« DAVOS. Le discours inquiétant de Von Der Leyen pour la liberté de penser et d’expression ». L’édito de Charles SANNAT

Source INSOLENTIAE

Ursula Von Der Leyen, surnommée par quelques mauvaises langues dont je fais partie « Cruella » Von der la hyène, la chef de meute d’une troupe terrible mangeant et dévorant tous les gentils moutons qui croyaient pouvoir gambader librement dans les prés, en chantant, en dansant, en parlant et en lisant comme bon leur semblaient.

Non.

Pour la présidente de la grosse commission (de Bruxelles), le principal danger auquel nous sommes confrontés ce n’est pas le vilain Poutine (surnommé Palpoutine) ou la guerre en Ukraine.

Non.

Pour la Cruella de Bruxelles, le principal danger n’est pas le changement climatique (je ne vous dis pas qu’il faut avoir peur je vous dis néanmoins que l’on vous présente chaque jour le réchauffement climatique comme la cause de nos terribles souffrances à venir).

Non.

Le principal danger pour Cruella, c’est… la liberté d’expression.

Elle ne le dit pas tout à fait ainsi, mais c’est exactement ce qu’elle explique quand même.

« Notre principal sujet de préoccupation pour les prochaines années n’est pas le conflit ou la climat, c’est la désinformation et la mauvaise information suivie de près par polarisation au sein de notre sociétés, ces risques sont sérieux parce qu’ils limitent notre capacité à nous attaquer les grands défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés comme celui des changements dans notre climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques.  »

Ce que dit la Cruella de la commission est très logique à comprendre.

Elle ne fait aucune erreur.

Si vous voulez imposer des changements majeurs dans notre manière de vivre et liés à un changement majeur dans les politiques climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques que nous mènerons contre les peuples, il faut, pour que le peuple les accepte, contrôler très précisément ce qui peut-être dit, et donc pensé.

Le problème du concept fourre-tout de « disinformation et misinformation », c’est que l’on peut y mettre tout ce qui ne va pas dans le sens de la caste de Davos, ces 5 000 personnes qui dirigent le monde parce qu’elles en dirigent les 5 000 plus grandes entreprises, les 5 000 plus grandes multinationales.

La caste des hommes de Davos (et des femmes, la parité est totale dans la méchanceté), a besoin de contrôler ce que nous pensons et donc ce que nous pouvons dire.

C’est tout le sens du combat de la grosse commission de Bruxelles contre le réseau Twitter d’Elon Musk.

N’oubliez jamais.

On n’est pas un peu libre de la même que l’on n’est pas un peu enceinte.

On est libre ou on ne l’est pas.

La liberté est le régime général. L’interdiction toujours l’exception.

Pour la liberté d’expression cette citation attribuée à Voltaire (sans doute à tort) reste cruellement d’actualité.

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

Ci-dessous, je vous re-publie le poème de Paul Eluard, « Liberté j’écris ton nom » et plus bas, en chanson !

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffées d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

6 Commentaires


  1. La liberté d’expression, ça les rend malades car ils sont allergique à la vérité !

    Orné

    • Internet est leur outil de contrôle mais certaine choses leurs ont échappées ( ou pas ) mais ce qui leurs échappe leurs donne effectivement des gastros carabinées ^^. Toutefois je reste méfiant avec le net…. Je n’exploite pas trop ma vision du truc sinon je me ferais hacher menu 😉 :p 😀

      • Hello Orné 😉

        • Hello Stephane,
          Le net a tellement pris une importance majeure, qu’il est devenu une sorte de réalité alternative, une autre dimension ou l’humain gravite.

          Avec tout ce que cela sous entend, comme bonnes choses, dangers, propagandes, manipulations, ou un outils remarquable pour qui reste nuancé et raisonnable.

          Orné

  2. De tous temps les gens au pouvoir ont eut peur du peuple. Car ils savent que ce même peuple peut les destituer par une révolution. Donc ils ont inventé les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre (leur ordre à eux bien sûr), la désinformation (qui est tout ce qu’ils n’approuvent pas), les règles de conduite en société ou lois afin que les gueux ne viennent pas les renverser, la propagande sur tous les médias afin de convaincre le peuple qu’ils sont les meilleurs pour défendre ses intêrets et j’en oublie sans doute d’autres.
    Ce n’est hélas pas nouveau c’est pratiqué depuis des siècles dans tous les pays, ce qui ne veut pas dire que nous devons accepter celà.

  3. C’est tout à fait ça Orné, et je suis bien content de connaître tout ce fichu système depuis sa ‘naissance’ par le minitel. Peutêtre que cela était présent avant mais j’étais trop mino ^^….. Je n’ai plus d’ordi ni rien à par une connection avec ce vieux asha 210 azerty 2G. Si je veux plus je me débrouille ailleurs. Et pourtant ce fût mon taf un temps l’informatique. Mais la compréhention des datas a généré une distentation radicale.
    Et l’avènement de l’I.A ne motive pas a y revenir. La bergerie reste une ouverture mais c’est tout. Bonne soirée à tous les deux 😉

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