Deux alertes et pétitions à signer, pour bouger les ministres en charge, pour sauver nos butineuses de la rapacité de Bayer/Sygenta et consort. Bayer c’est aussi les tristement célèbres, Gaucho, Régent et Cruiser.
Sous la pression des lobbies, la Commission européenne est en train de saboter l’interdiction des tueurs d’abeilles votée en juillet dernier par les parlementaires français.. Quatre ministres français peuvent avoir le dernier mot : faites pression pour qu’ils maintiennent cette interdiction ! (**S’ils ne sont pas vendus aux lobbies)
Nous devons agir vite : sous la pression des lobbies de l’agrochimie, la Commission européenne est en train de saboter l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles votée par le Parlement français en juillet dernier.
Cette interdiction, annoncée comme une victoire définitive, a été arrachée de haute lutte par les associations, les apiculteurs et les citoyens, appuyés par quelques députés courageux, après des années de bataille au coude à coude contre les lobbies de l’industrie agrochimique, et une pression gigantesque sur les institutions politiques et parlementaires…
C’est une trahison insupportable de tous les principes démocratiques qui régissent notre pays, et une nouvelle preuve s’il en faut de la mainmise de l’agrochimie sur les décisions européennes au détriment des abeilles, de la nature, de notre alimentation à tous et de notre santé.
On ne doit pas les laisser gagner cette ultime bataille !
Faites pression sur les nouveaux ministres de la Santé, de l’Environnement, de l’Agriculture, et sur le premier ministre pour qu’ils résistent aux pressions de la Commission, et défendent la parole donnée aux citoyens !
Signez la pétition, c’est urgent
Le 20 juillet dernier, l’Assemblée nationale et le Sénat avaient adopté la loi « Biodiversité », qui prévoit une interdiction des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles à partir de 2018 (1).
Il ne restait plus qu’à signer le décret d’application (2) pour que l’interdiction soit définitivement adoptée – et qu’on arrête dans quelques mois de répandre dans les champs ces substances responsables de la mort de millions d’abeilles et de pollinisateurs sauvages…
Mais pour que le gouvernement puisse le signer, la Commission européenne doit donner son feu vert.
Une opportunité en or pour les multinationales de l’agrochimie, qui se sont engouffrées dans la brèche avec leurs bataillons de lobbyistes, pour convaincre la Commission d’empêcher l’interdiction des tueurs d’abeilles en France – l’enjeu est énorme pour eux : une interdiction en France créerait un précédent qui pourrait ensuite être étendu à toute l’Europe.
Des milliards de profits en moins pour ces énormes multinationales !
Syngenta, Bayer et consorts ont submergé la Commission d’argumentaires juridiques dénonçant la non-conformité de l’interdiction votée en France avec la réglementation européenne (de manière assez grossière, les tueurs d’abeilles sont autorisés en Europe, donc ils ne peuvent pas être interdits en France…) et de messages d’exploitants agricoles subordonnés, enfermés dans un système agricole 100% dépendant de la chimie (3).
Pas une seule association de citoyens et de défenseurs de l’environnement n’a été consultée !
Résultat : les arguments de l’agrochimie sont repris quasiment mot-pour-mot dans un avis de la Commission européenne envoyé à la France le 3 mai dernier, tenu secret jusqu’ici et auquel nous avons eu accès.
Une véritable honte pour la démocratie !
Les ministres français de la Santé, de l’Environnement et de l’Agriculture, qui portent ce dossier, ainsi que le premier ministre, doivent maintenant répondre à ce sabotage en règle de l’interdiction votée par les parlementaires français.
Nous devons agir très vite, pour les empêcher de lâcher le moindre pouce de terrain face aux lobbies et à la Commission, et les obliger à maintenir coûte que coûte l’interdiction programmée des tueurs d’abeilles en France !
Sinon nos cinq années de lutte acharnée contre les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles seront rayées d’un trait de plume.
Il faudra repartir de zéro, et l’agrochimie aura de beaux jours devant elle pour faire fructifier ses bénéfices au détriment de la nature et du système alimentaire que nous lèguerons aux générations futures.
