Vous rêvez d’aventure, de vie sauvage, de bâtir un monde nouveau…
Marre de la vie citoyenne, la course à l’argent, les vacances standardisées, les contrôles policiers permanents, la bouffe standardisée…
Et si vous passiez du rêve à la réalité ?
Une vie à la dure, simple et naturelle en brousse
Une participation effective et réelle dans la construction d’un nouveau monde
Le Gabon est l’endroit idéal
C’est un petit pays d’Afrique situé sur l’équateur, doté de richesses naturelles permettant la réalisation des rêves les plus fous. Tout est à reconstruire, à imaginer et réaliser.
Qui sommes nous ?
Je suis français et Directeur de projet d’une petite entreprise ETS.Terroirs.Gabonais créée par mon épouse gabonaise ayant pour objectif de développer et promouvoir les produits naturels du Gabon afin d’alimenter le territoire national en produits et artisanats locaux.
Notre objectif est d’une part former de véritables artisans, responsables et qualifiés. D’autre part réunir nos apprenants au sein d’une organisation ayant pour objectif la diffusion de leurs productions regroupées sous une ou plusieurs marques génériques sur le territoire gabonais.
Attendu que le fonctionnement mondial est basé sur les échanges internationaux posant ainsi de sérieux problèmes d’approvisionnements en matériel importé et pièces détachées, notamment à cause des qualités douteuses arrivant en Afrique mais aussi en matière de coûts et délais, nous avons choisi de former des artisans à la transformation et construction locale avec des matériaux naturels présents sur le sol gabonais. C’est un défi important que repenser complètement les matériaux, outillages et méthodologie productive pour développer une technologie locale efficace en adéquation avec l’environnement qui sera susceptible d’évoluer au rythme des aptitudes des locaux sans tenir compte des pressions commerciales étrangères.
Compte tenu de l’important retard en matière d’urbanisation et distribution de l’eau et de l’énergie du territoire, cette solution permet d’une part de concevoir des équipements manuels ou motorisés mécaniquement par le biais de roues à aubes et moulins, implantables en tout lieu non desservi en eau et électricité. Et le Gabon est riche en rivières, facilitant la dissémination des points de productions, au lieu de se concentrer sur les grandes agglomérations tout en assurant une couverture et occupation raisonnable et équilibrée du territoire.
Malgré les efforts entrepris dans ce sens, le Gabon souffre d’un manque de voies de circulations, beaucoup n’étant encore que de simples pistes souvent inutilisables en saison des pluies. La fabrication locale issue d’une formation commune centralisée, permet donc d’alimenter toutes les communes en produits de première nécessité et aussi en produits de confort représentés par des marques locales reconnues et de qualité identiques malgré la dispersion des points de production. La fabrication locale permettant d’éliminer les problèmes logistiques et d’approvisionnement en produits importés tout en réduisant le coût de la vie générale.
Cette fabrication locale, normalisée, améliore la qualité de vie des gabonais tant en qualité produits que normes constructives et productives parfaitement adaptées au climat local sans devoir dépendre des technologies d’importation onéreuses tout en assurant une disponibilité permanente et réduisant les coûts de réparation.
Comme tous les pays suivant le modèle social économique basé sur le profit et la finance, les artisans ainsi formés échappent au chômage induit par l’industrialisation et facilite l’emploi de personnels qualifiés réduisant ainsi le taux d’inoccupation des populations. Là où une industrie fait vivre 300 familles, l’artisanat en fait vivre 1500 pour une production identique. En moyenne un artisan fait vivre 5 familles contre 1 pour l’industrie moderne automatisée et robotisée.
La désindustrialisation au profit de l’artisanat autorise une meilleure empreinte écologique de l’activité humaine tout en changeant les habitudes nocives à moyen et long terme.
Les matériels fabriqués par nos apprenants servent à pourvoir en outillages spécifiques les futurs artisans, réduisant ainsi le besoin de trésorerie à leur installation et facilitant ainsi le démarrage des entreprises.
