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Charles Sannat pour Insolentiae
Cela s’appelle juridiquement la « réserve héréditaire ». Une expression savante de notaires, pour dire, que même si votre gosse est un sale gosse vous ne pouvez pas le déshériter…
Le dernier sujet à la mode, dans notre pays (et dans un monde) qui survalorise de manière totalement stupide l’individualisme et l’assouvissement de chacune de vos pulsions au moment même où vous les éprouvez, c’est de vous permettre de déshériter totalement vos enfants, alors que pour le moment c’est tout simplement interdit par la loi!
Avant de parler de liberté et d’individualisme, je voulais juste dire qu’être parent, c’est exactement l’inverse, c’est devoir accepter de s’oublier un peu et de s’effacer devant les besoins plus importants d’un petit être en devenir. Cet abandon de soi, cette forme de dépossession est fondamentale dans le cheminement d’un être humain, et c’est sans doute le plus « bel » apport de la parentalité.
C’est une terrible entrave à MA liberté de faire ce que je veux de mon argent.
La dernière charge contre cette législation fiscale est menée par GenerationLibre qui « milite pour la suppression de la réserve héréditaire afin de respecter les dernières volontés de l’individu, réaffirmer le mérite et favoriser la philanthropie ».
Cette attaque en règle est d’un creux intellectuel insondable et d’un niveau philosophique proche du minable érigeant la « liberté individuelle » en dogme et en religion alors qu’il est une évidence, que la liberté connait forcément des limites en toutes choses.
Mieux pour eux, « cette libéralisation permettrait une redistribution spontanée des richesses, affranchies des aléas de la biologie ».
La réserve héréditaire est la part du patrimoine du défunt que la loi oblige à répartir automatiquement au sein de sa famille. De ce fait, elle va à l’encontre des libertés individuelles puisqu’elle viole les dernières volontés du défunt. Elle invite le législateur dans l’intimité des familles pour désigner les bénéficiaires d’un héritage qui n’est pourtant pas le sien.
En outre, elle favorise la reproduction sociale en imposant une transmission linéaire et obligatoire du patrimoine. Cela contribue à perpétuer une société d’héritiers, et de rentiers, puisque le capital ne circule pas et reste entre les mêmes mains familiales génération après génération.
Qu’attendons-nous pour supprimer une disposition de loi qui enfreint la liberté, empêche la récompense du mérite et freine la philanthropie ?
En contraignant la liberté testamentaire, l’État freine également la culture philanthropique en empêchant l’individu de donner la part qu’il souhaite de son patrimoine à une cause plus générale que sa propre famille.
Dans ce rapport, Benoît Morel, notaire, et Maxime Sbaihi, directeur général de GenerationLibre, rappellent les origines de la réserve héréditaire, démontrent qu’elle viole la propriété privée et les dernières volontés, et expliquent comment la supprimer.
Supprimer la réserve héréditaire c’est rétablir la liberté testamentaire, un droit inviolable et absolu qui parachève le droit de propriété. C’est laisser à chacun la possibilité d’utiliser son patrimoine comme il le souhaite et un moyen de lutter contre l’endogamie et les inégalités de patrimoine ».
Source GénérationLibre ici
Voilà ce qu’en disait l’ancien Garde des Sceaux Pascal Clément
C’était une autre époque mes amis, celle de Jacques Chirac Président de la République et de Dominique de Villepin, poète et premier ministre. Une époque où l’on savait encore écrire et où on ne « clashait pas sur twitter ».
Une époque, qui à l’image du Président Chirac, s’éteint doucement.
Pourtant, ce que disait Pascal Clément dans ce rapport du Sénat consacré justement à cette problématique est très juste. Vous verrez également, qu’il y a plus d’arguments intelligents dans ces quelques lignes que dans le rapport creux, vide et idéologue de GenerationLibre.
M. Pascal Clément, garde des sceaux, ministre de la justice, a ainsi souligné devant les députés que :
« La réserve conserve aujourd’hui toute son utilité. Au-delà, elle poursuit un triple objectif. D’abord, elle garantit la solidarité familiale : elle prolonge, dans la succession, l’obligation alimentaire. À l’heure où l’on déplore le recul des solidarités familiales, la réserve est donc essentielle : ceux qui ne bénéficieraient plus de cette solidarité viendraient grossir les rangs de ceux qui en appellent à la solidarité nationale. Ensuite, la réserve héréditaire protège les enfants contre les risques d’un abus d’autorité de leurs ascendants. La liberté de déshériter peut constituer une menace terrible, en permettant aux parents de décider, au-delà du raisonnable, des orientations de vie de leurs enfants. Enfin, la réserve peut permettre de garantir le maintien de certains biens dans la famille. Tous ces arguments justifient pleinement le maintien du principe de la réserve héréditaire. Nos concitoyens y sont très attachés151(*). » Ajoutons que la réserve garantit une égalité minimale entre les héritiers en empêchant que l’un d’entre eux ne soit avantagé au-delà d’un certain montant.
