Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonné, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas (Proverbe indien) Source
Qui se souvient de l’émission la France défigurée dans les années 1970 ? On parlait à l’époque, de la laideur des panneaux publicitaires qui envahissaient les abords des villes, de notre patrimoine en péril, de l’environnement. Les journalistes engagés, dénonçaient avec force critiques les atteintes au cadre de vie. Que diraient-ils aujourd’hui avec entre autres, les cours d’eau pollués, la disparition de nos forêts etc…. ?
C’était les prémisses de l’écologie, avec les propositions d’actions pour remédier aux problèmes. 50 ans après, le désastre est consommé et, on ne peut que faire le triste constat de ce que la mondialisation débridée a détruit. Quand des pays font des moratoires pour protéger leur patrimoine, ils sont obligés d’acheter ailleurs. La France sans protection, se laisse piller au nom du libre marché et du profit Il faut des décennies pour qu’un chêne soit un bel arbre. On ne verra plus si ça continue, que des forêts peuplées d’arbres rachitiques, et de résineux qui avec le changement climatique, flambent comme des allumettes, acidifient les sols et seront responsables la disparition de la biodiversité. Bientôt des forêts sans vie et silencieuses ?
Source La Relève et la Peste
« On s’estime complètement délaissés par les gestionnaires de forêt, qu’ils soient publics ou privés. Comme toutes les autres, notre scierie a contribué via cette taxation au reboisement et à l’entretien des massifs forestiers. Cela a permis de reboiser le Morvan et le Vercors avec succès, qui sont actuellement totalement dépouillés par l’étranger, tandis que nous sommes obligés de fermer pour au moins un an. Nous sommes très inquiets pour l’avenir des forêts françaises. » confie Fabrice Foulon pour La Relève et La Peste
Après plus d’un siècle d’existence, la scierie familiale française Foulon a fermé le 31 décembre 2021. En cause : l’appétit gargantuesque d’acheteurs étrangers, Chine et Etats-Unis en tête, et l’apathie des pouvoirs publics français et européens qui permettent tout au nom du libre-échange, malgré les menaces que fait peser la situation sur la filière bois et les forêts françaises. Deux ans après l’aggravation du phénomène, les acteurs français continuent de lancer l’alerte auprès des décideurs.
Le siphonnage du bois français à l’international
Avec 17 millions d’hectares de forêt, couvrant 31% du territoire, la France est à la tête de la 3ème plus grande surface forestière d’Europe. La forêt française est composée aux deux tiers de feuillus répartis sur le territoire, mais aussi de 3,2 millions d’ha de résineux et 1,8 Mha de zones mixtes. La France reste le pays du chêne par excellence avec 5,5 Mha soit 41 % de sa surface forestière.
La France est ainsi le 3e producteur mondial de chêne et le premier en Europe.
2021 a été une année record pour l’export de bois français non transformé, appelé grumes, avec plus de 30% de la récolte de chêne ayant quitté le sol français sans aucune transformation ni valeur ajoutée. Même situation pour les résineux, avec 276 499 m3 de résineux français parti en Chine directement de la forêt française sans aucune transformation, soit + 66% par rapport à 2020.
Si cette situation n’est pas nouvelle, elle a été aggravée par plusieurs facteurs depuis le début de la crise Covid. Ainsi, la Russie, grand producteur de chêne, a décidé de stopper ses exportations vers l’Asie, tandis que la Chine a imposé un moratoire pour protéger ses forêts durant 100 ans, devenant dépendante des approvisionnements extérieurs. Un arbre sur trois coupé en France part désormais en Chine.
Enfin, la vague d’ouragans et d’incendies qui a frappé les Etats-Unis en 2020 a généré une demande exceptionnelle en bois. Les importations du Canada ayant été surtaxées par Donald Trump il y a trois ans, les acheteurs américains se sont alors tournés vers les Européens et participent à la surenchère des prix du bois.
Résultat, 90% des scieries françaises de chênes n’ont plus assez de moyens pour assurer leurs besoins annuels en bois, mettant en péril la filière en France.
Parmi ces acteurs rudement éprouvés, Fabrice Foulon, 35 ans, a été contraint de fermer la scierie familiale créée en 1910 dans le Pas-de-Calais. La scierie a vu la hêtraie historique devenir une forêt de résineux, plus résistants. Depuis sa création, elle choisit de travailler du bois noble, non-traité, pour éviter les substances toxiques et cancérigènes. Au plus fort de leur activité, ils étaient une quarantaine d’employés dans les années 1950, contre seulement deux aujourd’hui.
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Voir aussi :
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Amendes et sursis pour les agriculteurs ayant construit le barrage illégal de Caussade
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas (Proverbe indien)
Une transcendance que je comprends depuis si longtemps.
Les arbres sont de gentils géants.
Sans eux, nous ne pourrions pas vivre, tout simplement. J’adore les arbres
Dans leur immense majorité les français s’en foutent.
-Depuis 1999 j’essaie d’alerter mes con-citoyens sur ce phénomène, que je constate de visu.
Rep: « On n’y peut rien nous, alors à quoi bon nous casser le moral. »
Plusieurs options:
– pillez tout avant
– boycottez tout achat de produits « Bois » de l’etranger
– cultivez en masse les Vers de Bois…et répandez
– au pire…ne pas s’etonner des incendies criminels… ( détruire l’objet de convoitise )
Une façon d’empecher le pognon de finir dans les poches de ceux qui ont le Chauffage payé par l’Argent public !
…Et après on s’étonne que ce monde parte en fumée !
https://www.google.com/search?q=nino+ferrer+la+maison+pr%C3%A8s+de+la+fontaine&client=safari&channel=iphone_bm&sxsrf=AOaemvL56FUA1GO-sphxlHT8IX50VIF3fA%3A1642548161
Nino Ferrer : « La maison près de la fontaine » ==> C’est le progrès !