L’organisation émanant de notre petite entreprise facilite également toutes les activités administratives et fiscales des adhérents en regroupant comptables, juristes, concepteurs produits, contrôleurs, etc, en travail partagé. Cette organisation facilite également le regroupements d’artisans pour traiter des chantiers importants en collectant les appels d’offres et les transmettant aux intéressés.
L’aspect social n’est pas oublié, l’organisation permet, au travers d’une cotisation minimaliste, de bénéficier d’une assistance financière en cas de décès, maladie, mariage, naissance, démarrage d’activité, etc.
En qualité de directeur de projets, utilisant les connaissances et compétences acquises, le projet est intégralement constitué et nous avons l’avons initié mais nous nous sentons un peu seuls et nécessitons de solides connaissances accompagné des bras et des esprits éclairés ainsi que d’outils. Nous ne proposons pas d’emploi en qualité d’employé, mais nous aidons les artisans à s’implanter et créer une entreprise artisanale ou simplement accueillir des bénévoles participants à la construction du projet.
Les volontaires seront de véritables pionniers avec au choix :
- participer à la construction du village pendant une durée de leur choix
- construire leur propre maison et atelier pour s’implanter et s’installer au Gabon pour devenir des formateurs enseignants leurs spécialités au sein de l’organisation
- construire pour exploiter directement leur activité avec adhésion à l’organisation
Nous apportons aux volontaires l’accueil sur un premier terrain dédié, l’assistance technique et administrative, l’assistance des premiers jours. La liberté et l’accès à l’autonomie impose des sacrifices dont le premier réside dans le confort et la nourriture offrant une vie plus rude et frugale mais cela ne nous empêche pas de fabriquer nos propres boissons alcoolisées ou non et autres menus plaisirs festifs sinon, on ne résiste pas au temps. Depuis 6 ans que je réside au Gabon, mes meilleurs moments sont vécus en brousse, loin de la ville et du confort moderne. Vie en case ou cabane, tout le confort moderne du néolithique.
Nos objectifs : Recréer la société sur de nouvelles bases en concevant un village d’habitations et artisanal ayant vocation de centre de formation des personnes aux métiers manuels.
Nous visons l’autonomie totale et complète :
- énergie mécanique et électrique fournie par roues à aubes (moulins)
- élevage de gibier, caprins et ovins, lapins, volailles, pisciculture, azinerie…
- plantations maraîchères et plantations fruitières, plantations oléagineuses, produits locaux…
- transformation et conserverie
- construction de frigos de brousse sans électricité (mais moderne quand-même !)
- fabrication des outillages nécessaires pour fonctionnement sans électricité
- fabrication de barques et canots, voiliers et bateaux de pêche en mer en bois
- aménagements routes
- etc.
Nos besoins de compétences :
- Potiers et artisans en terres cuites (tuiles, briques, pavés, dalles…)
- Bûcherons et débiteurs de bois
- Traitement naturel des bois, séchage, charbonnage
- Charpentiers, charpentiers marines, menuisiers
- Cordiers, tisserands…
- Maçons, terrassiers, couvreurs…
- Architectes, dessinateurs, ingénieurs, techniciens
- Chimistes / préparateurs en pharmacie
- pour extractions et transformation de sève d’Okoumé
- pour distillations diverses (boissons, huiles essentielles, alcools, essences…)
- pour confection de produits pharmaceutiques
- etc
- Botanistes, spécialistes en minéraux, maraîchers, éleveurs…
- Abatteurs, équarrisseurs, tanneurs, bouchers et poissonniers
- Forgerons, charrons, tonneliers, fabricants de papier…
- etc
Mais tous les bons bricoleurs de génie sont les bienvenus, l’essentiel étant de respecter les plans d’actions tels que projetés en respectant les normes qualitatives. Vous sommes également en mesure d’apporter une formation théorique et pratique à ceux qui souhaitent se perfectionner ou apprendre de nouvelles techniques anciennes.
Nos besoins en outils :
Bien que nous nous soyons équipés de manière minimaliste afin de traiter nos projets, nous manquons cruellement d’outils pour faire travailler plusieurs personnes. Outils manuels et outils mécaniques. Les outils trop électriques non tropicalisés ne durent pas assez longtemps et les pièces détachées doivent être commandées à l’étranger. Quant aux outils asiatiques, nous n’en voulons plus.
