Alors là Charles votre édito est important, c’est la confirmation que cet euro ne peut pas durer ad vitam æternam ! Est-ce que notre ministre de l’économie sera couillu pour tenir tête jusqu’au bout ?? Si l’euro doit disparaître (comme prévu), que ce ne soit pas de façon tragique et brutale, est le mieux que l’on puisse espérer. Le pire étant que l’on s’aplatisse une fois encore devant les allemands, qui ont profité et profitent de leur position dominante. Est-ce un vrai ultimatum ou, la montagne va-t-elle accoucher d’une souris comme nous y sommes habitués depuis trop longtemps hélas ?
L’ultimatum de la France à l’Allemagne, Charles, vous racontez n’importe quoi, ni TF1, ni France 2 et encore moins BFM n’en ont parlé… Vous délirez ! Hélas, non. D’ailleurs, cela ne doit pas vous faire trembler de peur. Ce ne sera pas la fin du monde.
Mais revenons à ce titre qui, encore une fois, n’est pas de moi, mais des très européistes journalistes du site Euractiv. L’ultimatum de la France à l’Allemagne sur l’euro. Sacrée information tout de même, passée (presque) sous silence parce que personne ne sait vraiment comment traiter une telle information.
N’imaginez pas que notre grande presse ne le sache pas, ou ne veuille que vous manipuler. Les choses sont parfois un tout petit peu plus complexes. En l’espèce, on ne vous annoncera pas comme cela la fin de l’euro. Il y aura une forme de travail préparatoire, il faudra que le système se mette d’accord sur la manière de gérer cette fin si elle se passe en bon ordre et pas sous forme d’un effondrement brutal lié à une crise. Dans le cadre d’une annonce, le système médiatique se verra attribuer un rôle qu’il remplira avec efficacité et « responsabilité ».
Ne sachant pas pour le moment quoi faire ou quoi dire, ni quel est son rôle, il est mutique. C’est une réaction parfaitement normale. N’attendez pas autre chose.
Pour autant, ce qui doit advenir adviendra.
Ce qui est inéluctable se produira.Les choses, au bout du compte, sont toujours assez simples. L’euro ne fait pas exception à ces évidences.
Cet article est un article forcément plus long que d’habitude, mais il contient quelques perles dont vous devez absolument prendre connaissance, car cela va venir renforcer vos convictions et vos raisonnements sur ce qu’il convient de faire… ou ne pas ou ne plus faire.
Mal construit, et mal utilisé, il pose désormais nettement plus de problèmes qu’il ne peut apporter de réponses, et comme disait le Général de Gaulle…
« Quand on est couillonné, on dit je suis couillonné et je fous le camp !! »
Et c’est peut-être ce que s’apprêteraient à comprendre et à faire nos mamamouchis nationaux et pour une fois, je dois bien l’avouer que si tel était le cas, j’applaudirais presque des deux mains… Je dis presque, car j’ai (presque) du mal à croire que l’on y arrive enfin…
Laissons la parole à Euractiv, notre « Pravda » européenne pour que vous puissiez juger par vous-mêmes !
« Budget propre ou fin de la zone euro : l’ultimatum de la France à l’Allemagne » (par Aline Robert du site Euractiv donc)
« La zone euro ne survivra pas à l’absence de réforme, assure le ministre de l’Économie français, faisant monter la pression sur l’Allemagne à quelques semaines d’un Conseil européen crucial.
Une longue journée de travail attend les ministres de l’Économie français et allemand, à Berlin, mercredi 16 mai. L’objet, la feuille de route pour la zone euro de demain qui doit être présentée fin juin lors du Conseil européen, est devenu une pomme de discorde entre la France et l’Allemagne. La France tente de jeter tout son poids politique dans la balance, et ce dans un langage de plus en plus cru.
« La zone euro ne résistera pas aux divergences économiques entre ses États-membres. Les différences fiscales sont devenues trop importantes pour une union monétaire », affirmait ainsi le 14 mai Bruno Le Maire, lors d’une rencontre avec des journalistes à Bercy…
Ouaaah… Je n’aurais pas mieux dit. Enfin si, mais là, l’important c’est de participer comme on dit, et de la bouche de notre ministre de l’Économie, ce n’est tout de même pas rien. Ne soyons donc pas trop exigeants !!
