La déforestation, qui représente 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, poursuit son cours en Amérique latine. Cette fois, c’est sur la situation alarmante de la région du Gran Chaco que le rapport « Quand la déforestation s’invite à notre table », publié ce lundi 26 mars par les ONG Mighty Earth, Rainforest Foundation Norway et Fern, nous alerte. Les forêts y disparaissent à un rythme comparable, voire supérieur à celui des forêts tropicales d’Amazonie.
L’enquête réalisée par les organisations non gouvernementales montre les graves impacts de la culture du soja en Amérique latine, et plus particulièrement dans cette région de 110 millions d’hectares répartis principalement entre l’Argentine et le Paraguay. Le Gran Chaco est plus que menacé par les pratiques de grandes entreprises de l’agroalimentaire comme Cargill et Bunge, qui détruisent les écosystèmes pour y imposer des monocultures industrielles de soja, principalement génétiquement modifiées, au détriment des populations locales et de la biodiversité. L’Argentine, à elle seule, a perdu plus de 22% de ses forêts en 25 ans, dont 80% dans la région du Chaco.
Mais la responsabilité des multinationales ne s’arrête pas à ces géants du négoce que sont Cargill et Bunge. Mighty Earth s’est associée à France Nature Environnement et Sherpa pour interpeller 20 entreprises françaises de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution comme Carrefour, Auchan, Bigard, Sodexo ou encore Lactalis. Les trois associations rappellent que la France a importé 3,9 millions de tonnes de produits à base de graines de soja en 2016, principalement à destination des animaux d’élevage. Une majeure partie de ce soja est produit en Amérique latine, à la suite de déplacements forcés de populations autochtones vivant de la forêt, de pollutions et destructions massives de terres, sans parler des effets dévastateurs sur la santé publique de l’utilisation à outrance de pesticides (augmentation des malformations congénitales, des cancers et des maladies respiratoires). Avant de se retrouver, en bout de chaîne, dans les paniers des consommateurs français.
Un devoir de vigilance remis en cause par le « secret des affaires » ?
Or, la loi française sur le devoir de vigilance des multinationales, définitivement adoptée il y a tout juste un an, oblige les grands groupes [1] à mettre en œuvre et à publier un plan de vigilance permettant d’identifier et de prévenir les « atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement » liées à leurs activités. Y compris, donc, en ce qui concerne les impacts de la viande qu’ils commercialisent. Une demande trop difficile à satisfaire pour des multinationales aux sous-traitants et fournisseurs multiples et divers ? Si des ONG ont réussi à le faire, il n’y a aucune raison pour que des multinationales avec des moyens bien supérieurs ne puissent le faire, estime Sandra Cossart, directrice de l’ONG Sherpa.
Cette loi permettra à partir de 2019 de porter plainte en France pour des faits commis à l’international, et notamment dans des pays où les intérêts de l’agro-business ont porte ouverte sur le pouvoir politique. Encore faut-il attendre les premières interprétations de la loi par la justice française, souligne Sébastien Mabile, avocat de Mighty Earth, en espérant que le devoir de vigilance concernera l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, conformément à la volonté des législateurs. Un sujet d’autant plus d’actualité que se discute actuellement une loi sur le secret des affaires (voir notre article), dont pourraient profiter les entreprises pour ne pas renseigner certaines informations dans ces plans de vigilance.
Au-delà, les trois associations espèrent que la consultation publique menée actuellement par le gouvernement français au sujet d’une stratégie nationale pour lutter contre la déforestation importée – à laquelle le gouvernement s’est engagé à mettre fin dans son plan climat de juillet 2017 – aboutira à des mesures « ambitieuses et contraignantes », selon les termes de Carmen Etcheverry de France Nature Environnement. D’autant qu’il existe déjà depuis dix ans un moratoire pour protéger l’Amazonie brésilienne qu’il suffirait d’étendre à toute l’Amérique du Sud pour exclure des chaînes d’approvisionnement les fournisseurs responsables de la déforestation. C’est la seule condition pour que les entreprises françaises ne se rendent plus complices de l’écocide et des violations des droits humains en cours dans le Chaco.
