Laissez-vous atteindre par la paréidolie…

Notre imagination nous fait voir, de bien belles choses. Quand la Nature s’emploie à sculpter les rochers, pour en faire des figures grimaçantes, souriantes d’hommes ou d’animaux, on se souvient de ce que l’on croit voir dans les nuages, dans une tapisserie ou un mur décrépi, c’est un phénomène connu sous le nom de paréidolie. Si vous aimez, ne manquez pas de visiter le site Stonejinns de petites merveilles vous y attendent, pour vous entraîner au pays des ogres, des fées et des génies de la forêt ou, dans un bestiaire fantastique. Partagez ! Volti

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Source Stonejinns

La forêt de Fontainebleau, que l’on nommait autrefois forêt de Bière (forêt de bruyère) était déjà parcourue par les hommes il y a 40 000 ans. Des tribus nomades du paléolithique se sont installées aux abords de la forêt laissant des outils de pierre taillée et de nombreux ossements d’animaux provenant des restes de la chasse : ours, éléphants, rhinocéros, cerfs géants. On retrouve également des stries gravées dans les cavités de certains rochers. En ces époques lointaines, la forêt était inhospitalière et les hommes n’y séjournaient qu’en période de chasse.

Il y a 35 millions d’années, la mer Stampienne (Oligocène) occupait l’emplacement actuel de la forêt de Fontainebleau. Cette mer a laissé des sables eux-mêmes recouverts d’une dalle de grès. Là où la dalle est restée intacte, subsistent aujourd’hui de vastes plateaux nommés platières. Sur les platières dénudées, les eaux de pluie ne s’écoulent pas, faisant apparaître ici et là des mares.

Les blocs de grès typiques de la forêt de Fontainebleau proviennent de l’effondrement des platières, ces amoncellements de rochers sont appelés chaos. Dans ces zones d’effondrement, ils forment d’imposants amas de blocs serrés les uns contre les autres. Triangulaires, arrondis, mamelonnés, pointus, aplatis, étendus à l’horizontale ou redressés à la verticale. Ces rochers présentent parfois des formes surprenantes, évoquant aux regards des personnages ou des animaux.

Mes balades en forêt de Bière m’ont mis dès le début en contact avec cette géologie géniale des massifs. Ceux qui sortent du sentier savent qu’aux lisières des platières et qu’au fond des gorges, sommeillent d’étranges génies de grès façonnés par l’érosion. J’avais un vieux Pentax qui traînait au fond d’un placard, un jour le l’ai emmené avec moi et je me suis très vite pris au jeu. Au cœur des chaos ou sur les pentes escarpées des tertres, la réalité dépasse la fiction. En ces lieux, la nature déborde d’imagination et nous atteint de paréidolie. Le jeu est devenu régulier, un véritable besoin… Heureusement, la chasse aux images est ouverte 12 mois sur 12. Bonne balade à mes côtés en forêt de Bière…

Visages des habitants de la forêt

Le sage de la foret de bruyère
What wrong with my face ?
Mille feuille
Le veilleur
Le joker de Stonejinns land
Léon
La tronche
Cauchemar à prévoir…
Strange people
Le moaï de la forêt de bruyère

Voir les autres images

Et aussi:

Bleau la mystérieuse…
Les roches enchantées
Génies de bois et de grès
Volti

4 Commentaires

  1. Voici mon blog.
    J’ai arrêté de faire des photos tellement c’est impressionnant.
    http://ilsnousobservent.blogspot.com/2007/08/quand-vous-regardez-le-ciel-vous-les.html?m=1

  2. On dirait que le minéral se forme par mimétisme avec son environnement, n’oublions pas que même si on ne les voit pas bouger les roches sont vivantes et que dans le monde éthérique vivent des milliards de petites créatures qui sont les architectes de la Nature.

    Il y a sur Terre des endroits qui dégagent une sorte d’aura des mystères, ces lieux sont chargés en énergies telluriques et éthérique, les anciens avaient connaissances de ces lieux et y venaient pour accomplir des rituels, des guérisons ou des pèlerinages.

    Aujourd’hui l’être humain est couper de cette nature éthérique, ce qui est dommage car il se prive d’un bien précieux et qu’il détruit parfois plutôt que de s’y relier dans son essence profonde, rien d’étonnant à ce qu’il y est autant de maladies car lorsqu’on est couper de son énergie de vie pour ne voir que ce qui est matériel, on créait une disharmonie, une coupure avec cette essence spirituelle en nous.

    Recontacter le sacré en nous et dans la Nature favorisera en retour des forces de vies et de guérisons.

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