Sans pollinisateurs, ce sont plus de 80 % des fruits, légumes et plantes que nous consommons au quotidien qui disparaissent… Ils sont LE maillon-clef de la chaîne alimentaire : ne les laissons pas disparaître sans réagir !
Les nouveaux ministres viennent de prendre leur poste : on ne sait pas encore quel sera leur positionnement vis-à-vis de l’industrie, mais on peut espérer au moins du ministre de l’Environnement, Nicolas Hulot, après des années de défense de la nature, qu’il entende notre mobilisation !
Il ne pourra pas décider seul, c’est pourquoi il faut mettre tout de suite une pression maximale sur les trois ministres en charge – Santé, Environnement, Agriculture – et sur le premier ministre, dès à présent, pour qu’ils résistent à la menace de la Commission européenne et appliquent l’interdiction des tueurs d’abeilles prévue par la loi française !
Ce texte salutaire a été demandé par les citoyens, et adopté par leurs représentants : le sabotage de la Commission européenne est un intolérable déni de démocratie.
Aidez-nous à informer un maximum de personnes à travers tout le pays, et créer un véritable raz-de-marée de pétitions pour obliger les nouveaux ministres à maintenir l’interdiction des tueurs d’abeilles votée par l’Assemblée nationale et le Sénat :
1> Cliquez ici et signez la pétition
2> Transférez cet email à tout votre carnet d’adresses
C’est grâce à notre mobilisation que nous avons obtenu cette interdiction de la part de nos élus. Mobilisons-nous une nouvelle fois pour faire barrage à l’industrie agrochimique, et débarrasser enfin les cultures de ces pesticides qui déciment nos abeilles !
Merci d’avance pour votre action.
Bien cordialement,
Nicolas Laarman
Délégué général
(1) LOI n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages – Article 125
(2) Projet de Décret relatif à la définition des substances actives de la famille des néonicotinoïdes présentes dans les produits phytopharmaceutiques
(3) Notification Detail – Voir le lobbying mené par l’agrochimie dans l’onglet « Contributions » du document « Decree on the definition of neonicotinoid active substances contained in plant protection products »
POLLINIS Association Loi 1901
10, rue Saint Marc 75002 Paris www.pollinis.org
SumOfUs
Wow. Bayer a déposé une plainte contre la Commission européenne pour qu’elle retire les restrictions imposées à l’utilisation de pesticides qui tuent des millions d’abeilles à travers le monde.
C’était grâce à d’intenses pressions de la part du public que nous avions réussi à obtenir ces restrictions importantes : nous ne pouvons donc pas rester les bras croisés pendant que les multinationales des pesticides s’affairent à les faire annuler et que les abeilles sont en danger de disparition.
Bayer et Syngenta, deux des plus importants groupes d’agrochimie au monde, soutiennent que cette interdiction est « injustifiée » et « disproportionnée ». Néanmoins, il a été prouvé scientifiquement que leurs produits contribuent à la surmortalité des abeilles, ce qui met en péril toute notre chaîne alimentaire.
Récemment, 37 millions d’abeilles sont mortes dans une seule ferme au Canada. À moins que nous ne passions à l’action dès maintenant, les abeilles continueront de mourir. Il faut faire comprendre à Bayer que nous ne tolérerons pas le fait qu’ils fassent passer leurs profits avant la santé de notre planète. Ce serait un véritable désastre pour les abeilles si cette multinationale parvenait à soumettre l’Europe à sa volonté.
Signez la pétition pour dire haut et fort à Bayer et à Syngenta de retirer dès maintenant leurs plaintes.
Les dangereux produits chimiques que Bayer fabrique sont des néonicotinoïdes, ou néonics. Les graines sont enduites de néonics qui se répandent ensuite à travers la plante et tuent les insectes qui s’y posent pour prendre une bouchée. Ces pesticides sont aisément remplaçables par d’autres produits chimiques dont l’effet n’est pas aussi dévastateur sur la chaîne alimentaire. Malgré tout, certaines multinationales comme Bayer et Syngenta engrangent des fortunes en vendant des néonics et elles feront tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger leurs profits.