Source rapport du Sénat ici
Je vous aime mes enfants, aussi imparfaits que nous soyons tous!
Je vous aime mes enfants, vous êtes nés de l’amour de votre maman (et pas du parent 1) et de votre papa (pas parent 2 non plus). Nous vous avons voulus très fort, chaque naissance a été pour nous un immense bonheur, nous aimons vous voir grandir, et nous sommes fiers de vous. Vous serez sans doute décevants parfois, vous ne voudrez pas faire ce que nous voulons vous voir faire, nous serons des parents vraisemblablement pénibles ou trop autoritaires, à nos imperfections répondront les vôtres, et l’âge, la maturité et les années passants nous nous comprendrons mieux à la fin.
Viendra le moment, où il faudra laisser définitivement la place. Ce-jour là, nous espérons votre maman et moi, que vous prendrez bien soin de ce que nous vous laisserons et serons bien heureux que cela vous profitent un peu, parce que là où nous irons, nous n’aurons plus besoin de rien.
Pourtant, cette aide matérielle, cette « obligation » alimentaire, ce nécessaire développement des solidarités familiales est dans un monde de plus en plus précaire une évidence.
La solidarité familiale est même le premier des devoirs moraux, et également un devoir légal appelé « obligation alimentaire » et qui fonctionne aussi bien des parents vers les enfants que des enfants… vers les parents ces derniers étant devenus « vieux ».
La réalité? Les plus forts doivent prendre soin des plus faibles. Les plus faibles c’est les enfants et les anciens.
De la même manière, réduire les dépenses de l’Etat c’est évidemment mettre en place les mécanismes juridiques favorisant les solidarités familiales plutôt que la solidarité nationale qui coûte à tous.
Enfin, évidemment, il est important aussi de préserver les enfants des abus d’autorités et d’instituer des « contre-pouvoirs ». La loi en est un.
L’héritage n’est pas un acte inégalitaire. C’est aussi un acte utilitaire.
Au delà des lois, l’héritage ou les donations sont aussi des actes utilitaires. Combattre le société des « héritiers » c’est aussi empêcher la transmission de terres, de maisons et même d’entreprises! Il n’y a rien de plus imbécile. L’Allemagne où 80% des entreprises restent dans les familles alors qu’elles ne sont que 15% en France dispose de beaucoup plus d’entreprises de taille intermédiaire, les ETI qui sont des TPE devenues PME elles même devenues grosses avec toutes les conséquences positives sur l’emploi.
L’héritage n’est pas que financier…
N’en déplaise à GenerationLibre, l’héritage est protéiforme, loin d’être uniquement une somme d’euros sonnants et trébuchants, il est effectivement biologique, génétique même, physique, éducationnel, intellectuel, matériel, sentimental, il est bon et parfois très mauvais et il est au bout du compte, ce que nous en faisons en tant qu’homme libre justement!
Nous sommes la somme de ce que nous ferons de nos héritages!
Nous ne devons pas nier tout cela car nous sommes la somme de ce que nous ferons de toutes nos formes d’héritages.
Pour beaucoup d’entres nous, c’est en réalité là, le combat et le cheminement de toute une vie.
Dépasser nos héritages, c’est une manière de définir le cheminement nécessaire à l’atteinte de bonheur.
Mais revenons à la transmission, nettement plus matérielle.
Quand vous transmettez une maison, vous ne donnez pas seulement un héritage financier ou une valeur vénale.
C’est la maison où j’ai grandi, la maison de mon enfance, c’est mon quartier et à côté, il y a le stade et mon club de foot, il y a mes racines, celle de ma famille et de mon histoire. L’histoire de ma vie.
Ne pas hériter est très triste, au delà de tous les aspects financiers car c’est perdre la mémoire, perdre l’acte de transmission qui est à la base de la transmission du savoir et des connaissances, en un mot, le mécanisme même de l’apprentissage des humains.