« Pour la France, l’urgence de la réforme est dictée par la succession d’alertes électorales qui transfigure l’Europe politique en raison de la montée des forces centripètes. Le Brexit, les élections en Italie et la montée des extrêmes un peu partout devrait, selon l’équipe Macron, entraîner une réaction rapide pour donner des gages aux citoyens. Et ce, avant les élections européennes de 2019, pour se prémunir d’une prochaine crise à laquelle l’euro pourrait ne pas résister »…
Ouaaah… Vous savez l’euro qui est « irréversible » mais qui pourrait quand même ne pas résister…
« C’est maintenant, ou jamais » résume le ministre français, en faisant référence à l’étroite fenêtre de tir qu’il reste : 5 semaines de discussion avant le Conseil européen des 28 et 29 juin. Il sera ensuite trop tard avant l’échéance électorale des européennes, en mai 2019.
Or, les discussions achoppent. « Réveillez-vous ! La France a changé », avait déjà prévenu Emmanuel Macron, le 10 mai à Aix-la-Chapelle, tout en insistant sur le fait qu’ « en Allemagne, il ne peut y avoir un fétichisme perpétuel pour les excédents budgétaires et commerciaux, car ils sont faits aux dépens des autres ».
Ouaaah… En disant cela, Macron n’a pas voulu dire que le bon élève qui travaille bien obtient ses bonnes notes au détriment des autres. Il a dit qu’en économie, et dans une zone monétaire unique et sans mécanisme d’ajustement monétaire, les bons seront encore meilleurs naturellement et les mauvais de plus en plus mauvais… naturellement.
« Une analyse largement partagée par son ministre de l’Économie, qui reconnaît que les efforts de compétitivité représentent le premier lieu de convergence économique, mais qu’ils ne suffiront pas tant l’Allemagne a pris une longueur d’avance. »
Ouaaah… Relisez cet aveu fondamental et essentiel. Les efforts de compétitivité ne suffiront pas. C’est fini, c’est terminé, et c’est ce que je vous explique depuis des années sur les crétineries du type les « chocs de compétitivité », puisque la compétitivité est une chose relative.
Il faut donc soit beaucoup plus d’Europe, soit plus d’Europe du tout !!
« Un sujet sur lequel il n’y a guère de débat de fond : les économistes s’accordent sur le fait que dans une zone monétaire intégrée, les excédents de l’un pèsent sur la capacité des autres à les rattraper, notamment parce que les financements vont en priorité aux profils moins risqués. Un cercle vicieux qui fait que l’Allemagne ne peut qu’améliorer ses performances économiques, en investissant plus et en exportant toujours plus, alors que les autres qui ne peuvent user de l’outil monétaire pour améliorer leur compétitivité ne font que rester à la traîne »…
Eh oui, l’euro c’est, depuis le départ, l’outil de domination des Allemands en Europe. Nous leur avons livré sur un plateau notre soumission économique.
« Je ne ménagerai aucun effort pour parvenir à un accord fin juin pour une feuille de route pour la zone euro », insiste donc Bruno Le Maire, recruté au poste de ministre de l’Économie il y a un an par Emmanuel Macron pour sa germanophonie et germanophilie.
« Est-ce que l’Europe a la volonté politique d’affirmer sa souveraineté, politique, économique, financière ? Notre réponse est un oui massif », affirme-t-il, tout en interrogeant en creux la motivation allemande.
Le ministre insiste aussi sur la nécessaire réforme de la fiscalité internationale, alors que l’Allemagne hésite face à la proposition de la Commission européenne de taxer le chiffre d’affaires de GAFA actuellement en discussion.
« L’Europe est-elle capable de définir elle-même les règles qu’elle croit justes ou efficaces, ou doit-elle attendre pour le faire » interroge le ministre allemand qui refuse « la vassalisation de l’Europe » aux intérêts américains. Un sujet là encore sensible outre-Rhin, dont les exportations sont très dépendantes des États-Unis »…
L’Allemagne a-t-elle intérêt à plus d’Europe ? Non, elle va avoir intérêt à tuer l’euro
Cela va créer de nouvelles fragilités pour un temps chez les plus faibles et permettre à l’Allemagne de gagner encore 10 ans de domination économique de l’Europe, le temps que nous nous remettions de cette terrible tragédie qu’aura été cette aventure monétaire qui ne pouvait pas marcher, comme l’ensemble de toutes les autres unions monétaires de l’histoire de l’humanité qui ont toutes, sans exception, toujours et systématiquement échoué.