Mathieu Paris pour BastaMag
Note:
[1] Toute société « qui emploie […, au moins 5 000 salariés en son sein et dans ses filiales directes ou indirectes dont le siège social est fixé sur le territoire français, ou au moins 10 000 salariés en son sein et dans ses filiales directes ou indirectes dont le siège social est fixé sur le territoire français ou à l’étranger. »
Voir du même auteur:
Pendant que les éleveurs agonisent, les grandes familles du lait amassent des milliards
Si c’était que la déforestation… Il faut (en monoculture intensive, alors imaginez les gains en agroécologie) :
13.500 litres d’eau pour 1 kg de viande de bœuf ;
5.263 litres d’eau pour 1 kg de coton ;
5.000 litres d’eau pour 1 kg de riz inondé ;
900 litres d’eau pour 1 kg de soja ;
590 litres d’eau pour 1 kg de pomme de terre ;
590 litres d’eau pour 1 kg de blé ;
524 litres d’eau pour 1 kg d’orge ;
454 litres d’eau pour 1 kg de maïs grain ;
346 litres d’eau pour 1 kg de banane ;
238 litres d’eau pour 1 kg de maïs ensilage ;
25 litres d’eau pour 1 litre de bière.
L’équivalent moyen Co2 par rapport à une voiture, pour les repas, pour un Français, pour la production de cette nourriture :
Avec viande et produits laitiers : 4500Km
Sans viande, avec produits laitiers : 2300KM
Sans viande ni produits laitiers : 350KM
Du côté de l’efficience, on fait vraiment de la merde aussi !
La production moyenne annuelle est de 555 millions de tonnes de protéines végétales, 80% de celles ci sont destinées à l’élevage afin de produire 89 millions de tonnes de protéines animales.
Donc on peut clairement dire que de nos jours, la perte de biodiversité (insectes, oiseaux, marais, forêts…), ainsi que l’érosion, une grande partie de la production OGM, la pollution, le mythe de la surpopulation, la mort des sols, sont dus à la consommation de viande, et que même « réduire » la consommation est un luxe qui affame la moitié de l’humanité… (Parce que oui, côté végétaux, il existe des productions peu gourmandes, intégrants tous les acides aminés essentiels, des anciennes variétés, à l’ortie, en passant par le petit épeautre qui était cultivé jusqu’en Mésopotamie… Pour les plus feignants qui ne voudraient pas faire gaffe à l’équilibre alimentaire.)
Et je ne parle même pas de cruauté (électriser par le cul porcs et taureaux pour les faire éjaculer, insémination, séparation des petits & abattage, broyage des poussins et asphyxie dans un sac, gazage des cochons, pratiques halal abattoirs en augmentation juste pour faire de la rentabilité avec l’égorgement…)
J’ai fais le choix de devenir progressivement flexitarien, végétarien, et végétalien de 24 à 30ans… Je ne le regrette pas une seconde. Les écolos qui se foutent de tout ça et continuent de faire mine de rien, ont vraiment une poutre dans l’œil. Je pourrais rouler en 4×4 toute l’année que je polluerais moins qu’eux…
Je ne force personne à m’imiter, je ne juge pas ceux qui ne savent pas, mais ce monde est au bout du rouleau, alors par pitié, au moins, réfléchissez à ce que vous financez…
j en conclu donc qu avec moins de 9 % de produits laitiers , le reste étant à base de produits végétaux, le nutella est bon pour l environnement
« 13.500 litres d’eau pour 1 kg de viande de bœuf »
Propagande végan…
Mes 3 poules boivent en moyenne à trois 1,5l tous les 3 jours (0,5l/3 poules/jour). Après 6 mois (180 jours) elles pèsent 1,5kg chacune.