On recherche également des générateurs et outillages mécaniques pouvant être adaptés sur des moulins, notamment des déligneuses et autres machines pour le débit des bois et des tours à bois. Convertisseurs de vitesse mécaniques. Nous essayons de fabriquer le plus de choses par nous-même (Pressoirs, meules, fours, éoliennes, silos, frigo de brousse, rabots, varlopes, les idées et connaissances ne manquent pas).
Nos besoins de financement :
Bon, on n’est pas riche et les moyens manquent aussi mais ben non, votre argent doit vous servir pour voyager et vivre sur place, nous vivons de nos productions et services pas de l’argent mendié.
Pour nous contacter : ets.terroirs.gabonais@gmail.co
Image d’illustration : 123.RF
Pour ceux qui sont dans la force de l’age, c’est peut-être la bonne opportunité et le bon moment pour quitter un monde occidental devenu fou et bientôt invivable, un retour aux sources salvateur …
M.G.
j’y avais déjà pensé au gabon, un petit pays africain, parmi les plus pacifique au monde.
Mais il y a un truc qui manque dans toutes ces choses.
Un professeur des écoles, qui transmet le savoir et éveille les enfants à la conscience d’eux-même.
Sinon t’apprendre l’algorithmie (la science de), truc de base pour tous développeurs.
Maintenant tu as plus 1000 algorithmes à connaitre par cœur tous seul et tu choisit ta voie.
moi je serais plutot le sage du village. Celui à qui on peut demandé conseil et qui est toujours là a aider son prochain sans jugement aucun ni d’âge de sexe ou de religion, sachant que je n’aime aucune religion, je suis pagan. Je crois en la nature, et les arbres sont mes grands frères 🙂
Et je peux construire une maison dans un arbre, mon rêve, à la tarzan et tout les matin je pousse le cri, mais mode gutturale gorille dans les brumes.
ou bien je leur apprend le chant diphonique et la respiration ventrale et l’apnée.
ou bien parler avec les oiseaux ou toutes les formes de vie.
Par contre, j’ai beaucoup de matière.
Et j’ai pas les sous pour déplacer toute mes affaires.
Et encore moins pour bouger dans ce pays et m’y adapter …
C’est un peu pour les bobos. quoi …
Tu ne peux pas t’empêcher de détourner le fond. C’est un projet, tu es intéressé ou tu as un avis donnes le, mais cesses de parler oiseau, Tarzan et reviens sur terre.
que je descende de mon arbre, je suis trop haut perché… tu m’as fait marrer.
C’est du sérieux, si tu n’es pas capable d’avoir un avis, abstiens toi de commentaires farfelus.
C’est clair qu’il est saoulant. Et se prendre pour un sage, alors que le gars fait des fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe à chaque phrase 😂
Oui, il est saoulant, il se prend surtout pour un envoyé des dieux, merveilleux, unique et différent des autres…, mais le plus triste dans tout ça, c’est, que les fautes d’orthographe et là sagesse n’ont, strictement, aucun rapport…
Surtout qu’ils ont déjà leurs Sages/Anciens… Et leur Sagesse n’est pas la nôtre, ils ont leurs Traditions, nous n’avons rien à leur apporter en ce sens !
Je rejoins M.G., c’est peut-être une opportunité pour des jeunes (et moins jeunes mais qui tiennent encore la route), et qui ont déjà un bagage artisanal.
Rappelons quand même que ce pays est une dictature. Une qu’on pourrait qualifier de « soft », mais une dictature quand même. Et qu’une bonne partie du peuple n’apprécie pas trop Ali Bongo, le « président ».
Le pays a été une colonie française (la langue officielle est toujours le français), mais il a été laché par De Gaulle. Ils voulaient cependant majoritairement rester un territoire français, et c’est probablement toujours ce que voudrait la majorité de la population. Les français sont donc certainement bien vus par la population.
