Source STATISTA
Le mercredi 21 février, Énergie Team, premier producteur d’électricité renouvelable indépendant en France, a présenté trois éoliennes qui, si elles ne semblent au premier abord n’avoir rien de spécial, représentent une première dans l’Hexagone. Le parc éolien de Vallons-de-l’Erdre, en Loire-Atlantique, est en effet le premier parc éolien français à disposer d’une offre de raccordement alternative ayant permis d’éviter 15km de réseau souterrains, réduisant le délai des travaux de raccordement et divisant le coût total par quatre. L’initiative a ainsi pour but d’accélérer l’accès a cette source d’énergie renouvelable. À terme, le parc éolien de Vallons-de-l’Erdre devrait produire suffisamment d’énergie pour alimenter une ville de 12 000 habitants.
D’après le plus récent rapport publié par le gestionnaire du réseau de transport électrique RTE, l’énergie éolienne a continué de progresser en 2023, et représente désormais 10,2% de la production totale d’énergie en France. Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’année précédente, la France était loin derrière trois autres pays européens en matière de capacité de production d’énergie éolienne en Europe. En première place, et loin devant les autres pays, on trouvait l’Allemagne, avec une capacité de production de 66 294 mégawatts, soit plus de deux fois plus que l’Espagne (29 308), et trois fois plus que la France (21 120). En 2022, l’Allemagne représentait ainsi près de 30 % de la capacité totale de production européenne d’énergie éolienne.
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Photovoltaïque : la France à la traîne par rapport à ses voisins européens
Selon le rapport annuel de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’Allemagne disposait d’une capacité photovoltaïque installée d’environ 67 gigawatts en 2022, ce qui en fait le pays européen avec la plus grande capacité de production d’énergie solaire. Cette année-là, la capacité de l’Allemagne était deux à trois fois supérieure à celle de l’Italie et de l’Espagne, qui arrivaient en deuxième et troisième position avec respectivement 25 et 20 gigawatts. Bien que les effets de la guerre en Ukraine mettent le projet de transition énergétique allemand face à d’importants défis, les énergies renouvelables ont pour la première fois couvert plus de la moitié de la production brute d’électricité en Allemagne en 2023.
La capacité du parc solaire photovoltaïque de l’Allemagne a affiché une croissance moyenne de 6 % par an entre 2013 et 2022. Comme le montre notre graphique, il s’agit d’un taux de croissance relativement faible comparé à d’autres pays européens. Le champion d’Europe du développement de l’énergie solaire sur la période étudiée est la Pologne, qui a augmenté sa capacité photovoltaïque de 137 % par an depuis 2013. Rien qu’entre 2020 et 2022, ce pays a presque triplé sa capacité installée. Les Pays-Bas se classent en deuxième position sur cet indicateur avec une croissance annuelle moyenne de 40 %.
La France restait quant à elle à la traîne dans ce secteur par rapport à ses voisins européens. Avec une hausse annuelle moyenne de 13 % sur dix ans, la capacité photovoltaïque installée dans l’Hexagone était d’environ 17 gigawatts en 2022 – soit un chiffre inférieur aux Pays-Bas (quatrièmes avec 19 gigawatts), un territoire beaucoup plus petit et moins ensoleillé. En contrepartie de ce retard dans ce domaine, l’Hexagone s’appuie principalement sur l’énergie nucléaire et affiche actuellement l’un des mix énergétiques les plus décarbonés d’Europe (avec la Suède et la Finlande).
Au niveau mondial, la capacité des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau électrique s’élevait à environ un térawatt ou 1 000 gigawatts en 2022. Cela correspond à environ un tiers de la capacité de production de toutes les énergies renouvelables et à environ 12 % de la capacité totale de production d’électricité. C’est la Chine qui contribue le plus à l’expansion du photovoltaïque dans le monde. En 2022, ce pays représentait plus de 80 % de la production mondiale de panneaux solaires et environ 57 % de la capacité photovoltaïque installée. Outre la Chine, les États-Unis, le Japon et l’Inde figurent parmi les pays non européens pouvant produire le plus d’énergie solaire.
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Les éoliennes sont une aberration écologiques
Je trouve débile de faire des comparaisons entre pays pour ce genre de sujets. Il faut toujours faire plus de c… que les autres sous peine d’être … « à la traîne » !