Je ne les nourris pas, elles sont en totale liberté et se demmerdent comme des grandes. Et ça doit leur convenir puisqu’elles restent ici alors que mon terrain n’est pas clôturé….
Ce qui nous fait 20l d’eau par kilo de barbaque, soit 30x moins qu’un kg de blé ou de pommes de terre, ou 250x moins qu’un kg de riz.
Et encore, la majeure partie de l’eau retourne à la nature par les fientes et l’urine des poules.
Et après avoir consommé cette viande, la majeure partie de l’eau contenue dans la viande retourne à la nature par ma transpiration, mon urine et mes selles (et je ne chie pas dans de l’eau potable contrairement aux végans donneurs de leçon).
Ma consommation indirecte d’eau via la viande est donc insignifiante, et très inférieure à celle des végans.
Sans parler de ma consommation d’hydrocarbures…
Les poules sont sur place, cette consommation est donc inexistante.
YO VS
Laisse béton !
Nous ne sommes que bien peu à avoir des animaux,et à faire de l’élevage familial.
Actuellement, nous avons 22 poules, des canards, des oies, des oeufs en couveuses, et des oeufs que je laisse couver naturellement.
sur 6000 m, mes bestioles se démerdent, et ont un complément avec mon maïs, des choux, etc…
Les intégristes végans ont le vent en poupe, et je les emmerde.
Chacun met ce qu’il veut dans son assiette, ainsi qu’il fait ce qu’il veut avec des adultes consentants sous les draps…
Ici, les vaches et les brebis mangent de l’herbe dans des endroits où je défie quiconque de cultiver…
Les cochons mangent des glands et des faînes et ne bouffent pas du soja.
Nous avons affaire à un discours d’intégristes urbains bobos qui n’ont jamais fait la traite d’une vache ou d’une chèvre.
Qui ne connaissent pas le pèle-porc et n’ont jamais tué une poule ou un lapin, mais achète des barquettes label rouge.
Ben, au final, je mange ce que je veux, et je sais d’où cela vient et comment c’est produit.
Marre que des tenants de la bouffe industrielle veuille m’expliquer comment semer mes fèves et planter mes choux, tout comme me culpabiliser parce que je mange de la viande.
Laissons les bouffer de la merde, cela nous laisse plus de magrets pour nous.
J’ai encore l’espoir (délirant) de faire comprendre à ces malades mentaux l’absurdité de leur raisonnement.
Mais tu as sûrement raison, chacun sa merde!
Après, détruire leurs arguments bidons ne me semble pas inutile.
Ici aussi, vaches, chèvres et moutons entretiennent des terres inexploitables autrement.
Lorsqu’on parle de consommation d’eau pour l’élevage on vise l’élevage industriel et non des petits éleveurs comme toi, qui effectivement sont insignifiants.
Il faut voir le problème dans sa globalité et non à ton petit niveau, sinon ça n’a aucun sens.
Voilà les vrais chiffres pour la flotte :
– Une étude prévoit que nous serons tous végétariens dans moins de 40 ans à cause du manque d’eau
Akasha.
si tu veux voir le problème en globalité ,si problème il y a , il faut voir ce qui se fait en élevage intensif
https://www.youtube.com/watch?v=ynSNibF79Z0
les producteurs allemands sont relativement en avance ,avec des unités bien plus grandes qu en france , pour répondre à la demande bobo écolo en énergie propre
ou l élevage devient un sous produit du méthaniseur
pour ton lien ,si le blé en 2012 valait dans les 240 euros tonne ,il n en vaut aujourd hui que 140/150
ce qui met fortement en doute l extrapolation à 40 ans des conclusions de l article
cela dit les animaux sont dans bien des cas selon les régions du monde un garde mangé sur pattes , que l on peut transporter (chez les nomades)
ou pour faire face dans l urgence aux accidents climatique ou aux saisons trés froides , alasha par exemple
pour en revenir à l eau ,rien ne se créé rien ne se perd ,tout se transforme
bon allez , il y a un gigot d agneau qui n attend plus que moi (et ce n est pas de l humour), que manman a ramené de la chasse vendredi (ou de chez monsieur leclerc je ne sais plus)
on va le dégusté avec les louveteaux ,j en ai déjà les babines qui en frémissent d impatience
bonne appétit aux végans
Je suis contre la culture intensive aussi comme on peut par exemple en voir en Espagne dans ses serres à perde de vue.
