Avec cet ennemi invisible Covid19, les armes continuent de faire entendre leurs sinistres voix en Ukraine. Si ce virus fait des victimes, elles seront sans communes mesures avec toutes celles qui ont perdu la vie depuis le début de cette guerre, il y a 6 ans. Partagez ! Volti
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Christelle Néant pour Donbass-Insider
Alors qu’il y a désormais 1 668 cas de coronavirus en Ukraine, et 52 morts, dont le premier au sein de l’armée, le Premier ministre ukrainien a déclaré que le confinement ne pourra pas être allégé ou levé avant le mois de mai.
Confinement au moins jusqu’en mai en Ukraine pour lutter contre le coronavirus
Alors que l’épidémie de coronavirus continue de s’étendre en Ukraine, des rumeurs ont commencé à circuler sur la levée progressive des mesures strictes de confinement à partir de la mi-avril, obligeant le Premier ministre ukrainien, Denis Chmygal, à démentir ces informations.
« L’Ukraine ne peut pas se permettre de rester sur le canapé pendant deux ou trois mois, il faudra donc relancer l’économie, c’est une question très importante. Si une dynamique de baisse de la maladie est enregistrée, ce n’est qu’en mai que nous commencerons à parler d’un éventuel assouplissement des mesures de quarantaine. Ce ne sera à coup sûr pas le cas à partir du 14 avril, comme l’ont rapporté certains faux rapports, qui ont circulé hier sur les chaînes d’information du pays », a déclaré M. Chmygal lors d’une réunion du gouvernement le 8 avril 2020.
Il a ajouté que le gouvernement va probablement prolonger les mesures de confinement (qui pour l’instant sont valables jusqu’au 24 avril) jusqu’à la fin du mois.
« J’insiste sur le fait que tout au long du mois d’avril, nous ne nous écarterons pas du régime de quarantaine qui a été et restera en place jusqu’au 24 avril et qui sera probablement prolongé jusqu’au début du mois de mai. En mai, sous réserve d’une dynamique positive, nous relancerons l’économie ukrainienne suivant un plan, qui sera annoncé par le gouvernement et clairement planifié, et tout le monde saura à quel moment et à quel endroit il pourra recommencer à travailler », a déclaré M. Chmygal.
Augmentation du nombre de malades et de morts, malgré le peu de tests effectués
Il faut dire que pour l’instant la dynamique d’évolution de l’épidémie de coronavirus en Ukraine n’est toujours pas à la baisse malgré le confinement, avec 1 668 cas et 52 morts (ce qui fait pour l’instant une mortalité officielle de 3,11 %).
Et ce malgré le fait que l’Ukraine, comme d’autres pays (occidentaux entre autre), ne teste que peu de personnes, sous-estimant ainsi grandement le nombre réel de malades (et potentiellement aussi le nombre de morts liées à la maladie).
Une information qui a été « lâchée » par Viktor Lyachko, le chef du service sanitaire et épidémiologique ukrainien lors d’une réunion. Après avoir annoncé qu’un millier de tests pour le coronavirus ont effectués chaque jour en Ukraine, il a ajouté qu’il n’y a pas besoin d’en faire plus, alors que le pays est prétendument capable de faire 30 000 tests par semaine et se prépare à pouvoir en faire 80 000.
Or 1 000 tests par jour, cela fait 7 000 tests par semaine. On est bien loin des 30 000 tests par semaine que l’Ukraine annonce pouvoir faire. La raison de la différence entre ces chiffres a été donnée par Lyachko lui-même : « pas besoin » (sic). Or la stratégie de dépistage massif a fait ses preuves en termes d’efficacité (couplée à d’autres mesures) en Corée du Sud, par exemple.
Voilà comment l’Ukraine peut faire croire qu’elle est encore peu touchée par l’épidémie de coronavirus : en faussant les statistiques via une politique de test minimaliste. Ce bidouillage statistique explique pourquoi l’Ukraine a pris des mesures qui semblaient un peu trop radicales au mois de mars face au peu de cas officiellement déclarés : parce que les autorités savaient que les chiffres officiels sont très en dessous de la réalité !
Le problème c’est que ce genre de méthode ne va pas améliorer la confiance des Ukrainiens dans leur gouvernement ni dans les mesures qu’il prend pour endiguer l’épidémie, au risque de voir de plus en plus de gens violer le confinement, ou refuser de se plier à la quarantaine, comme ces centaines de touristes ukrainiens revenus du Vietnam fin mars 2020.
À leur arrivée à l’aéroport de Kiev, la plupart des 238 touristes ukrainiens revenus du Vietnam ont forcé le passage du contrôle sanitaire, refusé d’aller passer deux semaines à l’hôtel en quarantaine, et sont rentrés chez eux par leurs propres moyens ! L’intervention de la police et de la Garde Nationale s’est avérée totalement inutile et il a été impossible d’empêcher les gens de partir.
Première mort de coronavirus dans l’armée ukrainienne
Le problème c’est que pendant que le gouvernement ukrainien sous-teste sa population, et ses soldats, et s’avère incapable de faire réellement appliquer les mesures de quarantaine, le coronavirus se répand non seulement parmi les citoyens ordinaires, mais aussi au sein de l’armée ukrainienne.