Je me souviens. Nous étions en 1997. Et mon projet de fin d’études portait justement sur la mise en place de l’euro et l’histoire des unions monétaires précédentes. Ma conclusion était qu’aucune n’avait jamais fonctionné… et que l’espérance moyenne d’une monnaie est de 18 ans. Une union monétaire moins de 10 ans…
L’enfer est toujours ou presque pavé de bonnes intentions.
L’euro est condamné. L’euro va échouer. J’ai tout un dossier consacré à ce sujet (« Comment survivre à l’€urocalypse » soit le dossier seul ici, soit le dossier avec en plus l’abonnement complet à la lettre STRATÉGIES et tous les dossiers déjà édités ici) pour ceux qui veulent aller plus loin afin de se prémunir et se protéger concrètement.
L’Allemagne essaiera encore de gagner un peu de temps pour profiter de sa rente de situation le plus longtemps possible. Le véritable courage politique pour Macron et sa clique sera de nous sortir de ce guêpier et justement de savoir dire non à l’Allemagne. C’est loin d’être gagné, et tout cela risque d’accoucher de décisions encore mi-chèvre, mi-chou.
Il n’en demeure pas moins que tous ceux qui sont objectifs savent que la situation ne sera pas durable en l’état.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT pour Insolentiae
Et aussi :
- L’Iran propose à la Russie de passer aux cryptomonnaies pour éviter le dollar !
- Les taux montent, montent, montent et krach boum hue !!!
- « Comment l’intelligence artificielle va vous priver de liberté ! », par Larobolution.com
- Jusqu’à 5 hausses de taux envisageables cette année pour la FED !
Le lien de l’article d’Euractiv (c’est mieux 😉 ) : https://www.euractiv.fr/section/economie/news/budget-propre-ou-fin-de-la-zone-euro-lultimatum-de-la-france-a-lallemagne/
Mais l’EURO ça marche !!…oui oui, ça marche !!….avec un peu de fanfreluche et de paillettes champagne, on peut facilement faire prendre des vessies pour des lanternes, des accords politiques foireux pour de saines bases économiques, des billets de monopoly pour du vrai argent…le tout, c’est d’y croire en fermant les yeux et ses petits poings !!….L’EURO est foutu est tout le monde le sait !!
Frontistes, patriotes, souverainistes, nationalistes, identitaires, recommandez ce blog à vos amis(ies) > http://wolf.over-blog.com
L’euro a été créé pour contrer l’évolution du nationalisme en Europe.
Pas de bol, l’extrême droite progresse à chaque élection dans tous les pays européens.
Bientot l’Europe des Nations, celle que ne voulait justement pas les Etats Unis !
L’euro a surtout été une fuite en avant monétaire par des pays comme la France pour ne pas avoir à traiter à bras le corps ses problèmes de gestion économique nationale.
(je sais que la nature de l’argent-dette est en soi un souci majeur, mais elle n’explique pas tout et la mauvaise gestion des budgets est aussi à incriminer).
Plutôt qu’accepter que les déficits à répétition conduisent à une forte inflation très impopulaire auprès des détenteurs de capitaux en liquidités, on a préféré scléroser une vaste zone économique incluant des pays à la gestion plus orthodoxe (Allemagne), en prétendant que le carcan monétaire ainsi institué et son gendarme forceraient une gestion responsable et la limitation de l’inflation.
Grosse erreur : ce n’est pas en se retirant des leviers d’action qu’on aboutit à une gestion responsable, c’est même plutôt le contraire puisque c’est plus difficile de se sortir des impasses. Or les teutons ne sont pas fous, ils n’ont jamais voulu qu’il y ait d’union de transfert, d’eurobonds, de fiscalité européenne, ou de ministre du budget européen : bah ouais, ils ne vont pas payer pour tout le monde, non plus, ça se comprend : chacun son brun.
Du coup ces défauts de gestion qui autrefois auraient été absorbés par l’inflation (ajustement monétaire) le sont maintenant par le déficit et l’endettement.
Bref, d’une monnaie moisie, on est passé à une monnaie pourrie. On n’a fait que repousser l’échéance, en pire.