Et j’ai bon être véganes, vous serez étonnée de savoir que je ne suis pas contre les petits éleveurs ou particuliers. Parce que de un, je n’ai rien avoir avec une certaine franche extrémiste et ne veut en aucun cas y être affiliée. De deux, je suis bien consciente qu’un monde idéal et plus évolué n’est pas pour demain. Donc en attendant autant trouver des solutions alternatives pour « les deux camps ».
Je constate une chose, tu trouves des excités et des grossiers personnages dans les deux camps.
Akasha.
Alors que je fais appel à la bonté, le bon sens, et la compassion, j’observe dédain, condescendance, et mépris.
Mes termes étaient clairs, j’ai bien parlé de « financer » (donc une activité commerciale, calquée sur le modèle dit « conventionnel »), pas de l’inuit au bout du monde, de l’africain avec le peu qu’il a pour vivre, ni de l’autonomiste dans sa campagne
.
Excepté l’eau (pour lequel j’aurais bien débattu, mais vu les réponses j’ai bien compris que ça ne servirait à rien), pas un seul ne m’a répondu quand aux autres arguments, chacun n’a fait que défendre le droit suprême de se mettre un morceau de bifteck dans la panse.
Débattre avec des gens prêts à vous cracher à la gueule pour des choix différents, vous traiter de malade mental, et de bobo écolo des villes, est une démonstration criante, que la radicalité dont les omnivores les plus attachés à leur droit à la viande, est de leur fait, pas de ceux qui bouffent des végétaux uniquement.
Ne vous en déplaise, j’ai grandi à la campagne, j’ai connu la ferme, et mes parents étaient agriculteurs (l’un d’eux travaillait même dans la viande), j’ai pour objectif d’être autonomiste, et rejette l’agriculture traditionnelle & « conventionnelle » au profit de l’agroécologie, alors allez vous faire foutre avec vos accusations de merdes et surtout préjugés à la con ; cet état d’esprit obtus, me dégoûte, un vrai cliché du campagnard incapable de changer d’opinion et de respecter les différences sous prétexte d’opinion différente, de traditions, et parce qu’à son âge, supérieur, il va pas se faire chier à « remettre en question » des choses, qu’il a tout compris et que c’est pas un jeune con des villes qui va lui faire la leçon. Et la campagne, j’ai connu, j’ai 30 piges, sur ce total, j’en ai passé 21 dedans, et j’y retourne, donc sa population, en majorité âgée, j’ai connu, pas que tous étaient ainsi, mais beaucoup, oui, c’est un putain d’état d’esprit d’un autre temps, heureusement qu’il y a un roulement dans les générations pour remettre les choses en question dans cette société, sinon on n’avancerait jamais. (Et qu’on ne vienne pas me dire que si le monde part en couille, c’est à cause des nouvelles générations, n’oublions pas qui a construit et légué toute cette situation de merde et tout ce qui nous pend à la gueule, les 30 glorieuses et les différentes choix politiques, et le je m’en foutisme/se plaindre sans rien faire ou très peu, ou, juste pour sa pomme, se paient aujourd’hui très cher.)