D’autant plus qu’il faut aussi, alors, comparer tous les moyens de production électrique: un pays, et une région, peut avoir plus de vent, plus de soleil, plus de marée motrice, plus d’hydraulique … ou moins, que l’autre. Il va donc développer une technologie ou une autre en fonction de la productivité recherchée et l’environnement. Du moins il devrait. Hors magouilles !
Sauf que l’allemagne cet hiver sans vent et sans soleil a dû faire appel à l’électricité nucléaire française. L’hiver précédent également. C’est à celà que l’on voit la bêtise du tout écologique. Ces énergies intermittentes et non prévisibles doivent être adossées à des centrales pour pallier quand il n’y a pas de vent ou de soleil.
N’importe quel ingénieur pourra le confirmer : se baser sur ces seules sources d’électricité c’est aller droit dans le mur. Les allemands qui ont fermé pas mal de centrales l’ont constaté à leurs frais.
Si Adolf Hitler était encore le président en Allemagne on aurait sans doute l’équation inverse = l’Allemagne aurait la bombe atomique et plein de centrales nucléaires et des trains grandes vitesses pour aller en orient et la France ferait dans l’écologie en plantant des arbres en Algérie et des panneaux solaire dans le désert pendant que le pétrole et le gaz du Sahel s’écoulerait en France par la Méditerranée.
Va savoir par contre si le mythe du co2 réchauffiste aurait existé dans un monde pareil ? Un monde où Pétain serait enterré au Panthéon du genre LOL… vision d’horreur pour BHL.
Ce que ces articles cachent c’est: mais que fait on avec cette énergie au final ? et bien il faut les intégrés au réseau électrique existant et donc moduler l’électricité à chacune de ces centrales là.
« est en effet le premier parc éolien français à disposer d’une offre de raccordement alternative ayant permis d’éviter 15km de réseau souterrains » on aimerait savoir ce que cela veut dire en vrai ?
De plus le vent ou le Soleil toutes les techno ne s’implantent pas de la même manière partout et dépendent de la géographie. C’est bien évidement le même problème avec les barrages hydro-électrique.
Donc les pourcentages d’installations ne servent à rien si l’on ne sait pas si ces installations sont vraiment durables ou si elles vont se faire éclater par une inondation un incendie un séisme ou une grosse tempête si hydrolienne.
En général plus on va vite plus on bâcle le travail et aussi avant ça la préparation et calcule de rentabilité des sites probables. Encore une fois en prenant pour exemple l’histoire des barrages en France on sait très bien que l’on va forcement avoir des problèmes un jour.
La plus propre et efficace des productions d’énergie à fait des morts alors il faut pas s’imaginer que les autres feront mieux.
https://www.lefigaro.fr/histoire/2014/12/02/26001-20141202ARTFIG00078-barrage-les-5-catastrophes-les-plus-meurtrieres-en-europe.php
Bonjour à tous,
Comme le précise Biquette, effectivement, l’énergie tout comme absolument tout déploiement de réseau ( energie, eaux, pluviaux et effluents), urbanisation, agriculture et traitement des déchets se doivent d’être étudié au cas par cas. Une partie du problème repose sur des solutions génériques généralisées justement.
Si je me situe en Gironde, aucune de mes solutions n’a de sens si je la déploie sur Lille. Et cela concerne au niveau macro économique pratiquement tous les domaines liés à l’activité humaine.
En ce qui concerne donc plus précisément l’énergie, le mix photovoltaïque/hydraulique est actuellement le meilleur en France en ce qui concerne l’énergie de réseau.
Couplé à des technologies passives (sans raccordement électrique), la demande devient uniquement professionnelle. Cela c’est pour la théorie.
Concernant la pratique, c’est surtout l’hydraulique qui est sous-exploité. Les micro turbines, les barrages flottants, le stockage amont de l’eau , les énergies marémotrices, de houle… Il y a de multiples pistes qui ne sont pas prises en compte malgré une technologie existante.
Je rejette également l’éolien horizontal terrestre. C’est une aberration. Au même titre que les voitures à hydrogène, mais nous ne sommes pas soumis à la pertinence des choix politiques depuis fort longtemps.