Il est grand temps de nous poser la question de « comment s’en sortir ». De plus en plus de monde se rend compte, que tout part en live, plus rien n’est sous contrôle (enfin si, tout est sous le contrôle des exploiteurs, diviser pour mieux régner est leur « crédo »). Si le peuple était éduqué politiquement, nous n’aurions pas les parasites que nous avons, à la tête de ce qu’il reste de notre pays. Lisez et réfléchissez. Vous n’aimez pas la lecture ? Pourtant je vous conseille de lire ce qui suit car, ça contient LA solution. Regardez le Bitcoin, c’est une monnaie anarchiste qui veut ne dépendre ni des banques, ni des états. Le résultât est là, ça monte, ça monte ! Que ce passe t-il quand une monnaie est utilisée par de plus en plus de monde ? Elle s’installe et se consolide.(dixit O.Perrin) D’ailleurs les banksters ne s’y trompent pas, puisqu’ils s’y intéressent et, de plus en plus d’entreprises aussi, c’est bien la preuve que ça fonctionne. Voilà le principe anarchiste, ne dépendre de personne, être solidaires pour le bien de tous. Merci à Résistance 71. Vous pourrez retrouver tous les textes mis en PDF par JBL1960, à télécharger ou imprimer gratuitement. Informez vous et partagez
« Ne faites jamais rien contre votre conscience, même si l’Etat vous le demande. » — Albert Einstein —
« Il est dangereux d’avoir raison en des matières sur lesquelles les autorités ont tort. » — Voltaire —
« Tous les Hommes admettent le droit à la révolution; c’est à dire le droit de refuser l’allégeance au gouvernement et celui de lui résister quand sa tyrannie ou son inefficacité sont grandes et insupportables. » — Henry David Thoreau —
« La puissance financière conspire. » — Abraham Lincoln —
— Crise économique, paupérisation générale, élimination de la classe moyenne, renforcement de l’état policier, érosion des libertés individuelles et collectives, entretien de la peur, renforcement des communautarismes, imposition de dogmes pseudo-scientifiques, encouragement à l’uniformité de la pensée, destruction des acquis sociaux, guerres impérialistes et contre un « terrorisme » plus mythique que réel, asservissement total des états nations à l’oligarchie financière et industrielle, politique du mensonge, avènement de la propagande élitiste contre les peuples, je rêve, je cauchemarde, je me pince, je me réveille… Non, je ne me réveille pas, aïe, ça fait mal… Étais-je éveillé tout ce temps ? Mon éveil n’était il qu’illusion ? Que s’est il donc passé ?… Ou sont passées nos certitudes ?… Comme disait un humoriste célèbre: « Y a t’il une vie avant la mort ? » Pour mieux comprendre ce qu’il nous arrive, faisons un rapide retour historique en arrière; faisons donc un état des lieux évolutif de notre société « démocratique et libérale », essayons de trouver les causes des problèmes actuels de manière logique et sans le paravent propagandiste protecteur des choses acquises et non questionables aussi loin que nos saigneurs et maîtres sont concernés. Analysons les éléments qui nous ont conduit à ce marasme avec le plus d’objectivité possible, hors des sentiers battus de convenance; observons et comprenons pourquoi des systèmes socio-économiques en apparence différents ont tous été des pions dans le jeu des mêmes personnes qui dirigent la manœuvre depuis bien trop longtemps. Ensuite, essayons de voir quelles seraient les solutions envisageables pour résoudre les problèmes qui se posent à nous aujourd’hui tout en traitant les causes et non les symptômes comme c’est devenu si souvent le cas. Pour traiter les causes d’un problème, il faut en avoir une compréhension méthodique, le politico-social a ses règles de fonctionnement, tout comme la mécanique et la biologie. Pour réparer un moteur ou un corps humain défaillants, il faut en comprendre le fonctionnement. La seule différence avec le politico-social, c’est qu’il est bien plus facile de leurrer les gens en ce domaine, car cela prend du temps pour réaliser les effets engendrés. Nous verrons comment les peuples portent les solutions les plus viables en eux-mêmes et comment ils pourraient reprendre la barre du bateau ivre avant qu’il ne soit trop tard.
Voyage au bout de l’espoir d’un naufrage annoncé…
Pour faire un état des lieux précis de nos sociétés sociale-démocrates, il convient à mon sens de se poser et de répondre à la question suivante: Quel est le point commun entre la première guerre mondiale, la révolution russe, la montée des fascismes, l’avènement d’Hitler, la seconde guerre mondiale, le développement de l’URSS stalinienne, l’avènement de Mao et toutes les guerres depuis la seconde guerre mondiale ?
Réponse: Tous ces événements ont été financés et de part et d’autre lorsqu’il s’agit de guerres, par la haute finance internationale. De nombreux ouvrages et essais ont été rédigés à ce sujet, certains sont répertoriés en index. Survolons le débat.
Durant les guerres napoléoniennes déjà, la banque Rotshchild d’Angleterre finançait le Duc de Wellington et les armées de sa « gracieuse »; tandis que la banque Rothschild de France finançait les armées de Napoléon; c’est du reste grâce aux guerres napoléoniennes que la banque Rothschild d’Angleterre a fini par contrôler tout le système financier britannique après l’avoir mis a genoux. La première guerre mondiale a été perpétrée afin de ruiner l’Allemagne vue comme le plus gros rival industriel d’un royaume britannique alors tout puissant. Ruiner l’Allemagne, asservir son peuple, mais pas ruiner l’oligarchie banquière et industrielle, qui devenue vassale par la dette de guerre contractée, a été placée sous dialyse financière par l’autre branche oligarchique du système capitaliste. Un des buts de la première guerre mondiale était aussi d’instaurer la Société des Nations (SDN), qui plus tard deviendra l’ONU. Ces institutions représentent l’évolution de base d’un gouvernement mondial, offrant une structure de gouvernance globale, ouverte aux financements occultes et à la corruption.
Concernant la révolution russe, une remarquable étude du Professeur Antony C Sutton, historien et professeur, chercheur, a l’institut Hoover de l’université de Stanford aux Etats-Unis, publiée en 1974: « Wall Street and the Bolchevik Revolution », a prouvé sans l’ombre d’un doute le financement de la révolution russe de 1917, de Lénine et de Trotsky par des institutions financières directement ou indirectement liées à wall street. Lénine étant financé par des institutions financières allemandes, indirectement liées à l’establishment de wall street; Trotsky étant financé directement par wall street et les filiales de la Chase Bank de Rockefeller. Pourquoi ?… Pourquoi la haute finance capitaliste aiderait elle à financer leur « némésis » communiste ?… Une des raisons essentielles ayant émergé étant de transformer le marché potentiel gigantesque russe en un marché captif et une colonie technologique à être exploitée par une minorité de financiers américains très puissants et les industries multinationales sous leur coupe. Une autre raison était en finançant les bolchéviques, de leur forcer la main a renvoyer l’ascenseur concernant notamment l’exploitation pétrolière que le Tsar avait progressivement retirée à la Standard Oil de Rockefeller (Standard Oil qui est aujourd’hui… Exxon Mobil). Dans les années 1930, wall street et le groupe prédominant Morgan-Rockefeller, ont aidé à bâtir les plans quinquennaux communistes et ils ont continué à développer l’URSS économiquement et militairement par extension, pour le profit d’une infime minorité, comme de coutume.
De la même manière ont été financés les fascismes de Mussolini et la montée d’Hitler. Antony Sutton a écrit en 1976 un autre ouvrage: « Wall Street and the Rise of Hitler » ou il étudie sans équivoque l’interaction financière de wall street et le financement du parti nazi et des ses programmes. Dans un article publie sur ce blog, j’ai déjà expliqué les interactions et le financement des programmes eugénistes nazis par les fondations Rockefeller (http://legauloisdechaine.blog.lemonde.fr/2010/04/06/on-vaccine-on-genocide-bien-lentement-mais-surement/), mais la collusion financière et industrielle entre l’Italie fasciste et surtout l’Allemagne nazie d’avec wall street et les intérêts des banquiers et des industriels, était totale, a tel point que la plus grosse industrie nazie I.G. Farben incluait des participations de groupes de wall street et que cette entité hautement criminelle, liée aux pires exactions eugénistes nazies, a été laissée virtuellement intouchée durant la guerre, démantelée et intégrée en un cartel identique après la guerre.