À travers vos propos, je comprends bien là, que le problème qui sépare mes choix, des plus radicaux & fermés d’esprit d’entre vous, est aussi insoluble que l’opposition des esclavagistes face aux partisans de sa fin, les uns veulent conserver leurs privilèges et se pensent supérieurs et feront preuve de toute la mauvaise foi possible pour le justifier, les autres y ont mis fin, mais les premiers ne peuvent pas supporter cette mièvrerie et sensiblerie qui menace leur zone de confort, et leur feront la guerre jusqu’au bout.
Beaucoup d’omnivores mettent les végés dans la case religion et secte, et ça, c’est vraiment du foutage de gueule, car l’esprit sectaire n’est pas du côté qu’on croit.
Bonne continuation, je vous souhaite, à minima, de trouver un chemin vers, au moins, l’ouverture d’esprit, un jour, et d’arrêter de juger d’avances les gens et les mettre dans des cases, d’arrêter de les traiter comme de la merde, dès qu’ils font des choix différents des vôtres et osent essayer d’en parler ouvertement et d’apporter leurs arguments sur ces choix.
Billou, on s’est mal compris.
Je ne te traite pas de malade mental, cette qualification faisait référence aux intégristes végans évoqués par Fenrir (lui-même en couple avec une végan il me semble), ceux qui passent leur temps à vomir leur haine des « charognards » ou qui se réjouissent de l’assassinat d’un boucher. Cette partie du mouvement végan, très active sur le net, est réellement sectaire et j’ai de gros doutes sur leur santé mentale, mais tu n’es visiblement pas de ceux-là.
Donc excuse-moi si je t’ai blessé, mais ça ne t’était pas destiné.
Concernant mon « âge supérieur », nous sommes de la même génération…
Par contre je maintiens que ton argument sur l’eau est bidon.
Salut Verisheep
Pour restaurer la vérité, Ma Douce n’est pas végane, elle est simplement végétarienne. Ce n’est pas une intégriste, elle.
Elle consomme des oeufs, des miels et des produits laitiers, et ne se pose pas de question pour s’acheter des chaussures en cuir, ou fabriquer son sac à main avec cette matière.
Et elle tolère la présence d’un Garou viandar et tueur sans problème majeur.
C’est toute la différence que je fais entre les végétariens, qui mangent ce qui leur plait sans te casser les couilles et te faire la morale, et les prosélytes végans qui viennent t’accuser de génocide et de sadisme…
Les chiffres avancé par Bilou n’était peut-être pas exacte, mais je ne lis en tout les cas aucune argumentations quand à ceux que j’ai avancé ?
Akasha.
@ Akasha
Euh ! Quels chiffres ?
Ceux donnés par ton lien de l’étude de l’institut de Stockholm dans un article de 2016 ?
L’ensemble des chiffres présentés par Billou, ne vous en déplaise, ne repose sur rien.
Ce sont des extrapolations orientées, désolé.
Pour ne pas dire de la désinformation.
La question de la consommation, ou pas de viandes, est un choix individuel.
De même, pour la consommation de produits issus de l’agriculture et de l’élevage industriel.
Concernant la consommation d’eau, combien parmi vous utilisent des toilettes sèches au lieu de tirer la chasse avec de l’eau potable ?
@ Fenrir
Coucou Fenrir 🙂
Oui je parle bien évidemment de ceux de mon lien (ici). Qui est une vraie étude qui n’a rien avoir avec une quelconque propagande, mais neutre.
Pour ce qui est des choix individuels ça va dans les deux sens. Dis toi bien que dans 50 ans tu pourras toujours manger de la viande en paix sans devoir te faire à chaque fois un bilan de conscience, ce sera grâce à des gens comme moi qui auront fait le choix du véganisme. C’est une question d’équilibre.
Quand au choix de consommer des produits issue de l’élevage intensif o de la culture intensive, je pense que cela entraine tout de même certaines responsabilité, on en est là, il faut en être conscient non ?
Akasha.
@ Akasha
Je suis toujours très prudent lorsque quelqu’un me présente des chiffres venant d’un organisme inconnu, et dont je ne peux vérifier la crédibilité.
