Crise financière : Laissons crever les banques

Comme en 2008, elles seront sauvées par les milliards de la planche à billet. Il faut bien maintenir l’illusion encore un peu, jusqu’à quand, avant que ça explose en nous entraînant dans la récession et la misère ? Partagez ! Volti

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Source Le Média

Illustration/123.fr

Décidément, 2020 est l’année de Bernard Friot. La pensée de l’économiste et sociologue, apôtre du “salaire à vie”, était déjà une des sources d’inspiration des travailleurs engagés contre la réforme des retraites façon Macron-Philippe. Et voilà que l’épidémie de coronavirus et la crise financière remettent son arsenal théorique au centre du débat.

Selon Bernard Friot, la dette publique d’aujourd’hui est la conséquence du choix opéré par les Etats, dont la France, de venir au secours du système financier lors de la crise financière de 2008, pourtant causée par l’irresponsabilité de la bulle spéculative. Par ailleurs, il considère que l’hôpital public en France, financé par de la cotisation populaire, est la preuve que les “investisseurs” et les “actionnaires”, donc la dette, ne sont pas forcément nécessaires pour créer de la valeur.

Aujourd’hui qu’une nouvelle crise financière menace nos économies, et alors que Macron même semble reprendre les idées du Conseil national de la résistance, notamment sur notre système de santé, Le Média a voulu redonner la parole à Bernard Friot. Afin qu’il partage avec nous son analyse du chaos dans lequel nous commençons juste à être plongés.

4 Commentaires

  1. Vous avez noté que dans la liste des établissements dit de nécessité autorisé à ouvrir au public, il y a les banques.
    Alimentation, pharmacie, banques???

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