Source Aphadolie
La présence de produits chimiques dans notre atmosphère est aujourd’hui si élevée que la qualité de l’eau se dégrade jour après jour. Selon les dernières directives en la matière, dont se fait écho un article de The Independent [1], qu’importe la région du monde dans laquelle vous vous trouvez, l’eau de pluie est dorénavant imbuvable.
Au cours des dernières décennies, les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées [2] ou PFAS, aussi appelées « produits chimiques éternels », se sont répandues dans le monde entier à travers les rivières, les océans et les sols, à tel point qu’elles se retrouvent désormais dans la pluie et la neige.
Or, certaines d’entre elles ont été associées à de nombreux soucis de santé et maladies graves :
- Cancers.
- Infertilité et complications de grossesse.
- Hypercholestérolémie.
- Déficits immunitaires.
- Problèmes d’apprentissage et de comportement chez les enfants.
D’après une étude parue le 2 août dans le journal Environmental Science & Technology [3] et menée par des chercheurs de l’Université de Stockholm et de l’École polytechnique fédérale de Zurich, ces substances seraient davantage présentes dans nos eaux que ce que laissent penser les valeurs indicatives actuelles.
« Au cours des vingt dernières années, il y a eu une baisse étonnante des valeurs indicatives des PFAS dans l’eau potable », explique Ian Cousins, auteur principal de l’étude. « Par exemple, la valeur indicative de l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), un cancérigène bien connu de la classe PFAS, a chuté de 37,5 millions de fois aux États-Unis. »
Pourtant, les dernières analyses américaines au sujet de l’eau de pluie sont claires : la concentration de PFAS est toujours trop élevée et la rend impropre à la consommation.
Un danger impossible à éliminer
Pour étudier la prévalence des PFAS dans notre atmosphère, l’équipe de l’Université de Stockholm a réalisé des travaux en laboratoire et sur le terrain.
Elle a observé que les niveaux de certains PFAS n’ont pas diminué de manière significative, malgré la suppression progressive qu’opère le principal fabricant des produits qui en contiennent, l’entreprise 3M, depuis vingt ans.
« Ce n’est pas étonnant », commente Ian Cousins, « ils sont connus pour être très persistants. » (D’où le surnom « produits chimiques éternels »).
Les chercheurs ont également remarqué que la transmission des PFAS depuis l’eau de mer vers l’air marin par les embruns était en partie responsable de leur persistance dans notre atmosphère. En outre, ils ont découvert que ces substances étaient plus dangereuses que ce qu’indiquaient les précédentes recherches à leur propos.
Pour Martin Scheringer, coauteur de l’étude, le constat est sans appel :
« L’extrême persistance et le cycle mondial ininterrompu de certains PFAS conduisent au dépassement continu des directives [sur la qualité de l’eau] ».
« Alors maintenant, en raison de la propagation mondiale des PFAS, partout les milieux environnementaux dépasseront les directives de qualité environnementale conçues pour protéger la santé humaine et nous ne pouvons pas faire grand-chose pour réduire la contamination par les PFAS. »
Le scientifique n’est guère optimiste. Selon lui :
« Il faut définir à l’échelle mondiale une limite de concentration des PFAS. Mais, comme nous le concluons dans l’étude, cette limite a déjà été dépassée. »
De nombreuses personnes pensent à tort que l’eau de pluie est potable.
Source :
Voir aussi :
…M’en fout, je bois de la bière !
Moi aussi mon pote mais dedans il y a de l’eau
Hahaha passe une bonne journée.
Salut l’ami.
Pour une bonne bière la qualité d’eau est primordiale, souvent puisée en grande profondeur. https://www.deltawatersofteners.be/fr/blog/a-quel-point-leau-est-elle-importante-dans-le-brassage-de-la-biere
Qu’à cela ne tienne, ils n’ont qu’à modifier la limite acceptable, et la mettre tellement haute que tout passe. Comme il le font avec les ondes EM !
Eh oui, il fut un temps il était conseillé de se laver les cheveux avec l’eau de pluie.
A voir si les filtres suffisent à nettoyer cette sal…rie !
Quand je pense, Biquette, que pour la meilleure vodka du monde, l’entreprise qui la fabrique a construit un puits artésien de 300 mètres de profondeur, dans un coin perdu de l’Altaï, en Sibérie (l’Altaï est un massif montagneux), mais en plus filtre cette eau dans trois filtres dont un au charbon actif et un filtre spécial en argent….. rien à voir d’ailleurs avec les cochonneries qu’on vend sous l’appellation vodka, et pour lesquelles d’ailleurs il est recommandé de ne les utiliser qu’en cocktails… ah, c’est vrai qu’elles sont moins chères, comme le Koka-Kolà est moins cher qu’un Château Yquem.
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Il faut savoir ce que l’on veut. Un ami connaisseur m’avait raconté qu’il avait discuté avec le propriétaire fortuné du domaine jouxtant le Château Yquem. Respectueux de son vin il mettait tout son art à faire le mieux possible, et le prix demandé en faisait foi. En revanche, chez Yquem, avait-il révélé, la vendange était tout un art, la récolte se fait grain par grain car il faut attendre pour chacun d’entre eux le bon degré de mûraison chaque matin, ce qui demande une main-d’œuvre saisonnière pléthorique, dévouée et compétente. Le prix demandé s’en ressent….
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Oui, aujourd’hui l’eau de pluie est utilisable, mais au prix de filtres successifs et pas forcément bon marché. C’est au point qu’on hésiterait à l’utiliser telle qu’elle pour simplement arroser des salades pour sa consommation personnelle. Imaginons ce que peut être l’espérance de vie de peuples premiers, qui utilisent directement l’eau des rivières où, en amont, est extrait l’or. Mercure, cyanure, en faut-il d’autres ?
Tu l’as dit, les cartouches sont très chères. J’ai quand même commandé un Berkey, mais ma lettre, envoyée en juin, n’est pas arrivée ! J’attends septembre pour faire une récla à la poste. En période de vacances, ce n’est même pas la peine.
Au vu des risques aujourd’hui, autant avoir un bon filtre sous la main. Le temps qu’il filtre 2 000 litres, j’ai le temps de voir venir pour remplacer la cartouche.
Merci Volti
Oui, il est préférable de filtrer.
Un max possible, par tous moyens disponible selon chacuns.