Depuis le début du XXeme siècle, la propagande est ainsi faite d’ériger une barrière dogmatique et infranchissable entre capitalisme et communisme d’état. Par la peur du « bolchévique dévoreur d’enfants » d’un côté, et la haine d’un capitalisme galopant exploiteur et inégalitaire de l’autre, l’oligarchie a dressé les peuples idéologiquement les uns contre les autres, de même au sein de sociétés répondant à un mode sociétaire identique de démocratie dite « sociale ». Or, quand on prend la peine de gratter la surface du problème, on se rend compte que nous sommes bien loin de cette « réalité » que l’on veut nous imposer. Tout au contraire, l’envers du décor nous donne un aperçu de la réalité au delà du mythe d’antagonisme matraqué aux foules depuis près de cent ans.
L’idéologie du communisme autoritaire d’état ou un parti avant-gardiste, gardien de la révolution, contrôle une phase dite de « dictature du prolétariat » ou le peuple serait en contrôle de sa destinée et de son nouveau paradigme socio-économique tient de l’imposture totale. En effet, en aucun cas le système communiste d’état ne remet en cause les fondements mêmes de la société capitaliste, puisque la société communiste, de facto, continue de vivre dans une économie de marché, basée sur un système monétaire et financier, à la fois sur un plan domestique, et surtout sur un plan d’échanges internationaux. Simplement, de manière purement cosmétique, on a changé de propriétaires. Tant que l’on reste sans conteste dans une économie de marché, ou l’on monétarise les biens et services pour le profit du capital privé ou pour le profit du capital d’état « géré » par une nouvelle caste de privilégiés d’un système dérivé, on reste quoi qu’il en soit dans le même système ou capitalisme libéral et capitalisme communiste ne sont que les deux faces de la même pièce. Dans ce système, sur qui repose le financement et la capitalisation des résultats des produits commerciaux dégagés ? Les banques et les institutions financières internationales. Lénine, Trotsky, Staline, Mao ont systématiquement utilisé la pompe à fric financière de wall street et de la city de Londres pour continuer à exister dans un système universalisé.
En cela, l’opposition idéologique entre les deux mondes n’est que purement propagandiste, dans la mesure ou il était et est toujours vital pour l’oligarchie en contrôle, que les peuples soient persuadés de l’antagonisme inéluctable de la situation et de l’impossibilité d’une réconciliation factuelle de deux idéologies si… disparates et ennemies ! Alors que dans la pratique, la collusion au sommet de la haute finance, de la grosse industrie transnationales avec le politique qu’ils créent et dirigent, est optimale. Les banquiers ont toujours financé les deux côtés de la barrière fictive, et fluctuent les assistances en fonction de leurs intérêts du moment.
De son côté, le capitalisme a suivi plusieurs phases de transformation au cours de l’Histoire. Les idéologies économiques importent peu en fait, les doctrines économiques s’étant succédées plus ou moins rapidement au fil du temps. La phase la plus importante a mon sens est une phase de changement structurel entre un capitalisme certes exploiteur et oppressif de productions de biens et de services, qui s’est orienté petit à petit d’un marché de consommation restrictif (seuls les riches consommaient de manière conséquente et récurrente) vers un marché de consommation plus ouvert sur les populations domestiques. Ce capitalisme était un capitalisme productif, exploiteur et oppresseur toujours, mais qui parvenait à faire tourner les dividendes et profits au sein même du système par le truchement des réinvestissements et de l’expansion des biens ainsi créés. D’un point de vue d’économiste de marché capitaliste: c’était un capitalisme novateur et productif; mais limitatif dans son potentiel de profits.
L’avènement des marchés boursiers et l’ouverture des entreprises a l’investissement privé plus avant, a donné l’opportunité aux ultra-capitalistes de sortir du circuit fermé du marché traditionnel en ouvrant la porte grande a la spéculation sur le marché des changes et des transactions internationales. Les 30 glorieuses de l’après seconde guerre mondiale ont poussé les marchés vers le haut et également vers la dérégulation du marché, devenant « libre », sous l’égide de la doctrine du libéralisme économique dont la sainte trinité est « dérégulation, privatisation et frein des dépenses sociales » selon le pape du marché libre global Milton Friedman de l’université de Chicago. Cette théorie a été endossée le plus naturellement du monde par un capitalisme débridé se gargarisant de succès pour sa classe dominante. Cette doctrine économique, toujours en vigueur aujourd’hui a totalement débridé le capitalisme et l’a rendu incontrôlable… sauf pour ses maîtres du haut du donjon de la haute finance et du corporatisme multinational.
Depuis les années soixante dix l’idéologie du marché libre dérégulé a été connue sous les vocables de « libéralisme », « libre marché », « laissez-faire », « Reaganomics » (du nom de Ronald Reagan qui se déplaçait en permanence avec un exemplaire de la bible friedmanienne « Capitalisme et Liberté »); depuis les années 1990, la doctrine est appelée « néo-libéralisme », « libre-échange » ou simplement de nos jours: « globalisation »… Cette doctrine devenue quasi-religion a créé ce que nous pourrions appeler la corporatocratie, la nouvelle révolution économique de la monté en puissance des grosses industries transnationales travaillant la main dans la main avec les institutions financières multinationales telles que les grandes banques d’affaire, compagnies d’assurance géantes, et des institutions telles que le FMI et la Banque Mondiale. Ceci a eu pour effet immédiat de favoriser la collusion au plus haut niveau des gouvernements, des multinationales industrielles et financières, qui tous travaillent d’arrache-pied a transférer biens et richesses du bas vers le haut de la pyramide et surtout à concentrer ceux-ci en le moins de mains possible de façon à renforcer le contrôle du système de manière plus absolue.
« La promotion du capitalisme a souvent pour résultat de créer un système qui ressemble de beaucoup a la société féodale. » — John Perkins (« Confession d’un assassin économique », 2004) —
Ainsi d’un capitalisme productif, nous sommes passés a un capitalisme improductif, basé sur la spéculation boursière, facilement manipulable; un capitalisme de casino ou les dés sont pipés depuis le départ et ou les grands gagnants sont toujours ceux à qui profitent des délits d’initiés permanents et inhérents au jeu lui-même. La spéculation est également appliquée sur tous les marchés dérivatifs qui foisonnent pour finir de corrompre un système devenu fou à l’image de ses instigateurs. Une autre spéculation dont se servent les banquiers est celle de la dette générée par les états auprès du cartel banquier imprimant la monnaie pour les gouvernements moyennant intérêts; mais aussi la dette contractée par le commun des citoyens. La monétarisation des ces dettes par le biais de la règle dite de la « réserve fractionnelle bancaire » propre à toute banque, mais instituée de manière prédatrice à toutes les banques centrales, a permis au système financier de créer une bulle de la dette faite d’argent qui n’existe pas et n’existera jamais. Bref, le capitalisme financier est basé sur le vol, la déception et une escroquerie faramineuse a l’échelle planétaire. Comme Naomie Klein (auteur de « La Doctrine du Choc », 2007) le dit dans la préface de son ouvrage:
« Le triomphe du capitalisme dérégulé ne marche pas main dans la main avec liberté et démocratie. Je vais démontrer dans ce livre que la forme la plus fondamentale du capitalisme est toujours venue des formes les plus brutales de coercition, infligée au corps collectif politique tout aussi bien qu’aux corps individuels. L’histoire contemporaine du libre-échange mieux compris sous le vocable de montée du corporatisme multinational, a été écrite à travers les thérapies de choc. »
Les membres de la corporatocratie transnationale partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs a long terme, développant en cela un des point les plus importants qui assure la pérennité du système: l’expansion continue, seule garantie de sa force. Cette corporatocratie est le Nouvel Ordre Mondial… Elle correspond à la définition que Mussolini donnait du fascisme: « Le fascisme devrait plutôt s’appeler corporatisme, car il est la fusion de l’état et des grosses entreprises d’une nation ». De fait, la corporatocratie créée par l’application à outrance de la doctrine néo-libérale à l’échelle planétaire est un fascisme supranational, ou les élites de la finance et des grosses industries transnationales dirigeront un monde qu’ils contrôleront dans ses moindres détails par le biais d’un gouvernement mondial qui verra le jour a cet effet.
