Arjowiggins : les avocats dénoncent des mouvements de fonds illicites de 20 millions..

Nous avons, avec la fermeture du papetier Arjowiggins, perdu la souveraineté de l’impression de nos documents “sécurisés” administratifs et, papier monnaie. 800 salariés vont être licenciés. La gestion de cette entreprise est remise en cause et, des questions se posent sur des mouvements de fonds illégaux de 20 millions d’euros, après que la cessation de paiement ait été connue. Encore des magouilles et des travailleurs à la rue. Partagez ! Volti

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Source RT-France

Des employés d’Arjowiggins, peignent devant leur usine des slogans hostiles au président français de la République et à son gouvernement, le 29 mars 2019 après l’annonce de la liquidation judiciaire de la société et de la fermeture de l’usine de Besse-sur-Braye dans l’ouest de la France.

Les avocats des salariés d’Arjowiggins, dont quelque 800 vont perdre leur emploi, dénoncent «des mouvements de fonds illicites» de plus de 20 millions d’euros. L’Etat est le principal actionnaire du groupe propriétaire d’Arjowiggins.

Dans un courrier daté du 8 avril adressé à Pascal Lebard, PDG du groupe Sequana, propriétaire d’Arjowiggins, les avocats font état de «mouvements de fonds intervenus entre la date de cessation des paiements des deux sociétés [Arjowiggins Papiers Couchés et Le Bourray] et l’ouverture des procédures de redressement judiciaire à leur égard, au bénéfice des société Antalis et Arjowiggins Sourcing [autres filiales du groupe Sequana] pour un montant total supérieur à 20 millions d’euros». 

Or le code de commerce interdit «les paiements intervenus à compter de la date de cessation des paiements lorsque ceux qui ont traité avec le débiteur ont eu connaissance de la cessation des paiements» selon les avocats. 

Pour eux : «Ce pillage organisé de la trésorerie des sociétés Arjowiggins Papiers Couchés et Arjowiggins Le Bourray a gravement entravé la poursuite de l’activité des entreprises à la suite de l’ouverture du redressement judiciaire et irrémédiablement compromis les chances de trouver un repreneur.»

Le tribunal de commerce de Nanterre a prononcé le 29 mars la liquidation judiciaire d’Arjowiggins Papiers Couchés à Bessé-sur-Braye et la cession partielle de l’usine du Bourray, entraînant le licenciement de quelque 800 salariés.

Thomas Hollande, l’un des avocats des salariés, a précisé avoir mis en demeure Pascal Lebard, PDG du groupe Sequana de financer à hauteur de 20 millions d’euros, montant du préjudice présumé, les plans de sauvegarde de l’emploi des deux sociétés.

#Ford écarte la reprise de l’usine de #Blanquefort, 850 emplois menacés

➡️ https://t.co/OD96CNComWpic.twitter.com/5GioOv1aHZ— RT France (@RTenfrancais) 25 février 2019

Dans un second courrier, les représentants du personnel d’Arjowiggins interpellent par ailleurs le directeur général de Bpifrance, actionnaire à 15,4% de Sequana, dont ils dénoncent la «responsabilité flagrante» dans le «désastre» subi.

Ils accusent la banque publique et Sequana d’avoir mis en œuvre «d’un commun accord» une stratégie visant à «vider le groupe de ses outils industriels […] pour se concentrer sur l’activité de distribution exploitée au sein de la branche Antalis».

Ils dénoncent notamment des prêts consentis par Bpifrance à Sequana «à des taux d’intérêts ruineux de 10 à 14%», et relèvent qu’aucune des sommes prêtées n’a servi à financer des investissements sur les sites sarthois. …/….

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Source RT-France

Voir aussi :

«Coup de massue» dans la Sarthe : la liquidation du papetier Arjowiggins condamne 800 emplois

Volti

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