de 60 % des citoyens ukrainiens sont opposés à l’ouverture du marché foncier).
« Ouvrir le « marché » foncier. Merci à nos amis d’outre-mer. Et les parlementaires l’ont fait de manière magnifique, élégante et démocratique. La nuit. C’est généralement ainsi que les réformes publiques sont menées », a décrit la situation avec sarcasme Dmitry Spivak. « Nous disposons déjà d’un excellent « marché du gaz », d’un « marché de l’énergie », d’un « marché du logement et des services publics » et d’une Commission Nationale de Régulation de l’Énergie et des Services Publics par l’État qui est indépendante. Il n’y a pas de monopole ni d’oligarchisation. Tout est juste. Maintenant, la terre est pour les paysans ».
En raison des mesures de quarantaine strictes prises en réponse à l’épidémie de coronavirus, il n’y aura pas de protestations de masse maintenant. Cependant, selon de nombreux experts, la cote de Volodymyr Zelensky et de son parti va plonger à pic, les élections pourraient être anticipées – et ce, très bientôt. Et ça sera déjà bien si les autorités seront changées via une élection…
L’analyste politique ukrainien Iouri Romanenko a comparé Zelensky au chef du gouvernement provisoire Kerenski : « Il y a encore une tribune, les discours sont encore lus, mais le gouvernement s’effondre déjà, et le bilan va s’alourdir pendant des semaines, des mois au mieux ».
« La question clé est de savoir s’il y aura des « bolcheviks », et qui apparaîtra en tant que « bolcheviks », qui seront engagés dans le reformatage complet du système », a déclaré l’expert dans son blog vidéo, expliquant qu’il ne parle pas littéralement de « bolcheviks », de socialistes, mais qu’il « doit y avoir une force, et elle apparaîtra, qui répondra au désordre, au chaos et à l’état schizophrénique dans lequel l’Ukraine se trouve ».
Cela vaut-il la peine de clarifier et de citer les similitudes historiques qui en découleront : dans de telles conditions, ce n’est pas la force la plus bienveillante qui peut arriver au pouvoir dans le pays.
Andreï Loubenski
Source : Ukraina.ru
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider
Quelle honte !
Au lieu de faire fructifier ce qu’ils ont, ils veulent intégrer l »oignon européen, et c’est le leur d’oignon qui va s’en ressentir. Pour ruiner les pays, le FMI et consort sont les rois..