Le gouvernement mondial que moults corporatocrates (paul warburg, John D. Rockefeller, David Rockefeller, Henry Kissinger, Jimmy Carter, Gerald Ford, Ronald Reagan, George H.W. Bush, Bill Clinton, George W. Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Condoleeza Rice, Madeleine Albright, Margaret Thatcher, Tony Blair, Gordon Brown, Jacques Chirac, Lionel Jospin, Dominique Strauss Kahn, Nicolas Sarkozy, Silvio Berlusconi, Angela Merkel, Van Rumpuy, Ted Turner, Ruppert Murdoch, Bill Gates, George Soros, Warren Buffet, pour n’en citer que quelques uns) appellent de leurs vœux pieux depuis des décennies, commandera l’annihilation de la souveraineté des nations et des peuples. C’est une condition nécessaire et suffisante. Les états ne seront plus que des unités administratives de contrôle et de répression. Afin de faire accepter par les masses la grande métamorphose finale du capitalisme en gouvernement mondial dictatorial, il faut que cela soit graduel pour éviter une radicalisation des foules et une révolution (torpillages sociaux et politiques de l’intérieur des pays qui sont en court à l’heure actuelle partout dans le monde occidental des Etats-Unis à l’Europe), puis qu’un événement de grande importance serve de catalyseur pour rallier les opinions derrière l’idée. Hitler avait utilise l’incendie du Reichtag, les néo-conservateurs globalistes américains ont utilisé le 11 septembre, créé à cet effet; on peut parfaitement supposer que la dégénérescence planifiée de la crise économique en dépression économique mondiale, pire que celle des années 1930, puisse servir de catalyseur pour induire un passage au gouvernement mondial, géré par une banque mondiale fusionnant l’actuelle Banque Mondiale et le FMI et totalement sous contrôle du cartel banquier international, ne laissant aucune chance à tout élan démocratique de représentation de s’exprimer.
Ce schéma de devenir de la société humaine est déjà bien avance dans sa réalisation et l’horreur d’une société orwellienne se profile a l’horizon, les globalistes corporatocrates y travaillent depuis la fin de la première guerre mondiale. Ils sont proches de leur but… La question demeure: les laisseront nous faire ?… Si non, que pouvons nous faire ? Comment pouvons nous lutter et ressaisir le contrôle de nos destinées ?
L’Histoire des civilisations et du monde moderne plus particulièrement n’est qu’une vaste litanie d’hypocrisies les unes après les autres ou en toutes circonstances une infime minorité de privilégiés s’est toujours appropriée par la force ou le droit héréditaire auto-accordé, les biens, richesses et pouvoir qui sont le dû de tous et toutes. La société ne peut vivre de la sorte indéfiniment. Elle doit retourner vers la vérité et le droit réel au bonheur pour tous, ou cesser d’exister purement et simplement. La nature humaine n’est pas faite de la « survie du plus apte », de la « loi du plus fort » et autres théories pseudo-scientifiques issues du malthusianisme et du darwinisme social, doctrines si convenantes pour l’oligarchie en place, qu’on les croirait faites sur mesures pour convaincre les masses du bien fondé de l’oppression et de l’exploitation qu’elles subissent depuis des siècles et des siècles… La nature humaine profonde est faite de coopération et de solidarité, seules qualités qui ont permis à l’humain de survivre, se développer et dans une certaine mesure, à certains moments trop courts de l’histoire, prospérer.
« La propriété c’est le vol. » — Proudhon —
« Il n’y a pas une pensée, une invention, née du passe ou du présent, qui ne soit propriété commune de l’humanité… Les moyens de production étant le patrimoine de l’humanité par action collective, leurs produits doivent être propriété commune. L’appropriation individuelle n’est ni juste, ni utile. Tout appartient à tout le monde…. Personne ne peut s’arroger le droit de s’approprier une seule de ces machines de production et déclarer — Ceci m’appartient, si vous voulez l’utiliser, vous devez me payer une taxe sur chacun des produits — »
— Pierre Kropotkine —
Ceci constitue les fondements même de la société juste et égalitaire sans lesquels la liberté ne peut exister et ne peut être que bafouée. Succinctement la corruption initiale de la société est venue de l’appropriation des biens et richesses par la minorité et de l’exploitation qui s’en est suivie; ainsi que de l’avènement des états-nations, des états « providence » dont le seul but n’a été et n’est que de servir à la préservation des privilèges de la castes des nantis qu’on les appellent familles royales, nobles, aristocrates, élus de la République ou membres de la nomenclature du parti unique dictatorial fasciste ou communiste autoritaire d’état. Tous quoi qu’il en soit, dépendants de la magnanimité de la finance pour exister et régner comme nous l’avons vu précédemment.
De progression en régression, de chamboulements en statu quo, les événements historiques ont amené les peuples occidentaux à un état de néo-servage ou les fonctions du citoyen ont été réduites par la caste dominante à deux fonctions basiques: la fonction électorale, qui n’est que la validation civique et légale du pillage organisé et de l’exploitation d’une caste minoritaire sur la vaste majorité et la fonction fiscale de contribuable, ou l’impôt reste prévalent pour payer si possible, les intérêts de la dette contractée par l’état.
« Le peuple n’a pas plus de voix consultative dans l’Etat qu’avec l’église: son rôle est d’obéir et de croire. » — Proudhon —
Ainsi, pour tenter de résoudre l’impasse sociétaire dans laquelle nous nous trouvons, il nous faut adresser les causes du problème et non les symptômes, comme il est de nos jours si classique d’opérer. Le vote et l’impôt adressent les deux fonctions auxquelles l’oligarchie confine le peuple. Cela simplifie certaines choses dans un premier temps, car ces deux fonctions basiques peuvent parfaitement servir de levier de pression pour les citoyens contre l’oligarchie en place. En édulcorant la problématique, nous nous résumons aux deux piliers de soutien des états capitalistes libéraux dit socio-démocrates. Soit !… Attaquons ces deux piliers pacifiquement par le boycott !
« L’état ne s’adresse jamais intentionnellement à la raison de l’Homme, intellectuelle ou morale, mais seulement à son corps, à ses sens. Il n’est pas armé d’un esprit ou d’une honnêteté supérieur, mais d’une force physique supérieure. Je ne suis pas né pour être contraint… Quand je rencontre un gouvernement qui me dit — La bourse ou la vie — pourquoi me hâterais-je de lui donner mon argent. » — Henry David Thoreau —
Nous touchons ici à une des principales armes pacifiques à la disposition de tous les citoyens, d’abord organisés en groupuscules puis en masse pour faire pression sur un système répressif, exploiteur et devenu intolérable avant que d’être dictatorial dans le plus pur sens du terme; cet outil est la désobéissance civile.
Pour Hannah Arendt, « loin de procéder de la philosophie subjective de quelques individus excentriques la désobéissance civile résulte de la coopération délibérée des membres du groupe tirant précisément leur force de leur capacité d’œuvrer en commun. » Si Thoreau était un individualiste dont la portée morale peut se concevoir collectivement, l’histoire a démontré que les mouvements de désobéissance civile qui ont eu du succès étaient tous collectifs, partis du petit nombre, vers la masse. Quelques exemples historiques célèbres d’efficacité de la désobéissance civile:
- Gandhi et le mouvement indépendantiste indien qui déboucha sur l’indépendance de l’Inde et la fin de l’empire britannique déjà sérieusement plombé il est vrai.
- Le mouvement des droits civiques américains du Dr. Martin Luther King Jr qui déboucha sur la fin des lois ségrégationnistes.
- La révolution de velours tchèque de 1989 qui mit fin à la dictature communiste
- Les mouvements alter-mondialistes qui aujourd’hui luttent contre la globalisation sous toutes ses formes… N’est-ce pas le sujet ?
