Les États-Unis ont partiellement levé les sanctions contre les plus grandes banques de la Fédération de Russie

Que ceux qui s’intéressent au pourquoi de l’effondrement de notre pays, regardent un peu plus loin. Proposé par Thierry65

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. » François Mitterrand

Source TOPCOR

Jusqu’au 1er novembre de cette année, Washington a levé toutes les sanctions sur les transactions avec les banques russes dans le secteur de l’énergie. Ceci est indiqué dans la licence générale du Département du Trésor américain. Le document publié concerne les transactions avec la Banque centrale de la Fédération de Russie, VTB, Alfa Bank, Sberbank, Vnesheconombank, Otkritie Bank, Sovcombank, Rosbank, Zenit et les banques de Saint-Pétersbourg. En outre, toutes les organisations dans lesquelles les structures de crédit mentionnées détiennent une part de 50 % ou plus ont été levées des restrictions précédemment imposées.

Les transactions liées à l’énergie désignent toutes les transactions liées à la production, à la transformation, au transport et à l’achat de pétrole et de produits pétroliers, de gaz naturel, ainsi que d’autres ressources énergétiques, y compris le charbon, le bois, toute forme d’uranium et les sources d’énergie renouvelables, indique le document. du Trésor américain.

Le document du Trésor américain démontre de la manière la plus éloquente que lorsque cela ne profite pas aux États, aucune sanction n’est possible. Les restrictions ne peuvent s’appliquer que dans les domaines qui n’affectent pas les intérêts financiers de Washington.

En même temps, vis-à-vis de leurs vassaux, les Etats adhèrent à une tout autre politique. En fait, ils obligent l’Europe à introduire diverses mesures restrictives à l’encontre de la Russie, même au détriment de ses propres intérêts.

Cette politique a déjà conduit à l’effondrement de l’industrie de certains des plus grands pays du Vieux Monde. Mais Washington ne va apparemment pas s’arrêter là.

TOPCOR

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Volti

2 Commentaires

  1. POUR RAPPEL
    L’ennemi de Washington, c’est le Vieux Continent TOUT ENTIER, du Cap Nord à Gibraltar, de Brest à Vladivostok

  2. Normal ! La Comédie ne peut pas durer éternellement.
    Rappelons que la Gosbank de l’Union Soviétique (1923) est devenue la Banque centrale de la fédération de Russie (1991).
    Un peu d’histoire pour comprendre :
    En 1905, le Tsar Nicolas II refusa d’accepter la création sur le sol Russe d’une Banque centrale, contrairement à ce qui arrivera en 1913 avec la « Federal Reserve » (« FED ») aux USA ; une banque centrale qui, au moyen du contrôle du crédit, aurait permis aux « puissances d’argent » de contrôler l’économie Russe. D’après Vladimir Volkoff « La Russie impériale gênait les Usuriers pour plusieurs raisons, et d’abord elle dépendait d’eux beaucoup moins que les autres pays européens. ». Le premier organisme bancaire central en Russie a été créé le 12 juin 1860 sous le nom de Banque d’État de l’Empire Russe, qui a été formée sur la base de la Banque commerciale d’État par l’oukaze (décret ou édit) de l’Empereur Alexandre II. Il était précisé dans les statuts que cette banque était destinée au crédit à court terme du commerce et de l’industrie. Au début de 1917, la banque comptait onze succursales, 133 bureaux permanents et cinq bureaux temporaires et 42 agences. Le 7 novembre 1917, date de la « révolution d’Octobre », la Banque d’État Russe a été dissoute et remplacée par la Banque populaire de Russie ; on passera alors d’un Gouverneur de la banque nommé par Nicolas II, à un Président du Conseil d’Administration nommé par le Premier ministre de l’Union Soviétique, en l’occurrence Lénine (rappelons que la famille impériale a été massacrée en juillet 1918). La Banque populaire de Russie existera jusqu’à la création, en 1923, de la Gosbank (banque centrale de l’Union Soviétique). La Gosbank avait un fonctionnement identique à celui de la « FED » américaine. Comme celle-ci, elle puisait l’argent du « rien » et représentait le rêve de tout capitaliste financier. La Gosbank contrôlait les transactions financières soviétiques de plus près encore que les autres banques centrales ne le font dans les pays de l’Ouest. En effet, toutes les transactions entre les entreprises soviétiques passaient par la Gosbank qui pouvait, ainsi, tout surveiller.
    Depuis décembre 1991, la Gosbank de l’URSS est devenue la Banque Centrale de la fédération de Russie de Vladimir Poutine.
    Ajoutons à tout ceci que, bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999 (c’est ainsi que le 31 décembre 1999, au moment où la guerre en Tchétchénie interdisait tout débat sérieux, quelques oligarques organisèrent une discrète passation des pouvoirs d’Eltsine à Poutine, sans élections à la clé), n’oublions pas qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » de Londres serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ». Enfin, rappelons également, et en parallèle, qu’en hâtant l’effondrement de l’empire américain, Donald Trump (à l’instar de M. Gorbatchev en URSS) agit comme un allié objectif des intérêts globalistes de la « City » dont le seul objectif est l’avènement d’un gouvernement mondial. Car précisément, le gouvernement mondial ne pourra voir le jour que sur les décombres des États, tout empires soient-ils.
    La « City » contrôle directement ou indirectement le FMI (Fond Monétaire International), la BM (Banque Mondiale), la Banque du Vatican (par l’intermédiaire de Torlonia, filiale italienne de Londres de NM Rothschild & Sons), la BCE (Banque Centrale Européenne), la « FED » (Réserve fédérale américaine elle-même contrôlée secrètement par huit banques à participation britannique), la B.R.I. en Suisse (Banque des Règlements Internationaux qui est également sous contrôle britannique et supervise toutes les banques de réserve du monde entier y compris la Banque centrale de la fédération de Russie et la Banque populaire de Chine, toutes les deux membres de la BRI). Toutes les grandes banques et sociétés en Nouvelle-Zélande et en Australie sont contrôlées directement ou indirectement par la ville de Londres.
    Les États qui continueront à être dupes des banquiers sont d’ores et déjà leurs futures victimes désignées. Les victimes impériales des banquiers de la City sont déjà innombrables : Empire napoléonien, empire d’Europe central, empire britannique. Il reste à y ajouter, l’empire américain, dont le déclin est maintenant inéluctable, et tous ses potentiels candidats successeurs, en particulier les actuelles Russie et surtout Chine : la Banque centrale de la Fédération de Russie, qui fonctionne sur le modèle des banques centrales occidentales, est membre à part entière de la B.R.I. ; la Banque populaire de Chine est aussi membre de la B.R.I..
    NB : Tsar Nicolas II et le Raïs Mouammar Kadhafi, « bis repetita ».
    En 2011, l’OTAN a fomenté et conduit une « révolution » en Lybie, l’un des derniers pays au monde qui n’avait pas encore de banque centrale. Maintenant la Lybie en est dotée. Rappelons que l’une des premières décisions du Conseil National de Transition, lors de la conférence du groupe de contact sur la Libye qui se tenait à Paris en mars 2011, a été la création d’une banque centrale assujettie aux normes de la Banque des Règlements Internationaux (BRI).
    Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/

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