Source TrustMyScience
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de nombreuses études visent à mieux comprendre la façon dont le virus affecte notre organisme sur le long terme. Certaines ont notamment révélé qu’une infection même bénigne par le SARS-CoV-2 engendre des modifications de la structure cérébrale, dont une diminution du volume. Une nouvelle étude, axée notamment sur l’impact du stress lié à la pandémie, révèle que les cerveaux des adolescents montrent des signes de vieillissement précoce, d’après des analyses IRM post-pandémie. Bien que l’on ne sache pas encore quelles sont les conséquences de ces changements, ces résultats montrent l’une des conséquences silencieuses de la pandémie chez les jeunes et l’ampleur des impacts psychologiques.
Dans le cadre de précédentes études, des IRM cérébrales de patients ayant contracté la COVID-19 ont montré des anomalies structurelles, même longtemps (plus de 6 mois) après l’infection. Ces changements structurels auraient des conséquences allant de l’anxiété aux troubles de l’humeur, et augmenteraient également l’incidence des troubles neurologiques tels que l’AVC, l’hémorragie cérébrale et la démence (de conséquences plus fréquentes pour les cas graves).
La plupart des études sur les conséquences neurologiques de l’infection au SARS-CoV-2 se concentrent surtout sur les adultes, et rares sont celles qui portent sur les impacts chez les enfants et adolescents. Chez ces derniers, les manifestations post-infection les plus fréquentes seraient des atteintes inflammatoires du cerveau (encéphalite, encéphalomyélite aiguë), de la moelle épinière (myélites) et des nerfs crâniens et rachidiens (névrites).
Cette nouvelle étude, parue dans la revue Bioological Psychiatry : Global Open Science est l’une des rares à se pencher sur l’impact psychologique de la pandémie sur les adolescents. Il s’agit en effet d’une étape critique de la vie, où le cerveau subit une restructuration brutale, engendrant de profonds bouleversements physiologiques. Il est alors intéressant de comprendre comment la pandémie de COVID-19 peut provoquer des changements neurologiques chez les adolescents, qui subissent déjà des changements naturels profonds dus à la puberté.
Des changements probablement liés au stress
Chez les adolescents, le changement brutal de l’architecture cérébrale est tel que le système limbique se développe beaucoup plus rapidement que le cortex préfrontal. C’est l’une des raisons pour lesquelles on observe souvent chez les adolescents des comportements à risque, car la recherche de la récompense immédiate n’est pas suffisamment contrôlée par le cortex préfrontal.
Selon la nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université de Stanford, ces changements auraient eu tendance à être plus importants à la sortie de la période pandémique, avec des signes de vieillissement prématuré. Pour en arriver à ce résultat, les chercheurs ont comparé les résultats d’IRM de 81 adolescents entre novembre 2016 et 2019 (avant la pandémie) avec ceux de 82 autres entre octobre 2020 et mars 2022 (pendant la pandémie et après la levée des restrictions sanitaires).
Après avoir trié 64 volontaires issus des deux groupes et classés selon leur âge et leur sexe, les chercheurs ont découvert que l’amincissement du cortex et la croissance de l’hippocampe et de l’amygdale étaient plus importants chez le groupe analysé après la pandémie. Ce processus — normal chez tous les adolescents — se serait ainsi accéléré, comme si le cerveau avait vieilli plus rapidement.
Selon les scientifiques, la différence d’âge du cerveau serait d’environ trois ans par rapport au groupe ayant effectué une IRM avant la pandémie. « Nous ne nous attendions pas à une augmentation aussi importante étant donné que le confinement a duré moins d’un an », s’étonne Ian Gotlib, professeur de psychologie à l’Université de Stanford et auteur principal de l’étude.
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En tout cas, je constate quelque chose d’inquiétant, entre les familles de mes deux enfants. Pour l’une je la vois souvent, et personne n’y est injecté. Pour l’autre, habitant plus loin, voilà plusieurs mois que je ne les avais vus.
A part le plus jeune, qui est encore un enfant, et qui me semble-t-il n’a pas eu l’heureuse surprise de la piqûre, je les ai trouvés vieillis, même la fille de 13 ans. Peu de punch, on dirait un couple de « jeunes » retraités avec leur fille de 25 ou 30 ans. Inquiétant, non ?
Ce qui tendrait à prouver que le problème se situe non au niveau d’une infection somme toute assez bénigne et habituelle, mais de son supposé remède, non validé, non fiable, et dont le fabricant, par sécurité, commence à lâcher qu’il ne sert à rien de positif. La balle est dans le camp des politiciens qui ne veulent RIEN lâcher, quitte à laisser « crever » les bons soignants qui, avec raison, ont refusé de se faire inoculer des désordres graves, voire la mort. Ceux-là sont à la fois suspendus, sans aucun revenu, et sans moyen de changer de métier.Une forme amusante et stupide de torture, en somme, alors que la santé manque de bras. Serait-ce voulu ?