- Les mouvements d’objection de conscience
La désobéissance civile par définition va à l’encontre des lois. Dans le processus les lois y sont bafouées sur le principe de résistance à une injustice perçue ou comme moyen de pression contre une situation inacceptable déterminée. Citons en exemple les faucheurs de maïs transgénique, qui porte atteinte à la sacro-sainte propriété privée dans un but de préservation sanitaire. Dans le cas qui nous concerne ici, le vote n’étant pas une obligation légale mais un choix citoyen d’y participer, le fait de ne plus voter ne fera encourir aucune sanction potentielle. Il n’en va pas de même pour l’impôt qui lui est régit par la loi, en France en tous les cas (ceci n’étant pas le cas aux Etats-Unis par exemple ou l’impôt sur le revenu des salariés est en fait anticonstitutionnel et constitue un vol ni plus ni moins…).
Nous avons vu que l’abstentionnisme aux dernières élections a pulvérisé certains records, ce qui est déjà très bien. Peut on parler d’un véritable mouvement citoyen ? Peut-être pas encore. L’idéal serait d’atteindre plus de 80% d’abstention sur toutes les élections, élections présidentielles comprises. Cela pourra se produire quand les citoyens auront vraiment réalisé l’obsolescence du système politique laquais (à de très rares exceptions individuelles près) de l’oligarchie financière improductive, prédatrice et exploiteuse. Il est certain qu’une sérieuse prise de conscience s’opère actuellement et que le ras le bol va grandissant. Le boycott du vote à tous les échelons civiques (sauf au sein des syndicats et délégations du travail) est une arme pacifiste, car que penser et comment agir politiquement avec des élus accédant au pouvoir avec moins de 10% des suffrages d’une population défiante ?… La gouvernance deviendra impossible.
Quant à l’impôt, le boycott massif et organisé citoyen de l’impôt sur le revenu aurait des conséquences drastiques sur les fonctions de l’état (que l’oligarchie liquéfie quoi qu’il en soit en privatisant à outrance les services profitables) et aussi sur le flux d’argent vers le système des banques centrales auxquelles les états (c’est à dire les contribuables) sont enchaînés par la dette toujours grandissante… Ne propose t’on pas actuellement aux citoyens, de manière à peine déguisée, de faire rentrer les fonds de retraites dans le trou noir de la finance spéculative ?… Jusqu’où devront ils aller dans le cynisme et l’odieux pour que les autruches sortent enfin la tête du sable ?…
Alors oui refuser de payer l’impôt sur le revenu est punissable par la loi (en France et probablement dans toute l’Europe ou l’oligarchie a mieux vérrouillé le système fiscal qu’aux Etats-Unis), tout acte de désobéissance civile est en fait punissable par la loi, mais ce sont ces actes qui ont souvent fait progresser l’humanité par à-coups conjoncturels politiques et sociaux. Jamais dans l’histoire les nantis et l’oligarchie en contrôle n’ont lâché quoi que ce soit politiquement ou socialement de leur plein gré. S’il n’y avait jamais eu de lutte, nous en serions encore à l’esclavagisme de fait (même si celui-ci existe toujours hélas..), situation dont les parasites du haut de la pyramide se contenteraient fort bien. Bien sûr si quelques citoyens se refusent à payer leur obole ils seront écrasés par le système, qui ne rêve que de clouer les gens au pilori pour l’exemple; la peur du gendarme et de la répression étant généralement suffisante pour garder les moutons dans le droit chemin qu’on leur impose. La répression brutale et l’instauration quasi générale de la torture dans les dictatures dures n’ont pour but qu’un effet psychologique…Celui de générer une peur viscérale à la seule idée de dissidence, voire même d’expression de mécontentement. Mais que faire lorsque l’état doit faire face a des millions de citoyens déterminés à maintenir leur position. Qu’a fait l’empire britannique devant la désobéissance civile du peuple indien ?… Il s’en est allé la queue entre les pattes… Non sans avoir semé la graine de la discorde auparavant, cela est une autre histoire. Que fera l’état devant 5 millions de citoyens faisant la gréve de l’impôt ?… Rien, il ne fera rien… Il ne pourra rien faire, car le nombre est de notre côté. Ce qu’il manque au peuple, c’est cohésion sociale, solidarité et coopération étroite entre ses groupes de membres. L’oligarchie a du reste œuvré à saper la solidarité et la cohésion sociale des peuples en créant la division perpétuelle. En utilisant, perversion ultime, l’injustice sociale inhérente au système, comme arme de division et de zizanie.
Comment retrouver notre cohésion sociale défunte ?… En nous éduquant (prise d’information en dehors de la propagande ambiante), en éduquant nos concitoyens en partageant et faisant circuler l’information idoine; ceci étant déjà la première étape retrouvée d’une cohésion efficace; et en organisant la résistance au système destructeur au sein même de nos communautés de travail, de voisinage, de loisir, et nos réseaux sociaux individuels et collectifs… Fermons la télé, arrêtons les SMS et concentrons nous sur l’essentiel, l’important et l’entr’aide. L’entr’aide est ce qui élève le peuple. Pourquoi croyez-vous que l’oligarchie en place ait passé tant de temps et dépensé tant d’argent pour détruire la cohésion sociale ?… Par nécessité politique, par mesure et principe de survie, car la minorité du pouvoir de l’ombre sait pertinemment que ses membres sont en infériorité numérique de l’ordre de un pour un million dans le monde… et il est important de maintenir le peuple indolent et asservi.
Qu’ y a t’il après la désobéissance civile ? Ou cela mènera t’il ?… A une réforme en profondeur du capitalisme pour une société plus juste ?… Seuls des naïfs invétérés peuvent encore y croire. Comment réformer un système parasitaire devenu si gourmand et tentaculaire, qu’il en est arrivé au stade de tuer son hôte ?… Impossible de plus au sein d’un dogme ou le vol, l’escroquerie et l’exploitation de l’homme par l’homme est de mise pour assurer la pérennité d’une clique d’aristocrates imbus d’eux-mêmes et de pouvoir et qui ne lâchera jamais prise de ses privilèges. Le laminage en règle des acquis sociaux de nos sociétés un par un générera des troubles sociaux, voire des émeutes et une insurrection dans un proche futur. En Europe, ce qui se passe en Grèce est a suivre de manière très, très attentive, car cela constitue le modèle de démolition et de contrôle que nos banquiers si altruistes veulent imposer a l’UE et a ses peuples. Les mettre a genoux pour mieux imposer leur solution finale de la gouvernance mondiale despotique d’une infime minorité.
Y a t’il possibilité de changement radical de société ?… Communément appelée révolution ?… Très probable, si la solidarité populaire prévaut une fois de plus dans l’histoire. Mais la question demeurera toujours: et après ? Que faire ? Quelle société pour le renouveau citoyen ? Un retour à la « démocratie représentative » ?.. vraiment ?… Deux siècles d’aristocratie républicaine n’ont ils pas suffit ? Remplacer les califes déchus par de nouveaux califes et leur donner une fois de plus toutes les cartes pour re-truquer le jeu à leur avantage. Perspective assez idiote n’est il pas considérant le marasme ambiant. Établir la démocratie du peuple, par le peuple et pour le peuple en gardant la structure, mais en fédérant le peuple via un parti unique dont les dirigeants contrôleront la société « pour le bien de tous » ?… Hum… On a déjà vu ça quelque part non ?… La recette de mamie Julienne pour la parfaite dictature facho-communiste autoritaire d’état.
