En 1976, l’amérindien Russell Means nous expliquait la beauté du monde (Vidéo)…

J’aime beaucoup la philosophie amérindienne, toutes les citations que nous connaissons, des divers chefs indiens, sont d’une logique implacable et nous ramènent à notre condition d’humain ingrat, qui saccage pour le profit et ne respecte pas sa maison. Wanbli Ohitika nom indien de Russell Means, nous rappelle l’essentiel avec la sagesse qui nous fait défaut. Partagez ! Volti

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Source Aphadolie via Positivfr

Russell Charles Means (Wanbli Ohitika) – [1939 – 2012]

Interrogé en 1976, cet Indien d’Amérique évoquait la difficulté de défendre des valeurs dans une société corrompue par l’argent et l’individualisme.Quand l’homme, piégé par un individualisme forcené, saccage sa planète en échange de quelques billets, c’est qu’il est grand temps de revenir à l’essentiel. Mais l’essentiel, c’est quoi ? Pour répondre à cette question fondamentale, réécoutons les paroles de Russel Means, un indien d’Amérique qui, en 1976, avait déjà tout compris.

Cette année-là, cet amérindien des Lakota-Oglala avait été interrogé par la télévision française. L’Ina a ressorti cette archive… et il a bien eu raison. Écoutez, car ce petit discours résume très bien quelques-unes des réalités de ce monde :

« C’est trop facile d’être blanc dans ce monde. Pour eux, ce qui compte, c’est l’argent et ce qu’ils appellent les plaisirs de la vie. Alors que pour nous, le plaisir, c’est cette vie qui nous entoure. La vie, c’est l’herbe qui pousse, ce sont nos proches, les nuages, les oiseaux, toutes les choses vivantes qui font notre famille. C’est cela la beauté.

L’homme blanc dit qu’il faut exploiter toutes ces choses pour en tirer du plaisir. C’est du pur égoïsme. (…)

C’est si facile d’être blanc, de trouver du travail, de ne penser qu’à l’argent. On commence alors à mettre des barrières autour de sa maison. Des barrières autour de sa ville. Des barrières autour de son pays. En fait, on met des barrières autour de soi-même. »

Russell Means, qui s’était notamment fait connaître pour son rôle dans Le Dernier des Mohicans, est mort le 22 octobre 2012. Mais son discours, lui, ne doit pas s’éteindre.

Source Aphadolie via :

http://www.ina.fr/video/I17025083

https://fr.wikipedia.org/wiki/Russell_Means

https://positivr.fr/russel-means-indien-amerique/

Aussi :

 

 

 

9 Commentaires

  1. début des année 80 nous on avait ça mais le cinéma c’est que de la fiction
    Mille milliards de dollars.
    https://www.youtube.com/watch?v=7mLDzgYCIi4
    ( c’est Thibaultraa qui nous avait filé le lien de la chaine si je me souviens bien )
    là aussi la mondialisation, l’invasion us de la france l’accointance de firmes us avec les allemands pendants la guerre sont clairement expliqué mais bon

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mille_milliards_de_dollars#R%C3%A9f%C3%A9rences

    • Super film pour l’époque. …Qui n’a pas eu la publicité qu’il méritait, évidemment.

      En espérant que vous me pardonnerez ce vilain sursaut d’orgueil présomptueux et sans intérêt, si ce n’est de flatter mon ego bouffi.
      Déjà ici même, depuis 2011, je le cite et donne en ref régulièrement.

      • pas fautes d’avoir vu des extraits mais j’avais jamais pris le temps de le regarder.
        c’est tout de même dingue ce qu’on pouvait dire dans les années 80 sans se voir traiter d’antisémite ou de complotiste à la moindre chose non conformiste.
        entre celui là et i comme Icare le cinéma français pouvais être taquin sans avoir de problème de production (chapeau Henri https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif)

  2. La blancheur de la peau n’a rien à voir avec l’égoïsme, l’exploitation d’autrui ou tout autres fléaux émanant de ce que l’on appelle les péchés capitaux.
    De toutes les races, de tous les peuples de la Terre, il n’y a de différences que suivant les âges et le sexe.
    Tous les beaux sentiments exprimés par Russell Means reparaissent, par atavisme, dans le désintéressement de notre jeunesse actuelle, dans sa tendance vers l’idéal.
    Ces beaux sentiments, antérieurs à l’invention de la monnaie, ont été altérés ou détruits par l’amour de l’argent qui a tari la source de la générosité primitive.
    Rappelons que M. Vanderbilt père, qui fut l’un des hommes les plus riches du monde, a avoué, dans une lettre qui a été publiée il y longtemps, les misères de son cœur :
    « Mes dollars m’écrasent, disait-il, je n’en recueille aucun plaisir, je n’en retire aucun bien. En quoi suis-je plus heureux que mon voisin dans une position modeste ? Il goûte les vraies jouissances de la vie ; elles me sont inconnues. Il peut se fier à ceux qui l’entourent ; moi je ne puis me fier à personne. »
    Ceci prouve que ce n’est pas ce qu’on a qui fait le bonheur, mais ce qu’on est.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
    Cordialement.

  3. Pour ceux qui voudront apprendre le nom des nuages afin de ne jamais perdre leur chemin, cette introduction à la pensée et la philosophie amérindienne à partir du livre testament de Russell Means (traduction par de larges extraits de Résistance 71 publié en 2014) ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/01/pdfrussellmeans012017.pdf

    “Nous avons besoin d’une grande vision et la personne qui l’obtient doit la suivre comme l’aigle recherche le bleu le plus profond du ciel” ► Crazy Horse

    Ainsi que la Voix Lakota et l’aventure de Crazy Horse, par John M. Marshall ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/02/lavoielakotaetlaventuredecrazyhorse.pdf qui contient des photos rares et pour ceux qui voudront, je n’oblige personne, la présentation de ce PDF dans ce billet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/02/02/la-voie-lakota-et-laventure-crazy-horse-en-version-pdf/

    Car comme le disait très souvent Russell Means = Nous sommes tous inter-reliés = Mitakuye Oyasin…
    Jo

  4. Les amérindiens…
    C’est pas eux, qui n’ont pas survécu à la sélection naturelle ?

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