Quelle magouille que cette histoire du vol MH17. On se demande quand la vérité sera dite et les preuves publiées. Partagez ! Volti
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Christelle Néant pour Donbass-Insider
Le procureur, qui serait le seul représentant ukrainien au sein du JIT (l’équipe d’enquête internationale chargée d’enquêter sur le crash du MH17 dans le ciel du Donbass), a été démis de ses fonctions. Cette nouvelle a été annoncée le 26 décembre sur Facebook par la secrétaire de presse de l’ancien procureur général ukrainien, Iouri Loutsenko, Larissa Sargan. Le nom du procureur n’a pas été communiqué. D’après des informations venant du bureau du procureur général ukrainien, il y a toujours plusieurs procureurs ukrainiens au sein de l’équipe d’enquête.
« Les procureurs qui faisaient partie de l’équipe d’enquête internationale ont été renvoyés », a-t-elle écrit. Larissa Sargan a précisé qu’a été « renvoyé le chef du groupe ukrainien d’enquête sur le MH17 et seul procureur ukrainien », ajoutant qu’elle avait reçu cette information « de collègues des Pays-Bas ».
D’après Larissa Sargan, suite à cette nouvelle, Fred Westerbeke, le procureur néerlandais qui dirige le JIT, est venu jusqu’à Kiev pour clarifier la situation, mais le procureur général ukrainien ne l’a pas rencontré « faute de temps », et ce serait un député qui l’aurait reçu.
Madame Sargan n’a pas mentionné le nom du procureur en question, mais elle a qualifié cette manœuvre de tentative de « vider » l’enquête.
Il faut dire que le renvoi d’un procureur ukrainien à trois mois du procès qui doit avoir lieu sur le dossier du MH17, a de quoi soulever pas mal de questions. Surtout lorsqu’on regarde les autres nouvelles récentes concernant ce dossier.
Ainsi il y a quelques jours en arrière, la nouvelle est parvenue des Pays-Bas que Fred Westerbeke quittera le bureau du procureur pour devenir le chef de la police de Rotterdam au 1er avril 2020.
Or le procès concernant le crash du MH17 commencera le 9 mars 2020, ce qui laisserait moins d’un mois pour le mener. Un peu court pour un dossier international de cette importance, sauf bien sûr si les conclusions sont déjà écrites, et que le procès n’aura lieu que pour faire croire à un semblant de justice.
Ou alors l’équipe d’enquête se délite-t-elle devant le fait que la Russie a déclaré être prête à fournir tous les éléments dont elle dispose concernant le MH17 lors du procès qui doit avoir lieu à La Haye ?
Cette annonce a été faite après que les Pays-Bas ont demandé à la Russie de coopérer à l’enquête concernant le fait que l’espace aérien au-dessus du Donbass n’avait pas été fermé. Une demande quelque peu singulière, puisque c’est avant tout à l’Ukraine de s’expliquer sur le fait qu’elle n’a pas fermé son espace aérien.
Si jusqu’ici le JIT a écarté les éléments fournis par la Russie d’un revers de main sans même les examiner sérieusement, il en irait tout autrement lors d’un procès aussi médiatisé que celui qui doit commencer en mars 2020.
Il ne suffira pas de dire que telle ou telle preuve (comme les documents démontrant que les morceaux de missile BUK présentés par le JIT sont ceux d’un missile livré à une unité de défense anti-aérienne ukrainienne à l’époque de l’URSS) n’est pas « convaincante » il faudra prouver qu’elle est vraie ou fausse sur base d’une expertise sérieuse.
Et les éléments apportés par l’Ukraine comme les écoutes téléphoniques, risquent bien de plomber la crédibilité de l’enquête et du JIT dans son ensemble, puisqu’un des enregistrements, publié par le SBU peu de temps après le crash a déjà été prouvé comme étant un vulgaire faux par un expert judiciaire indépendant.
Rajoutons à cela une autre « preuve » qui s’est avérée être issue d’un faux profil VK, le faux meurtre de Babtchenko organisé par le SBU, qui a montré le peu de crédibilité à accorder à ce service de sécurité qui a fourni la majorité des « preuves » dans le dossier du MH17, et j’en passe, et le procès risque bien de montrer l’étendue de la fraude qu’a été l’enquête du JIT depuis le début.
Pour rappel le vol MH17 reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s’est écrasé dans le Donbass le 17 juillet 2014, après avoir été abattu. Malgré les combats intenses qui se déroulaient au sol et le fait que l’armée ukrainienne a vu plusieurs de ses avions et hélicoptères de combat être abattus par les milices populaires, l’Ukraine n’avait pas fermé son espace aérien. Jusqu’ici Kiev n’a pas été inquiétée pour n’avoir pas rempli son devoir d’assurer la sécurité des vols civils dans son espace aérien.
Mise à jour: Suite à la diffusion de cette information, le bureau du procureur général ukrainien l’a officiellement démentie en annonçant qu’il y avait toujours plusieurs procureurs ukrainiens travaillant au sein de l’équipe internationale ainsi qu’au sein de l’équipe nationale d’enquête.