A la conquête des esprits du plus grand nombre…

Plus besoin de redire que, la fuite en avant consumériste prônée par l’ultra- libéralisme nous emmène droit dans le mur. La décroissance devrait être le projet le plus urgent pour sauver ce qu’il reste des meubles et au lieu de ça, nous assistons à toujours plus de « nouveautés indispensables », via les pubs tv et autres supports sur papier glacé ou panneaux géants, avec la complicité des boulimiques consommateurs irresponsables, pour qui paraître est mieux qu’être. Il va nous falloir de gré ou de force, décroître pour permettre à ceux qui nous suivront de croître. Ce n’est pas demain ou après demain, c’est tout de suite car, il y a urgence et même si cet appel vient de Belgique, nous avons aussi chez nous ceux qui passent à l’acte, contre la surconsommation, course à la réussite sociale, ravages de la pollution et diminution des ressources, ils ont choisi la décroissance, je vous laisse chercher les articles et vidéos qui les mettent en avant…!! Merci Françoise G. Partagez !

La prise de conscience de la nécessité (et des bienfaits) d’arrêter la croissance de la production et de la consommation prend sans cesse de plus en plus d’ampleur. Hélas, ce n’est le cas que pour ceux qui ont les moyens matériels et les compétences culturelles pour consacrer du temps à réfléchir à notre avenir commun. Ce n’est le cas que pour 10 ? 20 ? 30% ? de nos contemporains dans les pays dits développés.

Donc, puisque les dominants néolibéraux vont dans le sens diamétralement opposé et peuvent s’appuyer sur une démocratie déséquilibrée et captée pour perpétuer la fuite en avant productiviste qui menace les équilibres sociaux, environnementaux et même moraux (voir la folie transhumaniste), les partisans de la sobriété et de l’égalité sont quelque peu désespérés. Ceci n’est pas sans lien avec le développement, en grande partie justifié, des craintes d’effondrement civilisationnel incarné dans les thèses de la collapsologie.

Ce n’est pas, comme le disent les collapsologues les plus motivés, une raison pour ne pas se battre et agir, pour retarder/atténuer/empêcher le malheur qui vient (et a commencé à se manifester). C’est le choix fait depuis une décennie par les membres du mpOC et qui porte peu à peu ses fruits. Alors que nous étions isolés et incompris il y a 10 ans, nous sommes aujourd’hui acceptés et parfois même relayés. Nous poursuivons donc cette « croisade » anti-illimitation et pensons que le plus urgent est de convaincre au-delà du petit quart de la société qui accepte la lucidité et ose le courage.

Osons les grands mots : nous et tous ceux qui sont de ’’bonne volonté’’ voulons reconquérir l’hégémonie culturelle aujourd’hui aux mains des puissances d’argent. Pour ce faire, nous sans nier l’utilité de limiter les dégâts en choisissant les moins mauvais au plan de la politique institutionnelle, le mpOC continue à privilégier 2 axes : la contagion dans les esprits grâce à des médias libres et indépendants du capital et les mobilisations citoyennes heureusement toujours plus nombreuses et qui commencent à se mettre en des réseaux transversaux.

A cet égard, nous vous suggérons de découvrir ou de redécouvrir deux média qui sont à la pointe de la diffusion d’une pensée non formatée et de vous intéresser à un événement qui rassemble beaucoup de ceux qui à Bruxelles et environs (le monde…) se mobilisent pour que le mot humanité retrouve du sens.

Le magazine Kairos est clairement celui dont la ligne éditoriale est l’anti-productivisme. Il vient de publier son n°35 qui aborde « le totalitarisme des multinationales et « la sécession des riches ». Bientôt un n° spécial sur l’illimitation, le mal qui ronge nos société.

La coopérative d’édition Pour.press s’adresse, elle, à un public plus large, celui qui n’est pas encore vraiment conscient de la nécessité de modérer la dangereuse accélération que l’on veut nous imposer. Il vient de rénover son site sur lequel paraissent chaque jour des articles qui parfois suivent l’actualité et parfois ont pour objectif de faire comprendre les enjeux politiques centraux de nos sociétés.

– Les 30 juin et 1er juillet, le premier week-end d’été verra s’organiser dans le parc Josaphat à Schaerbeek les Dialogues en humanité, étape bruxelloise d’un processus lancé depuis 15 ans et diffusé dans 60 villes de par le monde. Deux journées d’échanges où les cœurs et l’esprit seront sollicités.

Auteur : http://www.objecteursdecroissance.be/  –

Contact:  info@objecteursdecroissance.be

5 Commentaires

  1. Ca fait plaisir de voir des initiatives. Qu’elles arrivent à leur fin ou non, cela n’est pas très grave. L’important est de participer, d’ouvrir son esprit. Et quand la masse sera prête, le basculement pourra se faire.

    En attendant, oui, il faut lâcher la surconsommation. Car un jour, il nous faudra en arriver là, de gré ou de force. Autant s’y préparer, s’y habituer, y trouver son équilibre.

    Comment faire quand les enfants sont nés avec le téléphone greffé dans le cerveau ? Un jour, je parlais avec un jeune qui prenait son premier poste dans le secteur de la sécurité. Je lui ai parlé de son portable, qu’il avait en permanence à la main. Il a été presque choqué quand je lui ai conseillé de le garder chez lui ou dans sa voiture (qui était ouverte, à côté de lui). Il m’a dit que pour moi, c’était facile. Mais pour « eux »… c’était même impossible !
    Bon, j’ai pris un coup de vieux, mais cela ne fait rien ! L’âge fait que nous ne sommes pas (tous) endoctrinés, intoxiqués, pourris par la surconsommation…

  2. ouais, mais est ce bien compatible avec une monnaie libre qui va pousser à plus de consommation ……que des contradictions dans la tête des moutons de bergerie , qui ne savent plus où donner de la voix pour être en permanence en conflit avec les vilains capitalistes

  3. Quand on aura plus rien certain feront surement comme eux. Les hommes peuvent faire de grande chose en collaborant avec la nature

    Pour se protéger de la famine, ce village c’est transformé en oasis

    https://positivr.fr/village-ethiopie-famine-transformation-oasis/?utm_source=actus_lilo

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