Davos. L’idée de la carte de crédit bloquée par un quota « CO² »…

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Du côté de Davos c’est huggy les bons tuyaux, et côté bonnes idées, il y en a tous les jours sur leur site.

Mais prenons le temps de nous arrêter sur celle-ci.

Une carte de crédit qui serait bloquée en fonction de votre empreinte carbone.

En clair, vous pouvez acheter et utiliser vos dollars autant que vous le voulez, mais pas comme vous le souhaitez, et le jour, ou malheur à vous, vous avez trop pollué vous ne pourrez plus que regarder vos comptes en banque sans pouvoir accéder à vos sous.

C’est cela le contrôle social.

Si vous avez aimé le passe sanitaire, vous aimerez et adorerez le passe écologique.

Cette carte de crédit a une limite de dépenses d’émissions de carbone

« Tout ce que nous mettons dans notre panier a un coût environnemental. Et tandis que beaucoup d’entre nous sont conscients que nous devons réduire notre empreinte carbone, les conseils à ce sujet peuvent sembler nébuleux.

S’appuyant sur ce problème, la société fintech suédoise Doconomy a lancé une nouvelle carte de crédit qui surveille l’empreinte carbone de ses clients – et réduit leurs dépenses lorsqu’ils atteignent leur maximum de carbone.

La carte DO suit les émissions de CO2 liées aux achats pour calculer l’impact carbone de chaque transaction. L’objectif est d’encourager les gens à réduire activement leur empreinte carbone et à démontrer l’impact que de petits changements peuvent avoir sur l’environnement.

La carte utilise l’ indice Aland comme base sur laquelle elle calcule l’empreinte carbone de chaque produit acheté. Les utilisateurs peuvent fixer une valeur maximale pour leurs dépenses carbone et apprendre à compenser leur empreinte carbone en contribuant à des programmes de réduction ou de suppression des émissions de gaz à effet de serre.

Un produit d’épargne également proposé par l’entreprise offre un taux d’intérêt qui inclut l’investissement dans des projets respectueux du climat.

La carte elle-même est fabriquée à partir de matériaux biosourcés, et imprimée avec de l’encre à air – encre fabriquée à partir de carbone recyclé dans la pollution de l’air.

Le concept de compensation carbone au point de transaction est un concept qui est lentement repris par les entreprises. Un certain nombre de compagnies aériennes, dont Qantas et Lufthansa, offrent aux passagers la possibilité de payer un supplément pour couvrir leurs émissions de carbone, avec une absorption limitée.

L’année dernière, le fabricant de glaces Ben & Jerry’s a déployé un système dans certains magasins pour permettre aux clients de compenser le coût carbone de leur cornet. Les clients pourraient voir la quantité de carbone générée par leurs achats et apporter des contributions volontaires à des projets de réduction des émissions de carbone ailleurs .

L’entreprise a utilisé un calculateur de carbone pour déterminer la quantité d’émissions produites par les ingrédients, la fabrication, le transport et la vente au détail de chaque pot. La réponse était 2 livres (0,9 kg) de carbone – environ l’équivalent d’une voiture roulant sur 2 miles (3,2 km) ».

Pour le moment c’est charmant, tout cela est basé sur le « volontariat », mais bientôt, ce ne sera plus le cas, et le totalitarisme vert et environnemental fondra sur vous de la même façon que le fondamentalisme sanitaire nous est imposé par une caste de médecins de plateaux qui voient des microbes tueurs partout… en oubliant que vivre, hélas, c’est savoir mourir.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source WEF Forum Economique de Davos ici

2 Commentaires

  1. Comme de plus en plus de Français , quand on n’entre plus jamais dans des hypers, que l’on n’achète que de la nourriture , à peu près jamais rien d’autre , et que l’on achète cette nourriture aux tout petits producteurs locaux des petits marchés en plein air qui n’ont même pas une caisse enregistreuse (une simple addition au crayon sur un bout de papier leur suffit ) ni un appareil à carte bleue , le calcul de l’ émission carbone de nos achats ne va pas être simple . https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

  2. Charles, une idée au passage : pourquoi ne pas commencer par nous pondre un joli graphique alignant l’ensemble des pollueurs de la planète, du plus gros au plus petit pollueur, par quantités annuelles de CO2 émises. Je suis curieux de savoir où vont se placer les pollueurs inutiles comme les compagnies maritimes et aériennes par rapport au citoyen ordinaire que l’on cherche déjà à culpabiliser parce qu’il a l’outrecuidance d’utiliser un véhicule à moteur pour aller trimer chaque jour afin de polluer manger à sa faim.

    Puis, pendant que tu y es, puisque c’est intimement lié, il serait bien de mettre en lumière les plus gros destructeurs de biodiversité qui participent allègrement à la disparition des espaces boisés servant, entre autre, à transformer le « méchant CO2 » en oxygène. Là aussi je suis curieux de savoir qui détruit notre atmosphère en accusant le petit peuple …

    M.G.

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