L’héritage c’est le lien entre le passé révolu et l’avenir pas encore advenu, c’est la permanence à l’échelle de la vie humaine.
Enfin, il n’y a pas plus triste que d’être de nulle part, d’être un enfant né d’un ovule congelé et d’une paillette de spermatozoïde refroidie à -280° dont l’embryon sera implanté dans l’utérus d’une mère porteuse, et dont le bébé sera donné contre 100 000 dollars à une famille hétéro ou homosexuelle qui a acheté l’ensemble de la prestation. Ce ne sera pour tous ces enfants ni « cool » ni « génial », et ils risquent d’avoir un idée très différentes du « progressisme » à l’âge adulte.
Derrière cette bataille contre la « société de l’héritier », derrière cette lutte qui instrumentalise les principes d’égalités si chers à notre pays et aussi la détestation populaire des « plus riches que soi » se cache la volonté, toujours la même de dissoudre l’homme, d’en faire un être totalement désincarné et détaché de tout, un être nihiliste, matérialiste et individualiste.
Détruire les nations est une étape, mais le plus exquis est la destruction de la famille et du lien d’amour entre des parents et des enfants qui se matérialise aussi avec les héritages.
Les enfants sont notre part d’éternité, c’est pour cela qu’ils méritent mieux qu’une dose de cannabis, et de prendre à leur tour la gestion temporaire des biens laissés par les plus anciens.
Le problème n’est pas ceux qui héritent bien que cela représente un magot de 250 milliards d’euros chaque année que nombreux sont ceux qui voudraient se l’accaparer.
Le véritable sujet est que la génération qui nous suivra puisse disposer des moyens pour aller un peu loin que nous.
Ainsi se développe l’humanité et l’héritage est une nécessité du développement. Il n’y a aucun développement possible sans héritage.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Voir aussi :
Crédit immobilier faut-il emprunter plus ou moins quand les taux sont bas?
Menaces américaines contre la taxe GAFA!
La Chine explose tous les records avec 32 tonnes d’or achetées ces 3 derniers mois.
L’Europe est une conspiration. Philippe de Villiers
Je trouve que les parents devraient pouvoir donner ou non à leurs enfants une part de leur bien si cela leur convient.
Je suis contre cet héritage « forcé ».
j’ai trop vu au cours de ma vie, des enfants qui ne s’occupent absolument pas de leurs parents âgés, qui les laissent plus ou moins dans la misère quand le seul bien est une maison ou un appartement, éventuellement quand un peu d’argent est placé, ou à l’hospice, et ne vont jamais les voir. Ils spéculent sur l’argent qu’ils toucheront une fois le ou les parents décédés.
Mais quelque soit le cas argent placé et/ou logement qui pourra être vendu, le parent dernier survivant peu léguer à qui il veut une part de ses biens, que ce soit pour favoriser un enfant ou une association etc… cela se fait par testament déposé ou non chez le notaire.
Des salauds cela existent partout. Qu’il soit enfant ou parent, un salaud reste un salaud.
Alors, prendre parti dans ces affaires est toujours bien délicat!
Car les salauds aiment jouer les pauvres victimes….surtout en l’absence du bourreau.
Moi ce que je vois, c’est que vous avez aussi croisé beaucoup de vieux grincheux bien stupides.
La solution était pourtant simple. Il suffisait que ces pauvres victimes, de leur propre éducation donnée dépense tout, y compris leur dernière résidence vendue en viager*.
Mais bon, c’est aussi une constante humaine que de rejeter la faute sur autrui.
Mais là, le plus « pitoyable », c’est sur la chair de sa propre chair…
*) Viager= rente mensuelle assurée.
vendre en viager n’est pas si simple que ça, cela dépend beaucoup du bien et de l’endroit où il est placé. Et puis vendre si ce n’est pas en viager pour aller où ? en maison de retraite ? quand on sait comment son traités ceux qui s’y trouvent cela ne donne pas vraiment envie.
Certains restent chez eux le plus longtemps possible mais dans la solitude car ils ont souvent vu partir leurs proches, leurs amis, pour l’autre monde, et le désert s’étend de plus en plus autour d’eux. Pas de coups de fil, le téléphone est muet, pas de visites, ceux qui peuvent encore se déplacer sans trop de problèmes sont considérés comme des favorisés.
Ces gens que j’ai rencontré ne se plaignaient pas pour la plupart, mais j’ai vu les larmes dans leurs yeux et cela fait mal.