Le fait est que garder la structure étatique et monétaire actuelle ne pourra que mener à terme, aux mêmes échecs que ceux auxquels nous avons fait face dans l’histoire écoulée. Le changement réel de société ne pourra venir à mon sens et à celui de plus en plus de monde, que de l’auto-gestion des peuples en fédérations de communes nationales et internationales, en abolissant les notions obsolètes et génératrices d’inégalités que sont la propriété privée des moyens de production, les institutions financières et étatiques. Une usine n’a pas besoin de patron pour fonctionner, mais un patron ne peut faire tourner son usine sans les ouvriers, idem pour l’agriculture, idem pour l’état. La société a fonctionné et fonctionnera encore sans état, l’état ne peut fonctionner sans la société. Les maîtres manipulateurs ont tellement brouillé les cartes, que nous en sommes arrivés à marcher sur les mains en croyant que nous sommes toujours debout. Le summum de l’illusion, résultat de la manipulation incessante du grand Barnum oligarchique global. Quel que soit le modèle, il faudra que cela soit concerté, car que penser de citoyens mettant à bas un système sans solutions viables de rechange au préalable ? Bref, il nous faut regagner une conscience sociale qui permet la fédération des efforts et des actions par le biais de la solidarité, puis il nous faudra déterminer consciemment et attentivement les options pour le chemin à choisir, dans l’intérêt de tous et toutes, finalement, et non dans celui habituel du consensus de la clique dominante. Une société libertaire préviendra l’émergence des autocrates potentiels et garantira l’émancipation de la société des turpitudes élitistes enfin devenues nulles et non avenues.
« En travaillant a terminer la division entre le maitre et l’esclave, nous travaillons pour le bien-être de tous et toutes. Pour le bonheur de l’humanité entière. » — P. Kropotkine —
Ainsi, nous avons vu que la haute finance internationale depuis plus de cent ans, exerce une main mise de tous les instants sur les fonctions même des états-nations, soient ils d’obédience monarchique, social-démocrate ou des dictatures fascistes et communistes. Que les transformations successives au cours de l’Histoire du capitalisme nous ont amené à un état d’expansionnisme global critique qui phagocyte tout sur son passage. L’élite auto-proclamée dirige nos sociétés vers un effondrement programmé et prépare la dernière métamorphose du monstre hideux en un état fasciste supranational, géré par une minorité de ploutocrates oligarques, et qui éradiquera les souverainetés nationales et populaires comme condition sine qua non de son existence et de sa survie. Les états et les peuples sont de fait amenés progressivement vers une phase de soumission par le chaos économique global, pour lequel la solution toute prête proposée sera: gestion des intérêts financiers et économiques globaux par une entité qui naîtra de la fusion de la banque mondiale et du FMI et utilisant les structures existantes de l’ONU comme base établie et à développer d’une gouvernance mondiale, dont bien entendu aucun des dirigeants ne sera élu par qui que ce soit, et ou régnera l’arbitraire le plus total dans l’esprit de contrôle despotique absolu.
Ceci n’est pas une projection pour le futur, la dernière phase de métamorphose de l’économie mondiale en cet hydre totalitaire absolue est déjà en marche. C’est ce que les « élites » auto-proclamées financières et politiques appellent: le Nouvel Ordre Mondial. Nous vivons en ce moment même une période très similaire à celle de l’entre deux guerres ou la montée des fascismes (Italie, Allemagne, Espagne, Japon) sur fond de dépression économique mondiale, a amené la civilisation au chaos destructeur total, pour le profit toujours de la même minorité exploiteuse et improductive. Nous ne pouvons ignorer les similarités qu’à nos futurs dépends. Est-ce inéluctable ? Non, car il n’y a pas de fatalisme social et politique. Nous avons nos destinées entre nos mains. Nous laisserons nous embarquer dans le jeu des élites eugénistes et arrogantes ? Quelles sont nos options ?
Education par l’étude du mouvement globaliste qui est très bien documenté, prise d’information en dehors des rideaux de fumée propagandistes, assimilation et divulgation de l’information, concertation citoyenne, entr’aide et solidarité, ainsi régénérant enfin une conscience sociale adéquate et nécessaire pour l’action directe par voie de désobéissance civile afin de faire front à la liquéfaction de notre société. Par la suite, le peuple décidera de lui-même de l’orientation politico-sociale à donner pour qu’enfin triomphe le droit au bien-être pour tous, l’égalité, la solidarité, sources réelles de la nature humaine profonde. Aujourd’hui il importe peu des inclinaisons politiques de tout à chacun. C’est le fascisme qu’il faut combattre de nouveau toute affaire cessante. Le clivage « gauche-droite » dont on nous gargarise depuis des générations, n’existe pas; il n’est qu’un leurre pour diviser les peuples, le choix politique proposé est tronqué et obsolète; nous devons voir et agir au-delà des illusions induites par un système dévoyé et falsificateur.
C’est unis et solidaires que nous triompherons de ce nouveau fascisme. A défaut le totalitarisme exacerbé du capitalisme fou précipitera l’Humanité dans sa période la plus noire. Nous ne pourrons jamais dire que nous ne savions pas…
« Les petits actes de résistance à l’autorité, appliqués avec persistance, mènent à de larges mouvements sociaux. Les gens ordinaires sont capables d’actes de courage absolument extraordinaires. Peut-être la chose la plus importante que j’ai apprise dans ma vie est a propos de la démocratie. La démocratie n’est pas notre gouvernement, notre constitution, notre structure légale. Non, le plus souvent ils sont les ennemis de la démocratie. » — Howard Zinn (2002) —
Références bibliographiques:
LIVRES:
“La conquête du pain”, Pierre Kropotkine
“La Désobeissance Civile”, Henry David Thoreau
“La Doctrine du Choc”, Naomi Klein
“Les Confessions d’un Assassin Financier”, John Perkins
“Qu’est-ce que la propriete?”, Pierre Joseph Proudhon
“Que faire du FMI et de la banque mondiale”, ATTAC
“Vive les impôts, des impôts pourquoi ? pour qui ? comment ?”, ATTAC
“La marche irrésistible du nouvel ordre mondial”, Pierre Hillard
“La véritable histoire des Bilderberberg”, Daniel Estulin
“60 questions et 60 réponses sur la dette, le FMI et la banque mondiale”, Eric Toussaint
“La bourse ou la vie: la finance contre les peuples”, Eric Toussaint
“None dare call it conspiracy”, Gary Allen
“The Rockefeller File”, Gary Allen
“The Best Democracy Money can Buy”, Greg Palast
“Tragedy & Hope”, Caroll Quigley
“The Creature of Jekyll Island”, G. Edward Griffin
“Wall Street and the Rise of Hitler”, Antony C Sutton
“Wall Street and the bolshevik revolution”, Antony C Sutton
LIENS ELECTRONIQUES:
http://legauloisdechaine.blog.lemonde.fr/2010/03/17/voter-cest-se-soumettre/
http://www.marianne2.fr/Independantes,-libres-et-scandaleuses-les-banques-centrales_a94190.html
http://www.irnc.org/spip/spip.php?article84
http://www.france.attac.org/spip.php?article7333
http://129.3.20.41/eps/mac/papers/0203/0203005.pdf
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-rothschild-rois-des-banquiers_474046.html
http://kamron.com/none_dare_call_it_conspiracy.htm
http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/picrochole/conspirateurs/conspirateur.htm#9
http://www.cadtm.org/Robert-McNamara-artisan-de-la-mise
http://www.cadtm.org/Le-CADTM-denonce-le-double-langage
http://www.cadtm.org/La-famine-mondiale
http://en.wordpress.com/tag/andrew-gavin-marshall/
Source Résistance71 Publié aussi par Arkébi
L’anarchisme, comme tout les autres groupes multicolores d’idéologies tout aussi colorées, ne font que nourrir la violence. Alors que la seule et unique réponse viable et durable est individuelle et de nature spirituelle, c’est la prise de conscience de ce qui génère la violence, c’est-à-dire notre conditionnement mental, notre perception de la réalité, une meilleure connaissance de soi et de nos filtres et processus cognitifs.
Et le meilleur outil actuel pour s’aider efficacement à accomplir individuellement cette révolution cognitive, c’est la communication non violente. Sous une forme peut-être trop simpliste au goût des drogués de l’intellect, cette approche implique pourtant une connaissance redoutablement précise et profonde du fonctionnement mental chez l’espèce humaine.
Tu ne fais là que véhiculer le poncif habituel qu’anarchie = violence.
