Un complément d’information de Manlio Dinucci sur les raisons pas très médiatisées, de cette crise migratoire qui n’a pas fini de diviser. Et quand on connaît les intérêts en jeu, ce n’est pas demain que ça va cesser. Merci à Françoise G. Volti
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Auteur Manlio Dinucci pour ilmanifesto.it
Des États-Unis à l’Europe, la “crise des migrants” suscite de vives polémiques intérieures et internationales sur les politiques à adopter à propos des flux migratoires. Partout cependant ceux-ci sont représentés selon un cliché qui inverse la réalité : celui des “pays riches” obligés de subir la croissante pression migratoire des “pays pauvres”.
On dissimule ainsi la cause de fond : le système économique qui dans le monde permet à une minorité restreinte d’accumuler de la richesse aux dépens de la majorité croissante, en l’appauvrissant et en provoquant ainsi l’émigration forcée.
Concernant les flux migratoires vers les États-Unis, le cas du Mexique est emblématique. Sa production agricole s’est écroulée quand, avec le Nafta (l’accord nord-américain de “libre” commerce), USA et Canada ont inondé le marché mexicain avec des produits agricoles à bas prix grâce à leurs propres subventions publiques. Des millions de paysans se sont retrouvés sans travail, venant grossir le bassin de main d’oeuvre recrutée dans les maquiladoras : des milliers d’établissements industriels le long de la ligne de frontière en territoire mexicain, possédés ou contrôlés, pour la plupart, par des sociétés étasuniennes, dans lesquels les salaires sont très bas et les droits syndicaux inexistants.
Dans un pays où environ la moitié de la population vit dans la pauvreté, a augmenté la masse de ceux qui cherchent à entrer aux États-Unis. D’où le Mur le long de la frontière avec le Mexique, commencé par le président démocrate Clinton quand en 1994 est entré en vigueur le Nafta, poursuivi par le républicain Bush, renforcé par le démocrate Obama, même mur que le républicain Trump voudrait maintenant compléter sur tous les 3000 Km de frontière.
Concernant les flux migratoires vers l’Europe, est emblématique le cas de l’Afrique. Elle est richissime de matières premières : or, platine, diamants, uranium, coltan, cuivre, pétrole, gaz naturel, bois précieux, cacao, café et de nombreuses autres.
Ces ressources, exploitées par le vieux colonialisme européen avec des méthodes de type esclavagiste, se trouvent aujourd’hui exploitées par le néocolonialisme européen s’appuyant sur des élites africaines au pouvoir, une main d’oeuvre locale à bas coût et un contrôle des marchés intérieurs et internationaux.
Plus de cent compagnies cotées à la Bourse de Londres, britanniques et autres, exploitent dans 37 pays de l’Afrique sub-saharienne des ressources minières d’une valeur de plus de 1000 milliards de dollars.
La France contrôle le système monétaire de 14 ex colonies africaines par le biais du Franc CFA (à l’origine acronyme de “Colonies Françaises d’Afrique”, recyclé en “Communauté Financière Africaine”) : pour conserver la parité avec l’euro, les 14 pays africains doivent verser au Trésor français la moitié de leurs réserves monétaires.
L’État libyen, qui voulait créer une monnaie africaine autonome, a été démoli par la guerre en 2011. En Côte d’Ivoire (aire CFA), des sociétés françaises contrôlent le gros de la commercialisation du cacao, dont le pays est premier producteur mondial : aux petits cultivateurs restent à peine 5% de la valeur du produit final, si bien que la majeure partie vit dans la pauvreté. Ce ne sont que quelques exemples de l’exploitation néo-coloniale du continent.
L’Afrique, présentée comme dépendante de l’aide extérieure, fournit à l’extérieur un paiement net annuel d’environ 58 milliards de dollars. Les conséquences sociales sont dévastatrices. En Afrique sub-saharienne, où la population dépasse le milliard et se compose à 60% d’enfants et jeunes d’âge compris entre 0 et 24 ans, environ les deux tiers des habitants vivent dans la pauvreté et, parmi ceux-ci, environ 40% -c’est-à-dire 400 millions- dans des conditions de pauvreté extrême.
La “crise des migrants” est en réalité la crise d’un système économique et social insoutenable.
Edition de mardi 26 juin 2018 de il manifesto
https://ilmanifesto.it/neocolonialismo-e-crisi-dei-migranti/
Traduit de l’italien par M-A P.