Je ne sais pas quel âge tu as Engel, mais prie le ciel de ne jamais être dans ce cas.
J’ai vu et vécu les deux cas.
C’est ainsi que je me garde de prendre parti.
La méchanceté, la manipulation n’ont pas de visage et encore moins d’age.
PS: On peux parfaitement vendre en viager sa résidence et rester y habiter jusqu’à sa mort.
C’est le principe même du viager
Plus vraiment,
Tu peux aussi partir avant et ainsi négocier largement à la hausse la rente.
Ce qui peux permettre(parfois) de trouver son dernier havre de paix. …Et aussi, d’emmerder ses enfants ingrats.
La solitude est terrible. Mais elle n’est pas l’apanage des « vieux ».
Les orphelins par abandon sont là pour nous le rappeler.
Si tu habitais prêt, je serais venu te voir souvenant, car tu sembles être une belle-âme.
Tu m’aurais appris l’homéopathie…
Bien à toi.
http://www.viager-rentable.com/peut-on-louer-un-viager/
J allais rédiger exactement la même phrase…On reste chez soi en viager. Merci de parler de ce l’on connait.
???
C’est triste et je pense pas que cela va aller en s’arrangeant, on peut avoir des parents con mais quand c’est des gens extraordinaire qu’on remuer ciel et terre pour toi je trouve ça triste de les laisser crever seuls. Je me suis occupée de ma mère jusqu’au bout, il n’y avait aucun étirage et si il y avait eu, aucun conflit ne serait né…je trouve ça même étrange un conflit pour ça…
Quand ma mère a passer ses dernier jours à l’hôpital, j’ai vu énormément de gens seuls sans presque aucune visites, des gens d’association venait tenir compagnie c’est pour dire, j’avais demandé si beaucoup de gens mourrais seules dans les hôpitaux, on ma dit « énormément »
Niveau infirmier, trop de taf et pas assez de personnel, ne me connaissant ni d’Adam ni d’Eve, quand je demander des bouteilles d’oxygène ou des chaises roulante pour sortir une personne que je connaissais pas mais qui demander de prendre l’air (sans être entendu, moi dans le couloir j’entendais pourtant) on me disait direct oui et merci
Je me souvient une fois pendant quelque jours ils y avaient plus d’une cinquantaine de Gitans pour une personne en fin de vie et on les insulte de sauvages…
C’est un triste monde le monde humain, alors les petits problèmes d’héritage ils peuvent se le mettre dans le c..
c’est vrai que les Gitans, arabe, noir sont souvent proche de leur parents, leur famille , voir même à leur merci
combien d’enfant arabe travail pour donner tout à leur parent au détriment même de leur propre enfant et d’eux même
l’amour rend aveugle et beaucoup en profite
des Gitans j’en connais un peu et tout n’est pas rose
c’est plus du cas par cas
si les parents et enfant on un respect mutuel et qu’il n’y a aucune préférence les problèmes devrait être limités non
Oui,
mais eux n’ont pas eu la chance d’avoir Mai 68 et toute sa décadence.
Avant, notre société avait du respect pour les anciens, à fortiori ses parents.
« Jouir sans se soucier du lendemain », « Abat les tabous et la morale », « Vive l’enfant roi ».
Des lors « l’ancien » devint « vieux con ».
…Et qui a envie de respecter un vieux con quand on est enfant roi?
Tout n’est pas rose chez tout les humains…
un bon article qui pose beaucoup de questions…
En me faisant l’avocat du diable, je pense que certains héritages doivent être lourds à porter. C’est le « promets-moi que tu…(ne vendra jamais, par exemple) ». le parent engage la vie de son gamin, le verrouille. D’où ensuite une culpabilité potentielle s’il ne fait pas ce qu’il a promis, sur le coup de la maladie ou de l’âge dudit parent.
Sur le plan politique, il est certain que celui qui a pondu cette idée a la vue d’un vautour ! Même s’il est vrai qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté de choisir. Argument peu valable en la matière puisque le politique ne cesse de brimer nos libertés. Il se fout bien de nous redonner la liberté de choisir nos héritiers.
Peut-on associer un héritage au mérite des enfants ? Au devoir qu’ils remplissent ou non envers leurs parents ? Les menaces de déshéritement pourraient amener un gamin, trop attaché aux biens, – et ce quelque soit l’origine de cet attachement – à se faire asservir par un parent pervers narcissique. D’un autre côté, oui, il y a des enfants qui attendent la mort de leurs parents pour hériter.