Tu oblitères totalement toute la pensée d’un Kropotkine, d’un Landauer qui lui est mort lynché et même d’un Bakounine qui est présenté comme l’un des plus violent, mais toi qui, à raison appelle à se modifier « individuellement » d’abord et spirituellement, oui je te rejoins, méconnais totalement la part spirituelle de Bakounine dans ce texte que j’ai déjà publié, grâce à R71 qui l’a traduit ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/07/21/systeme-du-monde-considerations-sur-la-loi-naturelle-par-michel-bakounine-1870/
C’est d’ailleurs pourquoi R71 m’avait demandée de réaliser ce PDF N° 36 L’Anarchie expliquée à la jeunesse – Mieux comprendre pour mieux agir et pour se défaire de ses idées toutes faites sur l’Anarchie ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/09/pdflanarchiepourlajeunesse.pdf Il fait que 11 pages, c’est écrit en gros, il y a une bibliographie importante, ça devrait pas trop te refiler mal au crâne. Et dans mon billet de présentation je fais référence à Tolstoï, Thoreau ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/09/26/lanarchie-pour-la-jeunesse-en-version-pdf-a-lire-telecharger-etou-simprimer-gratos/ Thoreau est le « père » de la désobéissance civile non violente !
« Et le meilleur outil actuel pour s’aider efficacement à accomplir individuellement cette révolution cognitive, c’est la communication non violente. » Mais absolument, où vois-tu dans un seul de mes textes, de ceux de R71, puisque c’est là leur analyse, et c’est la 1ère sous le nom Résistance71 de juin 2010, où de leurs traductions que l’on appelle à la violence ? C’est même ce que certains me reproche, d’être non-violente, faudrait savoir !
Même lorsqu’ils traduisent Errico Malatesta, on prend la peine, eux comme moi, de préciser qu’il faut oblitérer la proposition de Malatesta : Malatesta, avait la conviction que rien ne pourrait se faire sans une insurrection qui mettra à bas le système. Il fait élire dans le programme de l’UAI en 1920 que « la seule voie qui reste au peuple qui veut s’émanciper est d’opposer la force à la force »… Car cette violence, ni Kropotkine, ni Landauer ne la prônait, jamais… Et encore moins R71 ou mézigue.
Voici ce que j’écris en présentation de cet important PDF sur Malatesta : Résistance71 m’a permis de comprendre la signification, voire la portée réelle de cette nécessité à vaincre l’inertie de départ, d’impulser la poussée primordiale, non violente afin d’enclencher un nouveau paradigme en lien avec les peuples autochtones de tous les continents et selon ce cheminement de pensée ; Prise de conscience individuelle ► prise de conscience collective ► boycott et organisation parallèle ► désobéissance civile ► réorganisation politico-sociale ► changement de paradigme
Je termine en rappelant que ma réflexion tend vers l’anarcho-indigénisme, comme le Pr. Taiaiake Alfred, par exemple, l’explique et l’enseigne à l’Université de Victoria en Colombie Britannique actuellement (PDF N° 22 & 23) aussi lorsque je relaie La Grande Loi de la Paix (PDF N°21) Constitution de la Confédération Iroquoise qui date du 12ème siècle non pour en prôner une quelconque application Per Se, mais pour l’étudier et adapter ce qui peut l’être à nos sociétés actuelles où vois-tu que je fais une communication violente ?
« L’anarchisme, comme tout les autres groupes multicolores d’idéologies tout aussi colorées, ne font que nourrir la violence. » Vraiment ?
La liberté absolue n’existe pas.
Être libre, c’est avant tout dans la tête.
…Mais un minimum tangible est malgré tout requis.
Le bitcoin comme exemple de réussite anarchiste….fallait oser!
« La propriété c’est le vol. » — Proudhon —
…… »et son absence c’est le viol » – Engel-
Pour le reste, le rédacteur est très justement instruit.
Mais il idéalise et met trop « .l’homme collectif » comme Solution au problème
Bien que tout son texte tend à démontrer que les collectifs sont toujours manipulés.
…. »Mais cette fois-ci cela sera pas pareil! »
D’autant plus que « le collectif » n’est qu’un état transitoire. Il ne né que sous fortes pressions extérieures(nécessités adverses impérieuses) et toujours avec un représentant(un leader) à sa tête.
Qu’une des deux conditions vienne à manquer et c’est l’explosion assurée du groupe.
Aucun collectif ne résiste au temps et à l’absence de contraintes.
En clair, l’homme est foncièrement individualiste tout en étant suiveur(besoin d’un idéal incarné figure de la mère ou du père).
Dans ces conditions, espérer un autre comportement providentiel est pure folie…contrarié par 6000 ans d’histoire écrite.
Voici l’analyse aujourd’hui de R71 qu’il faut lire dans son entier ► https://resistance71.wordpress.com/2017/12/12/trump-jerusalem-et-nouvel-ordre-mondial/ et qui contient ce texte de 2010 en lien et dont voici un extrait :
C’est parce que finalement, nous les 99,9% de la population mondiale, sommes tous des colonisés, que nous devons soutenir sans réserve la cause des nations ancestrales opprimées sur tous les continents. C’est parce que nous nous tiendrons debout, main dans la main avec les peuples autochtones des continents, en soutien de leur lutte anti-coloniale, que nous ferons émerger à terme, la seule société humaine qui pourra survivre au marasme de l’usurpation chronique du pouvoir: la société des associations libres, la société de l’esprit unificateur retrouvé dans l’universalité de la complémentarité.
Il nous faut donc comprendre qu’il n’y a pas de solution au sein du système, que ce ne sont pas les luttes de souveraineté qui nous sauveront du marasme, mais la Révolution Sociale qui balaiera tout de l’ancien monde pour y substituer la société des sociétés organique, complémentaire dans sa diversité acceptée de tous. Ne nous trompons pas de combat, nous n’en avons plus les moyens ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/12/12/la-mise-en-echec-du-n-o-m/
Et notamment, leur manifeste politique, et sa conclusion, infirme ton affirmation « espérer un autre comportement providentiel est pure folie…contrarié par 6000 ans d’histoire écrite ! » parce que justement ils sont remontés, jusqu’au Néo-Paléolithique (où des tribus pratiquaient l’esclavage !) pour redescendre au moment où ça a merdé et en déterminer que l’on pouvait modifier la trajectoire néfaste dans laquelle nous sommes en remplaçant l’antagonisme à l’œuvre depuis des millénaires qui, appliqué à différents niveaux de la société empêche l’humanité d’embrasser sa tendance naturelle à la complémentarité, facteur d’unification de la diversité dans un grand Tout socio-politique organique : La société des sociétés.
C’est une proposition non-violente, je le reprécise puisque pour ma part, mon leitmotiv est « sans dieux ni maitre, sans arme ni haine ni violence » je peux difficilement être plus claire, non ?
Bonjour JBL1960,
Dixit:
-« C’est une proposition non-violente, je le reprécise puisque pour ma part, mon leitmotiv est « sans dieux ni maitre, sans arme ni haine ni violence » je peux difficilement être plus claire, non ? »
Tu es très claire.
Malheureusement(car je trouve la réalité triste) je te répondrai, non moins clairement :
– « Sans dieux ni maître… »
est absolument incompatible avec
– « …sans arme ni haine ni violence »
…véritable fantasme d’une « opposition* » non-violente.
Dans la même veine, pourquoi pas:
« Ivresse sans drogue », ou « Non maladie sans hygiène. ».
Oui, belle réalisation de l’élite dirigeante, que d’avoir châtré toute éventuelle opposition frontale populaire !
Persuader le peuple que la non-violence est une arme. Que les mots et le nombre sont plus forts que les chaînes de la violence et ses armes, voilà bien un chose INCROYABLE.
…Bon,depuis l’élite prospère comme jamais et en rigole encore.
PS: Et par pitié ne me parlai pas de Gandhi, ni de Mandella, pas plus que du Dalaï-lama!
*) Sans violence, on ne s’oppose pas, on se soumet.
Fallait oser ? pourtant au départ c’est bien l’idée 🙂
https://openclassrooms.com/courses/comprendre-le-bitcoin-et-la-blockchain/une-breve-histoire-des-crypto-anarchistes
Dans peu de temps ce sera : les crypto-baisés comptez-vous …
M.G.
C’est presque certain. A partir du moment où il y a enrichissement personnel, l’idée même de solidarité et de partage est anéantie. 🙁
Oui évidemment… comme à la base la démocratie républicaine c’était « liberté égalité fraternité. »
C’est le problème et les dérives des bonnes idées, qui finissent par être dévoyées.
