On s’enfonce de plus en plus dans un système, qui veut brider la liberté d’expression. De tout circule sur la toile, du beau, du faux, du gore etc mais, ce que nos gouvernements craignent ce sont des révélations qui mettraient en péril leurs pouvoir. Quoi de mieux que la censure pour faire taire les polémiques ou éviter des questions dérangeantes. Sauf que, à moins de couper le courant, tout filtrer semble impossible. Avec toutes les « affaires » qui déboulent à un rythme quasi journalier et, si la censure était appliquée, nous resterions dans l’ignorance et serions roulés dans la farine. Le gouvernement britannique approuve la censure, reste à savoir si ça va être appliqué et comment. Partagez ! Volti
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Source Libertynation.com via Crashdebug
Pour ce billet international, on sort un peu du dossier coronavirus, parce que j’ai vu cette news cet après-midi, et ça a fait tilt. Car Emmanuel Macron veut aussi que ce soit le CSA qui régule internet en France. Gage que sieur Johnson une fois arrivé au pouvoir ne semble pas apprécier la critique, puisque les fournisseurs d’accès en Angleterre seront responsables si vous trouvez sur internet une chose qui vous « offense ». Je vous vois déjà sourire. Eh bien oui, voilà, la dictature est là, et pour une fois elle n’est pas européenne.
Mais de toute façon c’est totalement inapplicable, comment voulez vous que Orange, ou T-Online soit légalement responsable d’une page web au fin fond d’un serveur en Ukraine, c’est inapplicable…. À moins de censurer en amont…. F.
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Le Royaume-Uni est devenu la première nation occidentale à aller de l’avant avec une censure à grande échelle de l’internet, créant ainsi une réglementation qui limitera la liberté à la dernière frontière de la liberté numérique. Dans une démarche qui a mis le pays en difficulté, le Premier ministre Boris Johnson a dévoilé des règles qui puniront les sociétés Internet d’amendes, voire d’emprisonnement, si elles ne protègent pas les utilisateurs contre les « contenus préjudiciables et illégaux ».
Présentées en des termes qui suggèrent que ces mesures sont prises pour protéger les enfants des pédophiles et les personnes vulnérables contre la cyberintimidation, les propositions feront peser une lourde charge sur les petites entreprises. En outre, elles rendront impossible, en fin de compte, la production et le partage de contenus par des personnes qui ne sont pas de l’idéologie politiquement correcte.
Quis Custodiet Ipsos Custodes
Le nouveau gardien de l’internet sera l’Office des communications (connu sous le nom d’Ofcom), un organisme agréé par le gouvernement qui réglemente déjà la télévision, la radio, la radiodiffusion et même le service postal. Ce groupe a été accusé à de nombreuses reprises d’agir comme « arbitre moral » de la nation et, sans surprise, il tend vers une position très à gauche.
S’adressant à Order-Order.com, Matthew Lesh, le directeur de recherche de l’Institut Adam Smith, a lancé une mise en garde :
« Ne vous y trompez pas : la liberté d’expression est menacée. Le gouvernement propose le régime de liberté d’expression en ligne le plus censuré du monde occidental. Nous ne devons pas nous laisser berner par des platitudes sur la liberté d’expression. Les bureaucrates de l’Ofcom, inévitablement réveillés, décideront du type de discours qui est autorisé ou non sur une grande partie de l’internet. Ils auront une extraordinaire discrétion pour décider qui cibler et ce qui est nuisible.
C’est une recette pour le désastre pour quiconque pense différemment de l’ensemble de Notting Hill – toute opinion correcte mais impopulaire ne sera pas seulement attaquée par la Twitterati, mais par la loi elle-même. »
L’Ofcom a mis en place un nouveau patron pour accompagner les nouveaux pouvoirs : Dame Melanie Dawes. Dawes a été une fonctionnaire de carrière pendant toute sa vie professionnelle et a récemment été la championne de la fonction publique pour l’égalité des sexes et la diversité de 2015 à 2019.
Les règles
Parmi les pouvoirs étendus et de censure accordés à l’Ofcom, on peut citer
La capacité de créer des lignes directrices qui instruisent les sociétés d’hébergement de contenu (YouTube, Facebook, etc.) sur la façon de gérer la censure en ligne du « contenu généré par les utilisateurs ».
Créer des règles pour les contenus qui « ne sont pas illégaux mais qui peuvent causer des dommages ».
Avoir le mandat de décider, de rédiger et d’adapter les règles sur le fonctionnement de la réglementation de l’internet.
Non seulement le gouvernement mandate un organisme extérieur pour orchestrer la réglementation de l’internet, mais il lui délègue également le pouvoir de décider exactement ce qui doit être censuré. Boris Johnson, autrefois considéré comme le chouchou de la liberté pour son soutien au Brexit, semble avoir cédé le contrôle de qui peut parler et de ce qui peut être dit en ligne à une organisation qui est fière de sa capacité à réprimer les discours qu’elle considère comme marginaux.