C’est un pays riche, mais la richesse n’est pas du tout partagée. L’accès au soins (450 euros de caution pour être admis à l’hôpital), à l’éducation est compliqué. L’eau, l’électricité sont régulièrement coupés, malgré la richesse du pays, le népotisme et la corruption en font un pays pauvre pour la majorité des gens. Au passage, le pays est peu peuplé, moins de 2,5 millions d’habitants pour une superficie proche de celle de l’Italie.
Le « président » n’hésitera pas à avoir recours à la force contre ses opposants, il l’a déjà fait.
Il y a de nombreuses réserves naturelles protégées partout dans le pays, une faible population, beaucoup de pétrole et de manganèse, et beaucoup d’arbres à exploiter pour l’exportation. L’agriculture / élevage est peu développée par contre. La mortalité infantile est élevée, et le sida est très présent.
Le Gabon était animiste, il a été fortement converti par les chrétiens (75% catholiques, 20% protestants). La franc-maçonnerie est très présente chez les notables gabonais.
Le Gabon est le pays de l’impérialisme français. On maintient Bongo au pouvoir, les grands groupes français (total, bolloré, bouygues, eramet) pillent les richesses en arrosant le dictateur. Le pays entier est très dépendant de la France, en particulier pour les besoins alimentaires.
Bref, on peut imaginer que tôt ou tard, une violente révolte finira par éclater. Et aussi qu’oeuvrer pour réduire la dépendance du Gabon aux « bons soins » français (comme par exemple en permettant de développer l’agriculture) serait probablement très mal vu par tout un tas de gens aussi puissants que dangereux.
Quand l’auteur dit « doté de richesses naturelles permettant la réalisation des rêves les plus fous. », ouais, ça à l’air d’être le cas, sauf que lesdites richesses naturelles sont déjà hautement convoitées et exploitées par des français qui n’ont pas du tout envie que ça change…
Même si le pays est réputé pour être plutôt paisible et stable, c’est un pari dangereux selon moi.
Merci pour ton com très intéressant. D’autant plus que peu de pays sont vraiment stables en cette période. Il suffit de peu et c’est l’explosion.
C’est des infos collectées sur wikipedia et 2 ou 3 articles de presse, pas d’expérience personnelle, donc ça vaut c’que ça vaut…
…Mais cela semble une excellente synthèse, malgré tout
Je confirme tout cela pour avoir vécu plusieurs années dans cette région.
Et pour y avoir de la belle famille qui y réside toujours.
Tenter ce genre d’expérience pourquoi pas, mais il faut être prêt à dégager et sans bagages. Le mieux est encore d’y aller un mois ou deux pour se faire une idée sur place. Tout le monde n’est pas fait pour ce type de vie.
Par contre pour ceux qui s’adaptent, c’est probablement une belle expérience même si elle se limite dans le temps.
Tout à fait d’accord avec toi, tu as une bonne connaissance du Gabon. Au départ je m’étais acoquiné avec des personnalités politiques et bien mal m’en a pris, résultat 5 années de perdues, un contrôle et suivi policier et politique. Là nous sommes repartis sur de nouvelles bases, sans faire appel aux politiques. Pour ceux qui sont tentés par l’aventure, il existe toujours une période de 3 mois maximum pour découvrir et apprécier le projet (durée du visa tourisme). Nous donnons également des cours que ce soit pour apprendre à créer son projet de vie (qu’il soit personnel ou professionnel) qu’apprendre à se reconstruire après un évènement, mais aussi des cours plus professionnalisants que ce soit en tissage, vannerie, menuiserie, construction de maisons adaptées au climat, poteries, etc.
Nous sommes en pleine confection d’un PDF sur tout ce qu’il faut savoir sur le Gabon, les arnaques, le climat, etc, pour intégrer le projet. Ce document sera envoyé en fin de semaine par mail aux postulants accompagné d’un questionnaire de motivations et d’expériences. La réalité est bien différente de tout ce que vous pouvez voir à la télévision et nous ne cherchons pas à emmener les personnes dans une expérience qu’ils ne seraient pas prêt à vivre. Même nous, devons rejoindre de temps en temps la civilisation pour mieux apprécier notre mode de vie, et cela permet aussi de vendre le surplus de production.