Je suis les analyse d’Olivier Perrin, qui dénonce justement des mécanismes. En revanche, je ne suis absolument pas d’accord avec ses propositions. Il ne propose ni plus ni moins d’être à notre tour individualistes en capitalisant, en investissant « notre » argent etc… Ça n’a absolument rien à voir avec la solidarité. C’est uniquement la peur pour soi et l’espoir qu’on va se protéger, soi. Ensuite, celui qui aura réussi a accumuler (souvent puisqu’il en avait déjà plus que les autres à la base) fera bosser les autres en échange de « son » argent. Ça pue du cul.
La Planète est pour tous, il n’y a donc aucune raison pour que certains aient plus que d’autres.
En plus le Bitcoin pollue grave (dépenses énergétiques).
La solidarité c’est: on s’organise pour que chacun aie un toit et à bouffer, indépendamment de ce qu’on a au début (car les 99,9% ne sont pas si homogènes que ça, faut pas déconner).
Moi non plus je ne suis pas forcément d’accord avec O.Perrin, mais c’est en citation par pour adhérer à ses propositions 🙂
« par pour adhérer » ?
Non 🙂 sinon je posterai ses nombreuses propositions pour le « kit »..
Je réagissais sur le « par« .
C’est par grave.
Heu… je veux dire : pas grave.
Je me démène depuis ce matin avec ma carte réseau qui est reconnue par Windows et pas par Linux, j’en ai mis une autre qui est reconnue par Linux et pas par Windows.. Et comme je ne peux pas laisser le blog sans surveillance, j’ai remis l’ancienne carte et vogue la galère avec Windaube… Je réponds vite sans trop voir les fôtes de syntaxe ou d’orthographe. Je me suis améliorée depuis le temps non ? 🙂
J’ose pas sinon plus d’ordi et, celui de secours se connecte quand il veut, ce qui n’est pas idéal pour suivre.. 😉
Le Bitcoin semble de plus en plus l’œuvre de petits malins de l’informatique avides de se constituer rapidement une fortune colossale sur le dos des derniers acheteurs qui se feront plumer à l’explosion de la bulle . La seule « monnaie » anarchiste est l’échange de services, le troc et l’entraide quand l’un des participants est dans le dénuement total . Pour l’instant, nous nous contentons de reconditionner tout ce que nous pouvons, nos adolescents boudent les modes et les marques, s’échangent et reconditionnent d’anciens vêtements à leur manière en y apposant leur propre marque (enviée par leurs copains !!!) et les adultes font de même . Au sein d’associations de quartiers nous avons créé des jardins collectifs, des restaurants associatifs, et multiplions les repas partagés, soirées ciné à 5euros(repas+film). Nous laissons causer et parader dans nos locaux et à la télé les zélus cravatés et leurs potiches, tous renouvelables, qui se ressemblent tous et toutes, avec la satisfaction de faire gagner le moins d’argent possible au système qui les engraisse …pour l’instant. Leurs costumes coûteux, yachts, voitures, énormes demeures, piscines privées ne nous font pas envie. Nous mettons nos savoir-faire en commun pour faire durer nos vieux véhicules et vélos . Nous savons retrousser les manches et répondre collectivement à l’appel à l’aide des amis, y compris contre une injustice. Nous avons aidé un ancien entrepreneur, à la rue depuis trois ans à la suite d’une faillite . Le gouvernement français loge les personnes venues d’ailleurs qui n’ont jamais cotisé mais laisse impitoyablement au froid, dans la rue, sans aucune allocation, les anciens employeurs français qui ont cotisé pendant des dizaines d’années, dès qu’ils ont le malheur de faire faillite.
bravo!
Cette phrase valait bien un encadré tant elle est emplie de bon sens, celui-là même que l’humanité n’arrive toujours pas à s’approprier tellement elle est fascinée par les miroirs aux alouettes …
M.G.
Le Bitcoin a tout simplement remplacer e-gold à une époque ou une money electronique sortait tout les mois…. e-gold a fini par tombé car servant comme le bitcoint aujourd’hui pour les marchés parallèles illégaux.
C’est un état de fait important à noter cette monaie fait avant tout vivre le marché de la drogue, des armes, traffic sexuels …. et personne ne lutte contre bien au contraire on la vend comme l’alternative au système alors qu’elle le nourrit dans ses aspects les plus glauque
Pour moi c’est Gandhi, le meilleur exemple de la résistance non violente, qui obtint l’indépendance de son pays sans verser une goutte de sang . Il avait étudié le droit à Londres et longuement réfléchi à la meilleure méthode de rendre la colonie plus coûteuse que les avantages que l’Angleterre pourrait en tirer. L’Inde produisait le coton, mais c’était l’Angleterre qui le tissait et le revendait à prix d’or à sa colonie . Avec le nombre d’habitants et la longueur des saris, c’était un gain énorme . Gandhi demanda à ses compatriotes de tisser eux-mêmes leurs vêtements . Brutalement, l’Inde n’acheta plus de coton tissé , énorme perte pour l’Angleterre qui interdit la possession de métiers à tisser dans les foyers indiens . Ils continuèrent de tisser sur des métiers clandestins . La taxe sur le commerce du sel n’était plus perçue depuis que Gandhi organisait les marches du sel où les familles allaient s’approvisionner elles-mêmes en sel au bord de l’océan. L’Angleterre ne pouvait plus se permettre d’entretenir des centaines de milliers de fonctionnaires en Inde sans rien y gagner. L’indépendance fut donc accordée .
D’année en année, sous prétexte de lutte contre un terrorisme réel ou fabriqué dans ce but, les cravatés au pouvoir nous privent de toutes nos libertés pour pouvoir gagner plus sur notre dos . Nous devons donc nous arranger pour que ce système se retourne contre eux et qu’il leur coûte plus qu’il ne leur rapporte . La première étape est de prendre conscience du système qu’ils ont mis en place pour nous piéger mentalement et physiquement .
Piégés mentalement ? Nous le sommes bel et bien . Le nombre de moutons conditionnés massés au grand froid pour la mort de Mr Smet en était sans doute un signe . Il n’y avait rien eu pour la mort de notre poète national Brassens, modeste et authentique, resté loin des medias . N’ayant jamais apprécié Mr Smet , chanteur qui ne faisait rien d’original au départ sinon reprendre des tubes de Gene Vincent et d’autres rockers américains, et chanteur pratiquement inconnu dans les pays non francophones, j’étais surprise de l’effet provoqué. Le nombre d’albums qui vont se vendre, de concerts qui se feront chaque année « en souvenir de … », comme pour Cloclo, comme la foule des grand-messes pour les « héros » du foot, montre que toute cette foule hurlante est manipulée par les medias, sous les ordres de la finance mondiale.
Le « cirque » de Noël, du moins sur les affiches ( je ne fréquente plus les grandes surfaces), semble battre son plein comme tous les ans. Encore une manipulation de foule .
Comment déconditionner mentalement cette foule ? Comment nous déconditionner mentalement, même si déjà nous avons jeté notre télé ou la réservons pour passer des enregistrements de bons films?
Faudrait peut-être envisager de changer de « Robin des bois ».
Et en profitez pour regardez à qui profita la pénurie de coton et l’envolé de son prix.
Gandhi fut un avocat passé par l’Afrique du Sud.
Il servira de catalyseur à la décolonisation et à la parcellisation de L’inde.
Cela faisant, il servit les intérêts américains qui œuvraient partout pour une décolonisation mondiale.
Quoi de mieux que le soutien secret aux mouvements d’indépendance qui détruisent de l’intérieur les anciens empires coloniaux concurrents.
Vous pensez sérieusement qu’un véritable opposant non soutenu par une puissance de premier plan aurait pu survivre à une longue et dure incarcération?
..Surtout en ces temps où parler de violence carcérale était tabou et la radio inexistante dans les campagnes!
Cela confirme ce que disait un français dans une vieille émission « apostrophes », et vivant en Inde à l’époque de la mort de Gandhi : on faisait la fête dans les villages car un « faux prophète » venait de mourir…
S’il est vrai que Gandhi est sur bien des points critiquable et contestable, il n’empêche qu’il aura dit, écrit ou tenu des propos qui font sens.