Tu es en forme aujourd’hui. 😊
Bonjour Mr Gros,
Ouahhh, vous avez la réflexion vachement utile aujourd’hui!
Pas habitué, vous avez mangé quoi, …le cochon indien?
Sinon, excellentissime analyse, à laquelle j’ajouterai :
– « Qui est pris qui croyait prendre ».
Comprendre la dette publique (en quelques minutes)
https://www.youtube.com/watch?v=ZE8xBzcLYRs
LA DETTE n’est pas un problème ! elle ne devrait être que de 20 à 25%, SI la loi giscard pompidou n’avait pas vu le jour en 1974 et repris dans les traités européen.
Certes elle est officiellement de 100% du PIB aujourd’hui,
LA SOLUTION EST SIMPLE:
Retrouver sa souveraineté monétaire,
donc SORTIR DES TRAITES, donc de CETTE europe (Gain 19MDS),
arrêter d’emprunter aux banquIERS, mais a sa banque centrale, la Banque de France. (c’est interdit dans les traités )
Gain de plus de 40 milliard et plus de diktat des banquiers sur la politique Francaise, Faites CELA sinon on augmente votre taux d’emprunt…
Retour POSITIF des finances public, SIMPLE:
Suppression de toutes les niches fiscales Gain env. 80 MDS
Taxation des multinationales (GAFFAS) sur les chiffres d’affaires, Gain env. 80 MDS (c’est interdit dans les traités )
Donc Gain d’environ 220 MDS lorsque les recettes sont actuellement de 245 et les dépenses de 320, donc un déficit de 75 MDS totalement comblé.
Faire une inflation de 5% pendant 10 ans permettrait de réduire la dette a moins de 50% du PIB
(c’est interdit dans les traités, le seul mandat de la BCE est de limiter l’inflation a moins de 2%.
Reste un budget excédentaire d’environ 150 MDS !!!!
Cela permet de:
Baisser les IMPOTS sur les SOCIETES ( passé de 33% à 15 pros 20%)
Baisser les IMPOTS sur les REVENUS ( baisser les tranches de 25%)
Investir dans les économies d’énergie pour réduire nos importations et rééquilibrer notre commerce extérieur.
Investir dans les énergies renouvelables ( algues)
Donc relancer le pouvoir d’achat, les emplois et l’économie et les emplois,
etc, etc
Bref les solutions existent et elles ne sont pas compliquées mais tant que nous sommes prisonniers de ces traités….. ca ne se fera pas.
Ça se tiendrait à peu près si la France était peu dépendante du reste du monde.
Or c’est loin d’être le cas. On a de très importants flux commerciaux, et même une balance commerciale déficitaire (et pas qu’un peu).
Source : https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/02/08/commerce-exterieur-de-la-france-resultats-2017
Si on a une monnaie nationale (par convention, disons le franc) fortement inflationniste (cad qui se dévalue fortement), comment la faire accepter par les pays étrangers comme moyen de paiement des biens et services importés ? Ils n’en voudront pas, tout simplement, et demanderont d’être payés en Dollars US, la monnaie la plus acceptée dans le monde aujourd’hui. Donc prendre le problème par ce bout là nous rendrait en fait plus dépendant des US.
C’est bête, mais pour prendre l’exemple le plus parlant, on a encore besoin de mettre du pétrole dans nos voitures, et des minerais métalliques pour les fabriquer, ce qu’on n’a pas en France.
Donc avant de se lancer dans des réformes monétaires comme celle évoquée, il convient surtout d’assainir la gestion et de retrouver un bilan budgétaire qui soit de nature à rassurer les partenaires commerciaux internationaux quant à la solidité de la nouvelle monnaie.
Or, rien qu’avec un budget de l’État déficitaire de 85,7 Mrds EUR voté pour 2018 (le réel à la fin de 2018 sera certainement supérieur, comme tous les ans), soit 28,6% de déficit (!!), à l’heure actuelle on en est très loin.
Source : https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/documents/ressources_documentaires/documentation_budgetaire/chiffres_cles/Chiffres_cles_budget_Etat_2018.pdf
Double excellentissime analyse, mais comme je suis un pinailleur, je répondrai
à ceci:
– « …on a encore besoin de mettre du pétrole dans nos voitures, et des minerais métalliques pour les fabriquer, ce qu’on n’a pas en France. »
Cela:
– Ceci n’est que le fruit d’une politique et non d’une carence.
