On marche à côté de nos pompes avec la tête sous le bras. On connaît les problèmes et on continue de saccager. Partagez . Volti
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Source REPORTERRE
Agronome de formation, M. Gómez se revendique de l’« agriculture régénératrice », qu’il pratique sur sa propriété : il sème un mélange de graminées et de légumineuses, afin de créer une couverture végétale qui protège la terre de l’érosion. Comme les autres producteurs, lui aussi passe avec son tracteur, mais seulement en octobre pour semer, et en mars pour incorporer ces herbes à la terre afin qu’elles servent d’engrais vert.
S’il est si simple de lutter contre l’érosion, pourquoi les autres producteurs ne font pas la même chose ? « Ils ont peur que les plantes fassent de la compétition aux arbres pour l’eau », explique celui qui est aussi conseiller technique d’une petite association locale qui prône ces méthodes, AlVelAl. « Cela peut arriver, notamment en pente, raison pour laquelle on ne laisse pas la couverture végétale toute l’année. »
Les habitudes ont la vie dure, mais AlVelAl a quand même converti 3.000 hectares d’amandiers à ses méthodes. Les amandes sont commercialisées sous le nom Pepita de Oro et présentées comme « régénératrices du sol ». Elles se vendent surtout un peu plus cher, ce qui génère un revenu supplémentaire pour les agriculteurs participants et limite le dépeuplement des villages alentour, pense l’association.
Le défi est de taille : en décembre 2019, le conseiller spécial pour l’action climatique du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Andrew Harper, a averti que la désertification rendrait non viables des localités espagnoles entières, forçant leur résidents à chercher un nouveau lieu où vivre.
Du côté du gouvernement : des projets prometteurs… enterrés depuis bien longtemps
Le gouvernement espagnol n’ignore pas le problème et a adopté en 2008 le Programme d’action national contre la désertification (Pand) afin de mieux comprendre le phénomène et de chercher des solutions. « Le Pand est un bon outil, bien assemblé », pense Gabriel del Barrio, qui a participé à son élaboration. Mais la crise économique est passée par là. Sur la page internet du Pand, difficile de trouver un document vieux de moins de dix ans… Des projets prometteurs, comme l’observatoire de la désertification ou un système intégré de suivi, ont rejoint le cimetière des bonnes intentions.
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Source REPORTERRE
Voir :
« Pour une fois qu’on remet les citoyens au centre du jeu, osons leur faire confiance »
à chaque coup de chaleur ,inondation , tempête ,on nous repasse le plat des « salauds d agriculteurs »
hier à la télé c était sur le théme des émissions de co2 par l élevage ,20 % du volume ….va falloir réduire la quantité de paysans …..
alors on ressort la fameuse taxe de 25 % sur la viande ,proposée par les pays bas ,parce que la viande c est mauvais pour l environnement et pour la santé …..
par contre plus jamais rien pour la pollution du aux moteurs qui consomme du gazoil ou de l essence ….manger ou rouler ,la bien pensance actuelle choisit pour vous …
Il roule à quoi le tracteur …et tout le reste ?
« Abat l’agriculteur, vive le paysan. »
D’accord avec toi Prédateur, il n y a pas que l’agriculture et on fait comme si. Personne, ou si peu ne semble évaluer le mode de vie en général; exemple: l’informatique…qui est certainement moins vitale que l’agriculture, et très polluante.
Pfff !!!
N’importe quoi !
En fait, l’Espagne a pour ambition de devenir un super terrain d’entrainement pour les futurs colons de Mars.
A moins qu’ils ne veuillent passer de décor de westerns à décor de films SF.
Il y a longtemps qu’on sait que le désert va remonter du Sud. Il faut adapter l’agriculture avec des plantes peu gourmandes en eau. Revoir nos façons de procéder peut tout à fait être bénéfique sur plusieurs plans, notamment pour nous remettre en question et écouter davantage la nature.
En Espagne, des contrées entières sont privées d’eau afin de pouvoir entretenir les « green » de golf !
Il faut savoir ce qu’ on veut : jouer au golf ou faire de l’agriculture !