Alors parce qu’on citerait Gandhi on serait, quoi d’abord ?
Je ne suis absolument pas d’accord avec ta dernière affirmation.
C’est d’ailleurs tout le propos de ma publication du jour ; https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/12/14/pour-que-theorie-pratique-soient-complementaires-pour-former-un-tout/
Dans laquelle je propose une lecture en miroir de la dernière interview d’Ilan Pappé, source Chroniques de Palestine, via R71, et Résistance politique : Anarchisme et stratégie via R71 source Groupe J. Déjacque.
Qui précise, entre autres : Enfin, la stratégie insurrectionnelle, davantage politique, impose un rapport de force : manifestation, occupation, sabotage, blocage. Les tactiques utilisées comprennent la destruction matérielle, mais les anarchistes se refusent en principe à blesser ou tuer. […]
Mianne, je l’ai déjà dit sur ce site:
Gandhi n’a PAS obtenu l’indépendance de l’Inde.
Au contraire, il l’a empêché (proposition de Cripps en 1942) et a obtenu plus tard la partition qui a fait plus de tués en un mois que de français morts durant toute la WW2 (pas une goutte de sang donc mais un fleuve oui).
On passe qu’il a laissé mourir sa vieille femme en interdisant une injection de pénicilline (la violence d’une aiguille sur le corps de sa femme agonisant d’une pneumonie à ses pieds).
On oublie qu’il exhortait les anglais à capituler et encourageait les juifs à se livrer eux-mêmes aux mains des nazis.
PS: Réf de ce que je dis « Cette nuit la liberté » ouvrage pourtant-pro Ghandi, + suis de famille indienne et ai passé de longues années dans ce beau pays, que les occidents ne connaissent vraiment pas et tu en es encore la preuve.
Une p’tite dernière rigolote pour la route:
Souvent le « mahatma » Gandhi se forçait…à coucher avec des jeunes filles pubères vierges, à se faire masser nu et à partager sa couche avec une ou plusieurs de ses fidèles. Tout ceci pour éprouver sa virilité.
Non je déconne, c’était officiellement pour tester et « raffermir »… sa volonté de suivre le chemin de l’abstinence sexuelle.
Et en plus, là, …je déconne pas!
Bravo pour ce texte 🙂 vraiment , j’ ai toujours eu sentiment d’avoir compris le mode de fonctionnement de ce monde et vos propos sur ce texte le confirme alors ! MERCI voltigeur
Bonjour,
D’un point de vue général, l’immense crise des besoins humains a pour point de départ le besoin de vérité.
En effet, le mensonge et l’hypocrisie règnent en maître dans nos Sociétés. L’erreur s’est glissée partout qu’elle soit religieuse, philosophique ou scientifique, elle règne en souveraine maîtresse, on l’impose par suggestion social, elle est dans nos mœurs, elle est dans l’enseignement donné à nos Enfants, elle est dans nos institutions. Nous en sommes tellement imprégnés que nous n’en avons plus conscience, nous avons fait de cet état de choses notre état normal.
Le Mal a pris des proportions telles dans le monde, qu’il ne semble pas qu’il puisse progresser encore sans briser tous les rouages de l’organisme physiologique et moral de l’humanité.
Le vol est dans les lois, dans les administrations, dans le commerce, dans les mœurs, le crime est de tous côtés autour de nous, l’injustice est partout.
Par conséquent, pour sortir de cet état de confusion, d’incompréhension et de mal-être généralisée, il y a donc une science à faire, la science des réalités.
Je me permets donc de partager, en toute humilité, le lien ci-dessous, conduisant à mon blog dans lequel différents articles consacrés à l’histoire, aux religions, à la psychologie des hommes et des femmes, ainsi qu’aux Sciences physiques et naturelles, rétablissent les Vérités altérées ou cachées à dessein.
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.fr/
Cordialement.
Extrait : NOS ORIGINES
L’immense essor que l’étude des sciences naturelles a pris semble n’avoir qu’un but : découvrir l’histoire positive de l’évolution de l’homme et des animaux.
Il est dans l’esprit de tous que la solution de cet immense problème ouvrira de nouveaux horizons à la science, que l’histoire définitive du développement primitif sera le premier mot d’une ère scientifique nouvelle.
Cette idée règne depuis longtemps dans l’esprit humain. Elle a été formulée par Socrate lorsqu’il disait aux philosophes qui cherchaient à pénétrer les secrets de la Nature : Avant tout connais-toi toi-même.
L’histoire de l’évolution n’est plus, aujourd’hui, une question philosophique ; elle ne peut plus être traitée autrement que sur le terrain des sciences positives. Les hypothèses n’ont plus de place dans la science. Pour avoir le droit d’appeler l’attention des savants sur une nouvelle doctrine il faut apporter des faits et des preuves ; il est donc indispensable de suivre une méthode rigoureusement scientifique, l’importance de la question ne permet pas qu’il en soit autrement.
Pour que l’histoire de l’évolution soit complète il faut la diviser en trois parties :
La première doit comprendre l’Évolution anatomique, c’est-à-dire l’histologie et la morphologie qui en est la conséquence.
La seconde comprend l’Évolution physiologique, elle s’occupe de l’apparition et du développement des fonctions organiques.
La troisième comprend l’Évolution chimique ; c’est la plus difficile à faire. Pour y arriver il faut suivre pas à pas les combinaisons diverses qui se forment dans le corps vivant aux dépens du protoplasma originaire.
Deux méthodes seulement ont été considérées jusqu’ici comme pouvant être employées pour arriver à faire l’histoire de l’Évolution : l’Embryologie et la Paléontologie. Comme la Vérité est une, il faut forcément que les mêmes données historiques résultent de ces deux ordres de recherches, il faut que l’Évolution, dans ces trois divisions, aboutisse aux mêmes conclusions par la paléontologie et par l’embryologie.
Si, cependant, nous nous trouvions en face de contradictions apparentes, quelle est, de ces deux sciences, celle à laquelle nous devrions accorder le plus de confiance ? C’est, sans aucun doute, l’Embryologie. Le développement de l’ovule est continu et sans lacunes, les données fournies par la paléontologie sont incomplètes. Il faut donc, en dernier lieu, recourir à la méthode infaillible.
De large extraits consacrés à cette nouvelle théorie de l’Évolution de l’homme et des mammifères démontrée par le développement embryonnaire se trouve à l’article « NOS VÉRITABLES ORIGINES ».
Il est conseillé à ceux qui liront cette nouvelle doctrine d’une grande hardiesse parce qu’elle est d’une grande simplicité, et, en général, à ceux qui se livrent à l’étude, si intéressante, de notre origine, de mettre en pratique, dans cette occasion, la méthode de Descartes, de faire table rase, dans leur entendement, de toutes théories existantes, de se mettre dans la situation d’esprit d’un homme qui n’aurait aucune notion des hypothèses émises sur ce sujet et d’examiner, avec cette liberté d’esprit, les diverses phases traversées par l’embryon pour devenir soit un homme soit un animal quelconque, c’est-à-dire de regarder la Nature telle qu’elle est.
La médecine actuelle est basée sur l’étude de la matière.
Une nouvelle médecine fait jour qui remonte au précurseur de la matière, soit l’énergie qui la produit.
La médecine du futur devrait remonter aux sources de l’énergie qui est l’information !
C’est cette médecine là qui nous rendra « immortel » !
L histoire humaine est cyclique, oui nous somme actuellement dans un moyen âge, cependant même si il a duré 1000 ans la dernière fois, le siècle des lumières y a mit fin. Il faut donc dépasser l’obscurantisme et de promouvoir les connaissances dans un premier temps, le reste ce fera tout seul.
L’humanité n’a jamais partagé autant de connaissance que depuis l’ avènement de l’internet mais que va faire l’homme de cette somme de connaissances diverses qu’il n’a jamais eu l’occasion de manipuler ?
Le siècle des lumières n’a pas supprimer l’esclavagisme, il l’a organisé d’une autre façon !