Libre à nous de relancer l’exploitation de charbon et de la minette de fer. La France en regorge encore.
Et pour son utilisation, nous savons tous,depuis la 2° GM, que ce n’est pas un problème de transformer du charbon en essence pour véhicules….et encore moins, en GNL et GPL*
PS: et en ce qui concerne la pollution, je tiens à dire que le charbon ne pollue absolument pas plus que le pétrole.
…Et ceci même si des abrutis de pseudos-écolos répètent cette désinformation bien apprise.
….Tout est mensonges et manipulations.
* https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel_liqu%C3%A9fi%C3%A9
et
http://www.rfi.fr/emission/20141230-australie-exporte-premiere-fois-gaz-charbon-liquefie/
Bien à toi.
Certes. Et alors ? Avec des « si »… on peut tout faire.
A l’heure actuelle, c’est l’état des parcs automobile et industriel du pays, et ça ne se change pas d’un claquement de doigts, surtout si la volonté politique et les mentalités n’y sont pas.
Donc il faut composer pragmatiquement avec ce qu’on a dans les faits.
Alors dans les faits, faire comme tout le monde, baisser la culotte et subir.
Et surtout, ne pas oublier de préciser à autrui, qu’il est de bon ton de faire de même.
Puisque « pragmatiquement » résigné est la meilleure solution.
Surtout que la possibilité d’un autre possible, n’est point envisageable.
…J’ai bon là?
Malgré tout au risque de perdre mon temps, je te réaffirme que notre situation actuelle n’est pas le fruit d’une CARENCE incontournable, mais d’un CHOIX TECHNOCRATIQUE non assumé et contraire à l’intérêt général.
La différence est énorme!!!
En ce qui concerne le frein technologique du parc automobile existant. Il est à préciser, qu’un kit de transformation au GPL/GNL est d’un prix faible.
A fortiori s’il était subventionné avec incitation fiscale en prime… et fabriqué en gros volume.
Mais bon, faudrait pas trop bousculer le pékin, de toute évidence.
T’énerve pas, pépère.
On peut changer, se définir un nouvel objectif, je ne l’ai jamais nié. D’ailleurs le monde ne cesse de changer, en permanence : il serait même illusoire de croire qu’on pourrait atteindre un état de stabilité.
Entre le modèle actuel et le nouveau qu’on se serait défini, il y une phase de transition. On ne décide pas que, dès demain, on a rouvert toutes les mines, et qu’on a des usines de traitement du charbon prêtes à l’emploi et le personnel qualifié qui va avec.
Déjà, il faudrait que tout le monde soit d’accord sur ce nouveau modèle (ou au moins la majorité) : rien que ça, c’est pas gagné et ça prend du temps. Ensuite il faut mettre en place les plans, les ressources, le calendrier pour y parvenir : c’est long.
Bref, d’ici à ce qu’on arrive à ce nouveau modèle, on a une transition à gérer, et on part avec ce qu’on a : clairement, on va avoir besoin de pétrole pendant encore de trèèèès nombreuses années. Donc on ne peut pas tout balayer comme ça d’un revers de manche comme tu voudrais le laisser croire.
Donc, en effet, avoir conscience qu’il y a une transition à gérer et que ça nécessite les ressources en vigueur pendant encore un long moment, c’est autrement plus pragmatique que croire que le monde pourrait être mis à jour d’un coup simplement par le chargement d’un nouveau logiciel parce que quelqu’un l’a décidé dans son coin.
Et concernant les boîtiers GPL et autres, puisque tu en parles, c’est comme les reprogrammations de calculateur moteur pour gonfler la puissance ou tourner à l’éthanol E85 : c’est une modification importante des caractéristiques techniques du véhicule. Pour que ça soit homologué, il faut faire une nouvelle réception du véhicule par la DRIRE (dossier technique à l’appui), un nouveau certificat d’immatriculation, et une acceptation par l’assurance : autant dire que ça n’est pas réaliste. Sans ça, c’est complètement illégal. Et la législation en France sur ce point n’est pas près de changer, bien au contraire, elle a plutôt tendance à se durcir.
Bonsoir Gros jeunot,
Ah la jeunesse…
Pépère à simplement dit:
« Ceci n’est que le fruit d’une politique et non d’une carence ».