Le site de SIWI n’est qu’en anglais, et je manque de temps pour vraiment creuser…
Pour autant, depuis le rapport Meadows, nous sommes informés depuis le début des années 1970 des éventuelles conséquences de la croissance délirante que nous avons connu et continuons à entretenir.
Combien d’individus se sont-ils remis en cause dans leur mode de vie (natalité) et de sur-consommation ?
Bien peu…
La question de la consommation ou pas de viande, n’est qu’accessoire par rapport à notre consommation de matières premières, par la pollution générée, et par la destruction de notre environnement.
Sur une exploitation agricole en permaculture, l’association d’élevage est positive.
Nous pouvons avoir un impact positif sur notre environnement.
C’est un vaste débat, mais avant tout, c’est un choix de mode de vie.
J’aurai planté plus d’arbres dans ma vie que je n’en aurai abattu.
Pour faire simple, 80% des terres arables mondiales sont destinés à la production de bœuf.
aucune notion de chaine alimentaire , à croire que les légumes et fruits pousseront éternellement avec eau et lumiére uniquement ….c est bin bieau tout ça ……
Ils pousseront éternellement, tans qu’ils seront sur un sol vivant, qu’il y aura de la photosynthèse, de l’azote dans l’air, que les insectes seront intégrés au circuit, les animaux, les prédateurs, (le tout apportant le phosphore nécessaire) qu’on foutra la paix aux lombrics et réseaux mycorhiziens, et de façon générale, favorisera une bonne biodiversité génétique, un sol couvert, et, pour démarrer, des végétaux pour nourrir tout ce petit monde et protéger le sol des UV et de l’érosion d’une pluie sur sol nu, afin d’avoir un sol meuble et aéré, et recréer de l’humus.
Pas besoin de fumier, de lisier, ou de crottin de cheval, bien que, dans une prairie amenée à être cultivée un jour, ça sera toujours un plus, mais absolument pas indispensable, au vu des connaissances modernes en microbiologie des sols. (Pourvu qu’on laisse encore des sols se reposer…)
Et si vous tenez tant que ça a épandre des matières fécales, les humains produisent largement de quoi faire du compost, une ressource gaspillée et financièrement inexploitée actuellement. (Mais bon, pour ça faudra faire une évacuation pour l’urine, et une autre pour les matières fécales, ou mieux, généraliser les toilettes sèches, et planter des arbres avec les économies d’eau générées… Dire qu’on chie encore dans de l’eau potable en 2018…)
si ça peut faire illusion côté végans , c est tout de même assez loin de la réalité ……
sachant que dans nos terres fertiles c est plutôt la potasse qui serait le facteur limitant
d ailleurs l abandon total de l élevage pose désormais problème dans certaines régions et ce n est pas l apport d engrais minéral qui peut encore compenser l apport d humus
pour ce qui est des semis sous couvert ,encore appelée agriculture de conservation des sols, on en voit vite certaines limites
la difficulté de controler les adventives par un non labour
,et il faut bien savoir que l année 2016 trés humide a conduit certaines parcelles bio à ne pas être récolté la pousse des couverts ayant empêchée toute récolte avec une batteuse des céréales semées,ce qui a conduit à un simple passage de broyeur
sur une parcelle de prairie communale qui n a pas vu de bovin, n y de fumier n y engrais minéral depuis quinze an il ne pousse plus que rumex ,coquelicots et marguerites en quantité limité , même le trèfle à disparu
les matiéres fécales humaines sont pour une grande partie épandues sur des parcelles agricoles via les boues de station d épuration ,avec leurs cortéges d agents trés polluant ,à tel point que certaines entreprises industrielles refusent de collecter des produits agricoles issus de parcelles ayant reçues de ces boues
par contre pas de contre indication pour les matières organiques issus d élevages d animaux https://www.encyclo-ecolo.com/Epandage_boues_d'%C3%A9puration