Les journaux du pays appartiennent à un petit groupe de personnes et d’entreprises. De nombreuses grandes stations de télévision et de radio sont sous contrat avec le gouvernement britannique. Les sociétés d’édition de livres ont trop peur de publier un seul mot qui va à l’encontre de l’orthodoxie progressiste. La capacité à se rassembler et à organiser des rassemblements est étroitement contrôlée par les organes gouvernementaux. Et maintenant, le dernier royaume de la liberté, le dernier endroit où des âmes partageant les mêmes idées peuvent échanger des idées, apprendre et s’exprimer pleinement est sur le point de tomber sous le contrôle orwellien d’une agence qui ne sera même pas responsable devant le gouvernement lui-même.
Le ministère de la Vérité est là.
Source : Libertynation.com via Crashdebug
Voir sur le sujet :
Documentaire « Au-delà d’Internet : PRISM, ECHELON ou la surveillance généralisée »
No comment – Indect, le Big Brother européen…
Palantir : l’œil américain du renseignement français…
Et bien d’autres liens à consulter….
Cela fait des mois, des années même, qu’on alerte sur les restrictions, la censure qui sévit dans l’alternatif même, et surtout. Si Volti me l’autorise, voici le début d’une analyse conjointe avec R71 de 09/18 : Depuis début août 2018 le monde des médias de masse et alternatif est en émoi. Rappelons les faits.
De manière manifestement concerté, des géants d’internet et des réseaux sociaux: Google, Facebook, Apple et autres décident de supprimer les comptes du géant médiatique alternatif : InfoWars d’A. Jones, site devenu outrageusement pro-Trump depuis 2016. Depuis lors, nous assistons bien évidemment à une levée de bouclier en faveur du muselage du pouvoir des géants de l’internet et dans quelques cas ubuesques, nous voyons des médias alternatifs demander une “intervention gouvernementale” pour réguler les salauds de Silicon Valley qui font ce qu’ils veulent en toute impunité.
Déjà là cela devrait nous interpeler un peu plus, titiller notre instinct de survie.
Donc une figure des médias alternatifs est censurée et la solution demandée serait d’autoriser le gouvernement, tout gouvernement de fait, à “réguler” la toile pour “sauvegarder la liberté d’expression”… vraiment ?… Personne n’a trouvé mieux ?…
Nous avons publié des informations sur InfoWars et Wikileaks récemment et sous cette perspective, nous voudrions soumettre une hypothèse, qui à notre sens, mérite d’être considérée.
Indépendamment de ce que fut InfoWars à ses débuts (de la fin des années 90 jusqu’à environ 2010-11), il est indéniable que sa croissance a nécessité des fonds et que d’une manière ou d’une autre, Jones s’est retrouvé, volontairement ou non, c’est une autre histoire, inféodé à des investisseurs qui l’ont piraté de l’intérieur. Le virage adulateur trumpiste de 2016 ayant été la cerise sur le gâteau. Lorsqu’on sait qui soutient Donnie “mains d’enfant” Trump, il n’est pas idiot d’envisager que les mêmes personnes puissent être derrière les derniers investissements des studios InfoWars. Suivez notre raisonnement.
À lire dans son intégralité, là ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/09/01/de-la-censure-des-medias-alternatifs/
Et en ce début d’année, nous avons constaté que le site de DH sous WP a été mis HS et sans que l’on puisse savoir si c’est de son fait (ce qui m’étonnerait) et pour qu’elle raison. Impossible.
En France de déréférencement en DDA ou DV l’alternatif est de plus en plus bridé, censuré, c’est notable pour les moyens, gros, et crimi nel pour les tous petits blogs/sites car ils sont éjectés par la force centripète du toujours plus répressifs.
Maintenant, la régulation des rézosocios est une marotte des gouvernements comme des ripoulitiques de tous poils. Rappelons Wauquiez, ou Ciotti ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/03/02/les-rezosociaux-en-question/ (mars 2016 !) et vous connaissez mon avis sur les rézosocios y compris YT & Cie.
C’est pour cette raison, notamment, il y en a d’autres, que j’ai fait de la gratuité ma force, car comme disait Nietzsche avec lequel je me coltine en ce moment = Tout ce qui a un prix n’a que peu de valeur…
JBL
– (Ici même aussi) pendant des années des « Mrs experts-docteurs-internet-and-Co » nous ont (gonflé à longueur de temps) doctement expliqué qu’internet espace de liberté ne pourra jamais être censuré, « car techniquement la chose sera impossible ».
..Alors maintenant qu’on y est, ils disent quoi ces gros malins.
Beaucoup trad tard pour « inventer » une censure !
Ce serait revenir à la poudre à canons alors qu’il existe des missiles hypersoniques !
…Çà tombe bien, les missiles hypersoniques sont propulsés par de la simple poudre à canon.