Le reste,c’est jeunot qui fait son film et m’attribue la vedette.
Bravo pour la belle explication qui fait sens, mais je ne te contrariai pas, vu que je n’ai pas abordé le sujet.
Petite précision supplémentaire, ne pas confondre « frein technologique » et frein administratif, c’est bien aussi…
L’Allemagne n’est pourtant pas l’exemple à suivre ou la championne à rattraper.
Regardons les critères qui déterminent sa santé plus attentivement et nous observerons qu’elle est dysfonctionnelle, peut-être même bipolaire, cette grande Allemagne ; qu’elle laisse ses citoyens sur la touche en nombre toujours plus grand, qu’elle est engagée dans des transactions qui étouffent ses vélléités de résistance et de transparence face à la Chine, aux USA notamment.
Je n’ai pas dit que l’Allemagne était un exemple à suivre. J’ai dit qu’elle faisait preuve d’une plus grande orthodoxie budgétaire que la plupart des pays européens, dont la France.
Ce n’était pas une accusation Gros caillou.
Note que ce commentaire est séparé du précédent. 😊
Une chose est sûr, l’Allemagne(teutonement hégémonique) a toujours une industrie et des excédants, …elle.
à engel
L’Allemagne, favorisée par les directives européennes, n’a aucun mérite à avoir toujours une industrie lourde et des excédents . Quel est le gouvernement français qui a trahi ses compatriotes en obéissant à une directive de l’Union Européenne, concoctée outre-Atlantique, imposant que l’industrie lourde européenne disparaisse totalement de la France et soit concentrée en Allemagne ? Toutes les usines sidérurgiques françaises ont alors été obligées de fermer rapidement . Une usine de Caen venait de s’équiper d’un four ultra-performant pour ses aciers spéciaux réputés dans le monde entier et ses carnets de commandes étaient toujours pleins quand elle a reçu l’ordre de fermer . Au moment de fermer, l’équipe de direction, déprimée par tant d’absurdité, ne savait pas où adresser ses gros clients asiatiques, désolés de ne rien trouver d’équivalent ailleurs à ce moment-là.
Bonsoir Mianne,
Réponse: Principalement des socialistes, avec en tête un certain Mitterrand, Delors…
Mais la fausse droite n’est pas mieux, avec les Giscard, Chirac …
-Cette trahison, j’en suis plus que conscient. D’autant plus qu’en tant que « bon lorrain », J’ai vu et « vécu » la chose in-situ.
– Je me rappelle parfaitement d’un article des années fin 90 lu dans la revue « l’usine nouvelle », qui donnait la France comme premier producteur mondiaux d’acier fin et spéciaux devant les USA ( il me semble, mais ce dernier point, je n’en suis plus certain).
…Depuis les choses ont bien changé.
J’oubliai!
…A ce niveau là, ce n’est plus de la trahison mais du sabotage.
Les pays de l’Union BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et leurs alliés ) sont les victimes, pour la plupart d’entre eux, des sanctions ou de l’embargo américains pour ne pas s’être couchés devant les volontés des USA dans tous les domaines et se font racketter par les tribunaux américains si leurs entreprises, comme le fit la BNP française (10milliards de dollars d’amende), utilisent le dollar américain dans leurs échanges commerciaux avec des pays sanctionnés. Actuellement, l’Iran refuse de vendre son pétrole en dollars américains et accepte l’euro, ainsi que les autres pays de l’énorme Union BRICS.
D’accord pour sortir de l’euro et de ce traité européen qui nous emprisonne et nous nuit, mais il faut trouver de toute urgence une devise internationale de remplacement autre que le dollar américain pour notre commerce international.
Salut
Je suis étonné que Norbert ou Thibaultraa n’aient pas posté cet article relevé l’UPR qui arrive à point nommé:
L’ALLEMAGNE PROPOSE UNE VOIE DE SORTIE DE L’EURO. POUR SE PROTÉGER ELLE-MÊME. = Un article de l’économiste italien Marcello Minenna, traduit par Vincent Brousseau.
ici:
https://www.upr.fr/actualite/france/lallemagne-propose-une-voie-de-sortie-de-leuro-pour-se-proteger-elle-meme-un-article-de-leconomiste-italien-marcello-minenna-traduit-par-vincent-brousseau