Résultat, il y a actuellement 87 soldats ukrainiens mis à l’isolement pour suspicion de coronavirus, et quatre soldats officiellement diagnostiqués, dont une femme servant dans une unité d’Ivano-Frankovsk qui en est morte le 6 avril, une semaine après avoir été admise aux soins intensifs.
Or durant tout le temps qui s’est écoulé entre le diagnostic initial de maladie respiratoire aiguë donné le 20 mars, son hospitalisation le 27 mars quand son état s’est dégradé, son admission aux soins intensifs le 30 mars, et sa mort, cette femme n’a jamais été testée pour savoir si elle avait le coronavirus ! Elle ne l’a été que post-mortem !
Ce qui veut dire qu’il y a sûrement bien plus de cas de coronavirus dans l’armée ukrainienne que ce que ces chiffres nous disent. Or d’après les informations fournies par la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk), rien que dans la 10e brigade des FAU (Forces Armées Ukrainiennes) il y aurait déjà 10 cas de coronavirus. Une information qui serait cachée par le commandement pour éviter la panique.
Il faut dire que d’après les informations fournies par la milice populaire de la RPD, les points de désinfection prétendument prévus ne sont là que pour faire croire que des mesures sont prises, mais ne servent pas, et les soldats n’ont pas reçu de médicaments pour faire face à l’épidémie. Or, vu les conditions d’hygiène sur le front, il n’est pas difficile d’imaginer comment le coronavirus risque de se propager parmi les soldats ukrainiens, qui n’auront rien pour se soigner correctement.
Sept cas de coronavirus en RPD, et six en RPL
En RPD et en RPL (République Populaire de Lougansk), les tests menés sur les personnes qui avaient été mises en quarantaine d’office suite à leur retour de l’étranger, ont révélé que les deux républiques ont importé plusieurs personnes infectées par le coronavirus, leur permettant de prendre les mesures nécessaires pour éviter sa propagation.
Après les premiers cas de coronavirus annoncés fin mars, les chiffres les plus récents communiqués par les ministères de la Santé des deux républiques indiquent qu’au 8 avril 2020 il y a sept cas en RPD et six en RPL. Tous sont des cas importés depuis l’étranger et étaient en quarantaine ou hospitalisées. Leurs proches ont tous été mis en quarantaine et sont sous surveillance médicale.
En RPD, 13 personnes de plus ont été hospitalisées aujourd’hui avec une suspicion d’infection par coronavirus, portant le total de personnes hospitalisées à 182, tandis que 14 424 personnes sont en quarantaine à la maison.
Une quarantaine vérifiée par la police de la RPD, qui a rendu visite à 1 094 personnes pour voir si elles étaient bien chez elles comme l’imposaient les mesures d’auto-confinement. Les agents de police ont découvert 22 violations de la quarantaine et les personnes vont devoir s’acquitter d’une amende administrative plus que salée (environ 6 000 roubles, ce qui équivaut à un mois de salaire minimum) qui devrait les décourager de recommencer.
Pour l’instant les deux républiques ne sont pas passées à un confinement total de la population comme l’Ukraine, optant pour une stratégie de quarantaine ciblée, de port du masque, de mesures d’hygiènes, de tests, et de traçage des proches et des personnes avec qui les personnes infectées ont pu avoir des contacts afin de circonscrire au maximum la propagation du coronavirus sans mettre l’économie à genoux.
Les personnes infectées sont traitées selon les mêmes protocoles qu’en Russie, et les médecins des deux républiques populaires travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues russes afin d’offrir le meilleur niveau de traitement à leurs patients. Pour l’instant cette stratégie semble la bonne, reste à voir l’évolution dans le temps, tant dans le Donbass qu’en Ukraine.
Et en temps de guerre dans la guerre viral ^^
Le guerrier sera traité comment ?
Un soldat peut il infecter tout le régiment ?
ça serait drôle que les guerres doivent s’arrêter avec le corona ^^
La force et la nécessiter fera loi…
Combien de décès causés par le corona virus ont été passés sur le dos du Donbass?
le confinement est contre productif car il empêche l’immunité de ce faire naturellement. ont déplore un soldat mort, les soldat sont la pour faire la guerre, et combien de mort par la guerre, plus que la coronavirus ne fera jamais.
arrêtrer d’avoir peur du coronavirus, le confinement la manipulation est du a la peur.
Le confinement est du au fait que beaucoup ne respectent pas les distanciations.
C’était dingue, en pleine épidémie, les gens dans les parcs étaient les uns, sur les autres, en terme physique aussi ^^
Les enfants couraient partout, jouaient les un avec les autres et aller embrasser après leur grands parents…
Et encore aujourd’hui, ceux qui font du footing te croisent et te frôles.
Quand je vois du monde sur le trottoir je marche sur la route…
Je garde mes distances en toutes circonstances…
Je ne trouve pas cela difficile, c’est comme un jeu…
Que faire quand les gens ne respectent pas les distances ?