Le premier héritier est bien souvent l’Etat vu la part qu’il prend sur un héritage, au point que les enfants doivent souvent vendre le bien pour payer les taxes. Alors les états d’âme de Génération Libre pourraient prêter à rire…
Les vautours arrivent !!
Moralité: n’attendez rien, faites ce que vous pouvez, ne vous laissez pas asservir par qui que ce soit, ce cédez pas aux menaces, vivez votre vie sans baver sur le bien d’autrui, parent ou autre, ne vous engagez à rien.
Rien n’arrive par hasard…
Et si le seul but était de casser encore un peu plus la notion de filiation?
…Voir accessoirement supprimer l’abattement et augmenter le prélèvement puisque la réserve morale pluri-millénaires ne serait plus un argument de minoration.
Supprimer la réserve héréditaire serait un désastre , un pas de plus dans la destruction de la famille , cela entrainera de nombreux conflits dans les fratries ,
voir un véritable carnage . Ce sera la loi du plus fort , du plus rusé , du plus manipulateur . Il y a autant de parents à problème que d’enfants à problème … alors , il faut maintenir la réserve héréditaire car on ne peut pas prendre parti puisque , comme le dit avec justesse Engel = la méchanceté , la manipulation n’ont pas de visage et encore moins d’âge .
Sans compter (comme le dit biquette … tous les vautours qui tourneraient ( et tournent déjà, y compris « l’Etat ) »autour des « vieux
je n’est pas osez tu la fait pour moi merci
… Déjà Caen et Abel, pour un plat de lentilles.
@biquette
…J’espère que les jaloux sauront se (re)tenir.
trop compliquer d’avoir un avis les cas sont tellement différents et le système pousse à mettre les anciens dans la solitude ( exemple un parents qui travail d’équipe d’après-midi voit ses enfants 30 min le matin et le soir il dorment déjà )
il y a surement plus de sale situation dans ses cas la que de bonne
PUB…..
https://www.laposte.fr/particulier/veiller-sur-mes-parents
l’héritage sa peu aussi être des dettes
Oui.
D’où l’intérêt de le savoir avant, afin de refuser la succession.
Refuser la succession pour ne pas payer les dettes des parents, c’est une démarche de plus en plus fréquente avec le chômage, les salaires et les retraites de misère, ce qui laisse les petits créanciers dans la panade , par exemple le petit propriétaire du logement dévasté par le parent dépressif ou alcoolique décédé qui ne payait plus ses loyers depuis un ou deux ans et impossible à expulser grâce à la CCAPEX.
L’héritage est ce grand faiseur d’inégalités dès la venue sur terre de l’enfant, héritier né avec une cuiller d’argent dans la bouche avec l’ accès, même sans aucun mérite, au meilleur parcours professionnel par la co-optation, ou enfant de pauvres né pour en baver toute sa vie, relégué malgré ses diplômes dans des emplois minables peu rémunérés puisque sans aucune co-optation possible pour accéder aux postes de pouvoir. La seule issue de l’enfant de pauvre pour s’en sortir dans le piège de la prédestination par la naissance des individus de cette société inégalitaire est la délinquance, l’escroquerie, pour faire de ses enfants des héritiers et rompre la chaîne familiale de la misère .
La suppression de l’héritage par sa transmission systématique au domaine public rendrait la société moins injuste et résoudrait le problème du financement des soins médicaux , des retraites et des allocations pour les plus démunis . Cependant, cela découragerait la classe moyenne qui veut amasser un pécule et un patrimoine pour le transmettre à ses propres enfants .
Très joli, mais l’histoire nous dit que cela ne marche pas.
Tout simplement pour la raison évoquée dans ta dernière phrase :
– « Cependant, cela découragerait la classe moyenne qui veut amasser un pécule et un patrimoine pour le transmettre à ses propres enfants. »
Hé oui…
Afin que l’ensemble de la société puisse être tirer vers le haut, il faut que la classe moyenne* est envie de laisser un monde meilleur pour leurs propres enfants. .
L’inverse étant: »chacun pour sa gueule et dieu pour personne. »
…En clair, presque le monde actuel!
*) La classe moyenne est actuellement le seul réel moteur de notre société. travaillant et payant pour ceux d’en bas et d’en haut….les Gilets-Jaunes.