Très peu d’information sur cette décision importante pour J. Assange. Pour les autres accusations, il faudra attendre. Merci à Bad Boy. Partagez ! Volti
******
ASSANGE | Accusation déboutée, mais silence radio..
Source Anti-Presse
Le Comité national démocrate (DNC) a été débouté en début de semaine dans sa plainte contre Julian Assange. Selon l’arrêt de la cour fédérale new yorkaise qui met fin à toute action fondée sur le même argument, rien ne permet d’établir une collusion entre le fondateur de Wikileaks et le pouvoir russe pour nuire aux démocrates lors de la présidentielle américaine. La théorie du Russiagate s’effondre encore davantage.
A noter, selon le World socialist website du 2 août 2019, que cette décision a fait l’objet d’un silence quasi total de la part de l’ensemble des médias aux États-Unis, à commencer par le Post et le NY Times, ainsi qu’à l’étranger.
- Via Aude Lancelin, Quartier général
********
Les médias se taisent sur le rejet de la plainte déposée par le DNC contre Julian Assange
Par Oscar Grenfell pour WSWS
Mardi dernier, une décision d’une cour fédérale qui rejette une action civile du Comité national démocrate (DNC) contre Julian Assange, «avec préjudice» c’est-à-dire en mettant fin à toute action fondée sur le même argument. Cette décision est une réfutation dévastatrice de la campagne menée par l’élite dirigeante américaine pour détruire le fondateur de WikiLeaks. La théorie du complot «Russiagate» véhiculée par le Parti démocratique, les médias institutionnels et les services secrets durant les trois années précédentes a reçu un coup dur.
La décision, rendue par le juge John Koeltl, du tribunal du district du sud de New York, a rejeté les calomnies selon lesquelles Assange aurait «été en collusion» avec la Russie. Il a confirmé son statut de journaliste et d’éditeur et a rejeté les allégations selon lesquelles la publication par WikiLeaks, en 2016, de courriels du DNC ayant fait l’objet d’une fuite serait «illégale».
En dépit de l’importance de la décision et de sa valeur médiatique évidente, elle a fait l’objet d’un silence quasi total de la part de l’ensemble des médias aux États-Unis et à l’étranger.
Le silence universel sur la décision de la cour ne peut être décrit que comme une conspiration politique coordonnée. Tous les médias ont occulté cette information, du New York Times (qui a enterré un article de six paragraphes sur la décision en page 25) et du Washington Post, aux médias «alternatifs» comme le site Internet Intercept, et jusqu’aux journaux télévisés du soir et aux publications de la pseudo-gauche.
Le but de cette conspiration est de supprimer toute discussion sur l’exposition par la cour des calomnies utilisées pour diffamer et isoler Assange. Ainsi, ils peuvent continuer les poursuites internationales sans précédent dont il fait l’objet en raison de l’exposition par WikiLeaks des crimes de guerre, des opérations de surveillance et des complots diplomatiques américains.
Le New York Times, le Washington Post et d’autres organes d’information bourgeois ont impitoyablement sali Assange comme un «agent russe». Ils l’ont décrit comme le pivot d’une conspiration inventée à Moscou pour priver Hillary Clinton, candidate du Parti démocrate, de la présidence aux élections américaines de 2016.
Maintenant que leurs affirmations ont été évaluées par un juge, qui a montré qu’elles ne sont qu’un tissu de mensonges, ils ont adopté le silence radio. Il ne fait aucun doute que si la décision du tribunal avait été en faveur de la DNC, les médias l’auraient accueillie en la criant sur les toits.
Leur réaction montre que ces publications font de la propagande d’État et participent activement à la campagne du Parti démocrate, de l’Administration Trump et de toute l’élite dirigeante pour condamner Assange pour le reste de sa vie à une prison américaine pour le «crime» de publier la vérité.
Les rédacteurs en chef et les journalistes du premier plan de ces médias, comme James Bennett, rédacteur en chef de la page éditoriale du New York Times, sont en contact constant avec la CIA et les autres agences de renseignement. Dans les coulisses, ils élaborent une ligne éditoriale qui fera avancer les intérêts des banques de Wall Street et de l’appareil de renseignement militaire. En même temps, ils décident quelles nouvelles et informations ils cacheront à la population américaine et mondiale.
Les efforts déployés par les principaux organes d’information pour enterrer la décision constituent un exemple clair du genre de manipulation des médias qui a conduit des millions de personnes à chercher d’autres sources d’information sur Internet, dont WikiLeaks est un exemple.
La décision du juge Koeltl a mis en évidence la logique antidémocratique et dictatoriale des poursuites du DNC contre Assange. Koeltl a prévenu: «Si WikiLeaks pouvait être tenu responsable de la publication de documents concernant les stratégies politiques, financières et d’engagement des électeurs du DNC simplement parce que le DNC les qualifie de « secrets » et de secrets commerciaux, alors tout journal ou autre média pourrait être mis en cause ainsi». Cela, a-t-il déclaré, «annulerait la protection du Premier Amendement» à la liberté de la presse prévue par la Constitution américaine.
La conclusion de Koeltl était une justification absolue des publications d’Assange et de WikiLeaks en 2016. Ces documents exposent les tentatives du DNC de truquer les primaires du Parti démocrate contre Bernie Sanders, qui se définit comme «socialiste démocrate», et en faveur de Hillary Clinton.
…/….
Source WSWS
Sur le sujet :
L’avocat de Chelsea Manning réfute l’allégation de complot contre Julian Assange
Le silence des médias est expliquable par les ordres reçus des oligarques propriétaires.
S’ils pouvaient toujours se taire ?
Le lien entre Assange, le pizzagate, les dernières tueries aux US : la guerre informationnelle.
Pour comprendre de quoi il s’agit : regardez cette analyse de Radio Québec
https://www.youtube.com/watch?v=7b06uFJfNwE
Merci