Le fossé européen du coût du travail ..

On ne s’étonne pas des délocalisations avec cette disparité. Nous avons tous à l’esprit les paroles rassurantes de l’exécutif, quand il s’est agit d’expliquer au peuple qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter sur la concurrence entre « le plombier polonais »et « le plomber gaulois ». On nous a bien pris pour des cons ! Partagez ! Volti

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Auteur Tristan Gaudiot pour Statista

Job discount/Pixabay

À l’occasion du 1er mai, l’Office allemand de la statistique a dévoilé le coût horaire moyen d’un salarié du privé dans les pays de l’Union européenne en 2018. La moyenne pour l’ensemble des 28 États membres est de 26,60 euros mais on observe d’énormes disparités entre les pays.

En France, le coût horaire du travail dans le secteur privé est de 36,50 euros, soit environ 10 euros de plus que la moyenne de l’UE. Toutefois, l’Hexagone reste relativement loin de la première place. Ce sont en effet les salariés danois qui coûtent le plus cher avec un coût horaire de près de 45 euros. Le Luxembourg (40,30 €) et la Belgique (40,00 €) complètent le podium. Le coût horaire du travail est beaucoup moins élevé au Royaume-Uni (26,30 €) et en Espagne (21,30 €), où il est même inférieur à la moyenne de l’UE. C’est la Bulgarie (5,30 €) qui ferme la marche, le coût du travail dans le secteur privé y est près de sept fois inférieur à la France.

Infographie: Le fossé européen du coût du travail | Statista

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Url : https://fr.statista.com/infographie/4793/cout-horaire-du-travail-union-europeenne/

5 Commentaires

  1. Toute la délocalisation, est résumé ici !
    la seule chose qu’il reste sont les emplois de service, et de proximité,

    sauf que en plus les autres travailleurs européens peuvent venir travailler en France (ou ailleurs) et font une pression a la baisse sur les salaires, avec également des charges sociales payés dans le pays d’origine…

    au final, par un effet de vase communiquant, on détruit l’économie, les salaires, et les acquis des pays fort au profit (relatif )des pays faibles,
    avec en plus dans le budget européen les pays forts qui payent pour les pays faibles

    On ajoutera également a cela la migration non europeenne

    C »est magique la mondialisation.

    SI la maison, la voiture, la brique et le salaire était le même ( ou proche ) partout, cela ne poserait pas de gros problème, mais ce n’est pas le cas.

    Cet harmonisation n’est pas faisable rapidement puisque le système n’existe que en croissance, il faut donc geler voir deflationner les pays fort, le temps que les faibles les rattrapent en récupérant leurs industries.

    C’est pourquoi, il faut au minimum maitriser ses frontières et sa monnaie, afin de pouvoir agir un minimum pour préserver son industrie et ses emplois, mais cela ne suffira pas non plus…

    il faut sortir de la dépendance de la dette et de la finance sur le budget et maitriser sa banque centrale.

  2. C’est bien pour çà que l’Europe ne peut pas marcher…
    Non seulement il y a les langues, les cultures qui diffèrent, mais en plus quand les salaires, les charges et les impôts ne sont pas les mêmes, que peut-on espérer du « vivre ensemble » ?

  3. Mais puisqu’on vous dit que « Vous le valez bien »!

    Oui, Ils nous ont pris pour ce que nous étions.
    Un peuple d’influençables prétentieux Bisounours. passablement anesthésiés. Tellement orgueilleux et nombrilistes que ces gens finirent par se persuader que toute comparaison était sans intérêt.
    Alors bouffis d’orgueil personnel, ils délaissèrent ce qui fit la grandeur de la France et décidèrent que ce qui les protégeait ne méritait pas d’être choyée.
    Tant pis, maintenant la facture arrive…

    Va falloir dégriser et passer en cuisine faire la plonge…

  4. Le coût du travail va changer en europe. Des millions de travailleurs détachés en ue vont bientôt retourner en ukraine.

  5. Au Royaume Uni, le contrat zéro heure fait chuter artificiellement le nombre de chômeurs, le cout du travail avec.

    Quant aux pays de l’Est, pourquoi les avoir intégré à l’UE ? Tout simplement pour faire pression sur les salaires occidentaux : les mettre à la baisse pour rendre plus esclaves les travailleurs.

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