La source originale de cet article est ilmanifesto.itCopyright © Manlio Dinucci, ilmanifesto.it, 2018Source Mondialisation.ca
Les migrants sont attirés par le miroir aux alouettes occidental. La plupart ne fuient pas la guerre mais rêvent de société de consommation. Ils ne sont pas issus des couches les plus miséreuses des pays du tiers-monde mais proviennent des classes moyennes. Ils ont souvent fait des études mais n’ont guère espoir de décrocher un emploi correspondant à leurs souhaits. Les miséreux qui constituent les gros bataillons exploités par le néo-colonialisme ne quitteront jamais leur condition. Les responsables de la situation sont aussi ceux qui organisent l’invasion et orchestrent le chantage affectif visant les européens. Les nuisances qui en découlent sont supportées par les peuples des pays d’accueil et non par l’hyper-classe bien planquée dans ses résidences sécurisées.
ROSSEL
vendredi 22 juin 2018 à 1 h 43 min
1- les migrants proviennent en majorité de pays qui ne sont pas en guerre
2- 80% d’entre eux sont des hommes dans la force de l’âge
3- ils n’appartiennent pas aux classes sociales les plus démunies
4- ils sont musulmans dans 9 cas sur 10
5- bizzarement ni Israël ni les pétro-monarchies ne reçoivent de flots de migrants
6-le cout social de leur prise en charge se fera encore une fois au détriment des contribuables
7-nous sommes parait-il en guerre contre le terrorisme et pourtant il est évident qu’un nombre invérifiable de combattants ont utilisé cette couverture pour s’introduire en Europe. Certains drames passés l’ont prouvé.
8- certaines ONG sont financées par monsieur Soros et travaillent en relation avec les filières mafieuses
9- l’organisation des réseaux est connue des services de renseignements
10- il n’existe donc pas de réelle volonté gouvernementale de les annihiler
11- les peuples européens sont l’objet d’un véritable chantage émotionnel orchestré par les médias du Système
12- la répression et le lynchage médiatique s’abattent sur ceux qui s’opposent à ce que l’on nous présente comme étant inéluctable
13- ceux qui collaborent sont l’objet de toutes les sollicitudes médiatiques (exemple : Cédric Herrou)
14- les milieux artistiques, la presse, le MEDEF,les syndicats, les églises, les partis politiques dans leur écrasante majorité, les gouvernements, les écoles, les médias sont favorables à l’invasion
15- dans le plus grand silence de ceux qui se réclament de la démocratie à géométrie variable, les français ne sont pas consultés
La source ?
Arrêtez de nous prendre pour des crétins et descendez de votre nuage.
Réflexions sur la migration africaine dans une Europe « terre à prendre »
Extrait : « Début juin 2018, à la lecture du rapport sur les IED publié par la CNUCED (CNUCED, World investment Report 2017), nous apprenons qu’en 2017, sur les 2000 milliards (mds) de dollars d’IED mondiaux, l’Afrique n’en recueillit en effet que 60 mds, un volume dérisoire en baisse de 3% par rapport à 2016 (Banque mondiale).
L’Afrique, dans l’ensemble de la globalité de ses 54 pays et de son 1,2 milliard d’habitants a donc reçu presque autant d’IED que Singapour (61,6 mds pour 6 millions d’habitants), et moins que l’Irlande (79,2 mds pour 5 millions d’habitants)…
Voilà qui en dit plus que les longs discours lénifiants sur le devenir de l’Afrique et sur son « développement »… »
https://reseauinternational.net/reflexions-sur-la-migration-africaine-dans-une-europe-terre-a-prendre/
Pipeau !
Le soi-disant « accord européen sur les migrants », c’est du pipeau !
Rien n’est obligatoire !
Rien n’est contraignant !
Tout est basé sur le volontariat de chacun des 28 pays membres de l’Union Européenne !
Lisez bien cet article :
https://www.romandie.com/news/ZOOM-Migrations-ce-que-contient-l-accord-conclu-entre-les-28/932059.rom
Et ce « volontariat » se passe soigneusement de l’avis des indigènes.
Ma femme est africaine et j’ai vécu plusieurs années sur ce continent (entre autres). Je pense donc être un peu au courant des réalités en ce qui concerne l’origine géographique, sociale, religieuse des migrants ainsi que sur leurs motivations. Quant à démontrer que les collabos migrophiles sont les chouchous du Système pendant que ceux qui s’opposent à l’invasion sont persécutés, il n’y a qu’à scruter les médias qui s’en réjouissent.
Vous vous sentez persécuté ?
Pourquoi auriez-vous seul le droit d’avoir une femme africaine ?
Combien de français «de souche» (ha ha ha) rêvent d’en avoir une ?
Vous ne voudriez tout de même pas les en priver..?
Ce que vous venez d’écrire est d’une insondable bêtise.
A côté des pilleurs internes et externes des Républiques, la FrançAfrique veille au grain (video)
https://reseauinternational.net/a-cote-des-pilleurs-internes-et-externes-des-republiques-la-francafrique-veille-au-grain-video/