L’Union européenne a interdit ces produits mortels pour les abeilles en mai 2013, après qu’une immense campagne ait sensibilisé les organismes décisionnels et que l’Autorité européenne de sécurité des aliments ait établi scientifiquement que les néonics posent d’importants risques pour les populations apicoles. Tout au long du processus, Bayer s’est battu contre l’imposition de restrictions en empruntant les tactiques de l’industrie du tabac : se payer à coup de millions d’euros des lobbyistes et des études non scientifiques pour s’assurer que les décideurs ne passent pas à l’action.
Maintenant, nous devons défendre ces restrictions décisives pour la survie des abeilles et pour notre approvisionnement alimentaire. Signez la pétition dès maintenant pour dire à Bayer et Syngenta de retirer leurs plaintes abusives !
Il faut maintenant, en Europe et partout à travers le monde, défendre l’interdiction européenne de ces dangereux pesticides. Les restrictions ne sont en place que pour deux ans, après quoi elles feront l’objet d’une réévaluation. Si nous permettons à ces entreprises d’intimider les autorités européennes en toute impunité, la pression pour renverser l’interdiction sera immense. Ce serait une grande victoire pour l’industrie du poison et une terrible défaite pour les abeilles et pour nous tous. N’importe quelle réglementation environnementale deviendrait plus difficile à instaurer parce que les entreprises qui n’arrivent pas gagner sur le terrain des faits peuvent utiliser leurs énormes profits pour financer des actions en justice à la fois coûteuses et sans fondement.
Bayer est une énorme entreprise, propriétaire de nombreuses marques connues. Les néonics contribuent grandement à sa rentabilité, mais elle ne peut pas se permettre d’avoir une mauvaise image véhiculée à l’échelle mondiale. Si le grand public apprend que Bayer est en train de détruire notre écosystème et de menacer la survie d’un insecte qui pollinise un tiers de toutes les cultures, l’entreprise n’aura d’autres choix que de faire marche arrière.
SumOfUs était déjà mobilisé lord de la campagne mondiale pour sauver nos abeilles. Nous nous sommes unis en 2013 pour dénoncer Bayer dans une immense exposition horticole à Chicago, commanditée par le producteur agrochimique allemand. Des dizaines de milliers de membres de la communauté SumOfUs ont exigé que des grandes chaînes nord-américaines comme Home Depot (numéro 1 mondial du bricolage) arrêtent de vendre des produits chimiques mortels pour les abeilles. Nous devons continuer de faire face à Bayer si nous voulons gagner.
Signez la pétition pour dire à Bayer et à Syngenta de retirer dès maintenant leurs plaintes qui mettent en danger les abeilles.
***********Plus d’information:Abeilles : Syngenta et Bayer contre-attaquent, Sciences et Avenir, 27 août 2013
Abeilles: Bayer saisit la justice sur la suspension de ses pesticides, Le Parisien, 27 août 2013
Mais bordel, qu’attendez vous pour boycotter purement et simplement ces 3 multinationales.
Vous achetez tres cher des pesticides hyper toxiques, alors que des méthodes hyper simples et économiques sans danger pour la nature existent.
et aucun des fameux candidats ne s’indigne officiellement de cette nouvelle soumission aux lobbies
Moi comprendre publicité télé, ou joli pancarte….
(Ce commentaire a été traduit par le service de traduction Tun,
du Mouton (bien docile) au Français.)
Tant que les céréaliers et les agriculteurs continueront à courir après le meilleur rendement à l’hectare, Bayer et compagnies ont des beaux jours devant eux.
Tant que les consommateurs iront s’engouffrer dans les grands magasins pour acheter des produits de la grande distribution, ces même céréaliers et agriculteurs continueront d’offrir de beaux jours à Bayer et compagnies.
Tout fonctionne sur le principe de l’offre et la demande.
Vous en voulez, alors vous en aurez encore.
Tant qu’au pétition , je préfère ne pas vous dire ce que j’en fais.