Il faut précipiter intelligemment la fin du cash

Tout l’indique depuis longtemps, cela se fera-t-il ? Nous sommes en passe de perdre toutes nos libertés. Ne plus avoir la maîtrise de notre argent, vous l’imaginez ? Merci à Françoise G.

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Source L’Echo.be

Qu’ont en commun les maraîchers, les serveurs, les chauffeurs de bus et les SDF ? Ils font partie, dans nos systèmes économiques, des quelques derniers opérateurs qui demeurent intégralement dépendants à l’argent liquide. Imaginons leur sort dans une société dont le cash aurait été banni. Réalité ou fiction ? Cela semble être l’objectif à long terme de plusieurs acteurs internationaux, et du système bancaire dans son ensemble. Et à raison : les avantages d’une ‘sortie du cash’ transcendent ses inconvénients. 

Cashless Society ?

Les décideurs réunis au dernier Forum de Davos ont plaidé pour l’avènement d’une ‘cashless society’. Au-delà de la simplicité évidente des transactions électroniques, les partisans du ‘tout digital’ mettent en avant la forte dépendance à l’argent liquide du crime organisé et des organisations terroristes. Le cash permet aussi à l’économie souterraine de subsister, et à la fraude sociale de proliférer. En outre, la digitalisation intégrale des flux financiers en faciliterait grandement l’anticipation et la supervision, et pourrait améliorer l’action publique en cas de troubles économiques. Enfin, le cash a un coût, qui est finalement répercuté sur le consommateur. Et les promoteurs de la fin du cash de citer l’exemple de la Chine ou de l’Inde, où des initiatives ambitieuses menées conjointement par le public et le privé ont permis de booster la dématérialisation des transactions, et de faire de la disparition du cash une perspective réaliste à moyen terme.

Mais l’idée d’une société sans cash suscite également craintes et oppositions. Organisations de protection des consommateurs et partis politiques tirent la sonnette d’alarme et soulignent la liberté que garantit l’argent liquide, sa non-traçabilité et l’anonymat qu’il induit, ainsi que l’équité économique qu’il permet. C’est dans ce contexte que l’Allemagne et l’Autriche, où l’attachement culturel au liquide est puissant, envisagent de consacrer dans leur Constitution un ‘droit au cash’.

Quelle est la situation en Belgique ? Selon Febelfin, 63% des paiements dans notre pays se font encore en liquide. Mais les chiffres révèlent aussi que près de 90% des Belges préfèrent le paiement numérique aux espèces. …../….

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L’ECHO.be

4 Commentaires

  1. Tous les plannings de la BRI indiquaient novembre 2021 pour une mise en place des monnaies numériques.
    Déjà l’année dernière, en pleine pandémie, leur priorité était ailleurs …
    https://www.banque-france.fr/stabilite-financiere/infrastructures-de-marche-et-systemes-de-paiement/appel-candidature-experimentations-monnaie-digitale-de-banque-centrale
    ça n’avançait tellement pas vite qu’il fallait une révolution pour y parvenir … Puis magic-covid est arrivé …

  2. ……………………… » Qu’ont en commun les maraîchers, les serveurs, les chauffeurs de bus et les SDF ? Ils font partie, dans nos systèmes économiques, des quelques derniers opérateurs qui demeurent intégralement dépendants à l’argent liquide »……………………………..
    Faut pas exagérer quand-même ! Les maraîchers livrant des circuits GMS et ceux intégrés à des Organisations de Producteurs ou livrant exclusivement des centrales d’achat ne sont pas INTEGRALEMENT dépendants de l’argent en limonade !!
    De pareilles affirmations discréditent ce forum !!
    Faut raison garder, just a few !!

  3. Indiqué en bas de l’article :
    Les commentaires sont signés du nom des auteurs et engagent leur seule responsabilité sans que « lesmoutonsenrages » ne prennent en rien à leur compte leur orientation.

    Capito ?

  4. Capito, capito…… c’est pas une raison pour être dans l’à peu près !
    Je me permets donc de rectifier cette affirmation et c’est MA responsabilité que j’engage.
    Ados ?

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