Après la chaleur torride qui a fait mourir des milliers d’animaux, ce sont des trombes d’eau qui s’abattent sur l’Australie et créent des conditions catastrophiques. Partagez ! Volti
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Auteur Céline Deluzarche pour Futura-Sciences
Alors que le sud du pays vient de connaître une vague de chaleur sans précédent, le nord-est de l’Australie est confronté à une mousson historique. Certaines zones ont reçu l’équivalent d’une année de pluviométrie en quelques jours. Et l’île-continent n’est malheureusement pas un cas isolé.
L’Australie a connu son mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 30 °C, accompagnée d’une sécheresse dévastatrice et de feux de brousse. Un pic de température à 49,5 °C a été relevé le 24 janvier à Port Augusta dans le sud du pays. Mais à présent, c’est le nord-est du pays qui est frappé par des pluies diluviennes. Dans la ville côtière de Townsville, il est tombé 1,8 mètre de pluie en sept jours. Deux personnes sont mortes et plus de 1.000 personnes ont été évacuées, tandis que 11.300 foyers restaient privés d’électricité mardi. Les autorités ont été contraintes lundi d’ouvrir les vannes du barrage de Ross River, au sud de la ville, qui avait atteint 245 % de ses capacités.
Des moussons « jamais vues depuis 100 ans »
Le nord de l’Australie est habitué aux moussons, avec des précipitions annuelles moyennes de l’ordre de 2.000 millimètres. Mais ce seuil a été atteint en à peine quelques jours dans certaines localités. « C’est un évènement qui survient tous les 100 ans », déclarait samedi la première ministre du Queensland, Annastacia Palaszczuk. « Nous n’avons jamais vu autant d’eau de toute notre vie », a déclaré à l’AFP Gabi Elgood, journaliste d’une radio locale. « On croit qu’il ne peut pas y en avoir plus mais la pluie ne s’arrête pas. » Le problème est que la dépression tropicale reste quasi stationnaire, déversant des trombes d’eau sur la région.
Des crocodiles marins et des serpents aperçus dans les rues
À Townsville, des crocodiles marins et des serpents ont été repérés dans les rues inondées, obligeant la police à lancer une mise en garde « ne pas approcher ». …/…
Des records météorologiques battus partout dans le monde
L’Australie est décidément victime de dérèglements climatiques à répétition. La Tasmanie a connu son mois de janvier le plus sec jamais enregistré, avec des « orages secs » à l’origine d’incendies catastrophiques ayant dévoré des forêts millénaires. …/….
Source Futura-Sciences
Voir aussi:
Vague de froid aux États-Unis : les effets inattendus du vortex polaire
La moitié des précipitations d’une année tombe en seulement 12 jours
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Je trouve l’article un peu trompeur, non pas sur les records de précipitations ou de chaleur annoncés, mais dans le contexte de ce pays. Car en fait il pleut beaucoup là ou il a toujours plu beaucoup et il fait très chaud là ou il a toujours fait très chaud :
Pour commencer par la flotte il dit « Le nord de l’Australie est habitué aux moussons ». Ben oui un peu : tout est inondé la moitié de l’année en « temps normal ». Et les 6 autres mois c’est encore tellement gorgé d’eau que vouloir remonter avec un véhicule jusqu’en haut de la pointe Nord Est par exemple revient à se faire une expé Camel Trophy. Les crocodiles marins ou salties sont un danger toute l’année là haut et la baignade n’est autorisée sur aucune plage ou rivière hors filets de protection. Ou a ses risques et périls.
J’ai déjà vu ces périodes de pluie ‘déborder’ de plus de 2 mois du cycle ‘normal’, et même bien équipé c’est infranchissable.
Pour la chaleur, ok ça cogne. C’est le plein été en même temps et qu’est ce qu’on trouve au Nord de Port Augusta ? Oh ben tout plein de déserts dis donc. A commencer par le plus grand et le plus impitoyable : le great sandy desert. Tout pareil que le Sahara à part le nom. Et en partant du Nord comme ça et en descendant jusqu’à Port Augusta on ne fait que traverser différents déserts presque jusqu’à la mer. Je ne pense pas que ces déserts existent parce qu’on a battu un record de chaleur dans le coin il y a deux jours…
A noter qu’on peut aussi avoir le pare brise givré là bas le matin en hiver, mais bon, passons…
Et pour finir, ils ont quoi comme recul sur les observations ? avec leur « jamais vues depuis 100 ans » c’est fallacieux, parce que pour certains coins je ne serais pas surpris qu’ils ne les aient même pas leurs 100 années.
Et puis en y repensant c’est débile de prendre un record de précipitation comme curseur de « dérèglement climatique », la Seine n’a plus dépassée son record de 1910 depuis, doit on en conclure que Paris a connu son paroxysme de « dérèglement climatique » en 1910 ? Si c’est le cas c’est cool, ça veut dire que ça s’arrange en fait!
On note également que placer le curseur sur les 100 dernières années ferait disparaître la fameuse crue ci-dessus : 119 ans! Ou comment établir de nouveaux records : en effaçant les anciens pardi. Pas con.
Merci, c’est pour ce genre de com qui sentent le vécu que j’aime venir ici.
Et merci pour la fleur 😉 C’est un peu mon deuxième pays là bas, 30 ans que j’y suis lié. Et je suis toujours sidéré par l’image qu’en donnent les merdias quand un article est relayé ici (Futura Sciences ou ‘comment penser scientifiquement correct pour les nuls’, enfin amha). En général c’est la grande barrière qui blanchit, là ça change un peu…
En fait c’est un p…n de paradis sur Terre ce pays. La société c’est Babylone, ultra liberal encore plus qu’ici d’accord, pourtant le niveau et la qualité moyenne de vie des gens laisseraient plus d’un gilet jaune sur le cul. Et oui c’est pas du tout les mêmes taxes, ni les mêmes aides non plus c’est vrai. Au moins là bas on te bassine pas toute la journée avec l’Europe, au contraire les gens sont fiers d’être Australiens et n’aspirent à rien d’autre, ça change.
Mais le top du top c’est la Nature, 14 fois grand comme la France je crois et 25M d’habitants seulement, ça laisse encore de la place à la vie sauvage, qui sait un peu se défendre en plus. Mais chut, moins on est de fous plus c’est joli.
Sinon à part que je me suis emmêlé les doigts en comptant la crue centenaire …de 109 ans à Paris, je suis le seul à trouver que c’est peut être un tout petit peu de la propagande de parler de « dérèglement climatique » lorsqu’il pleut beaucoup dans un coin inondé la moitié de chaque année ou qu’il fait très très chaud en plein été aux portes du désert ?
Je te suis (suivre) complètement, j’ai un peu la meme experience avec l’Inde (j’entends plus de conneries que de verites sur ce pays aussi).
Par contre la-bas, ils se plaignent bcp du dérèglement climatique, mais bon y’a deux mille ans, je pense que les gens disaient deja que la mousson déconne (en fait la nature n’en fait qu’a sa tete et c’est clair que nous faisons partie de la nature aussi).