Quand l’argent ne comptait pas : le superbe message d’un Aborigène…

Tellement vrai.

Nous invitant à revenir au sens du partage et du don de soi, Stephen Goldsmith nous rappelle l’époque où l’argent ne faisait pas encore la loi.

Le pouvoir de l’argent nous détourne peu à peu de ce qui compte vraiment. Il modifie notre rapport aux biens matériels et, pire encore, notre rapport aux autres. Tel est le message délivré par Stephen Goldsmith, un aborigène d’Australie qui nous rappelle l’époque où l’argent n’avait encore aucune valeur au sein de son peuple.

Pour Human, le documentaire réalisé par Yann Arthus Bertrand, Stephen Goldmsith, du groupe aborigène Kaurna, avait accepté de partager sa vision du monde et des échanges entre humains. Résultat : un témoignage plein de sagesse, d’intelligence et de bon sens. Regardez :

« Les personnes les plus généreuses que je connais n’ont pas d’argent (…) Avant, le partage était une chose normale. Cela faisait partie de nous-mêmes. »

« Le mot « mien » n’existait pas dans ma culture. On dit « nôtre. » C’est commun, ça nous appartient. Aujourd’hui, c’est « je, » « moi, » « mien. » On ne partage pas, on ne donne pas. On ne fait pas don de soi. Ça nous tue en tant qu’êtres humains, en tant que société, en tant que race. Par race, j’entends la race humaine. »

À méditer…

Auteur Axel Leclerq pour Positivr

23 Commentaires

  1. C’est bien vrai, l’argent ne fait pas tout, franchement si j’était dans un bus avec ce monsieur, je n’hésiterais pas à m’assoir prêt de lui pour discuter des heures. Les aborigènes d’Australie sont riches d’un savoir qui hélas se perd peu à peu et ont tant de choses à nous apprendre, se serait une joie pour moi de partager son histoire.

    Je conseille le livre Marlo Morgan  » Message des hommes vrai au peuple mutant », un périple à travers l’Australie qu’elle partagea pendant des mois avec une tribu Aborigène et cela sans chaussure, ni carte de crédit, ni loyer, ni vêtement, se nourrissant de ce que la nature lui offrait généreusement, une aventure riche d’enseignement qui nous change pour toujours.

    https://www.babelio.com/livres/Morgan-Message-des-hommes-vrais-au-monde-mutant/16606

    • La culture aborigène pour l’immense majorité de ses membres aujourd’hui c’est ça :
      http://i4.photobucket.com/albums/y150/rustynutz69/crackatinni_zps77592f68.jpg~original
      Oui ce sont bien des canettes de bières. J’ai traversé ce pays en long en large et en travers à plusieurs reprises et si tu veux discuter pendant des heures avec eux, bon courage. Le taux d’agressivité monte très vite et sans prévenir. Cette photo est une scène assez classique dans l’Outback, et si tu t’arrêtes, ben en fait tu repars assez vite parce que c’est vraiment glauque, voire franchement malsain.
      Il paraît qu’il reste quelques communautés qui ont réussi à bannir l’alcool, mais où? Même sur Arnhem Plateau, soi disant l’endroit le plus préservé, je sais que ça picole d’un pilote qui les ravitaillait : avion blindé de bière de bas en haut…
      ça casse un mythe, désolé, mais le sort et la réalité des aborigènes aujourd’hui c’est la photo que je montre, certainement pas le bouquin de cette Morgan, qu’elle a reconnu avoir mythoné du début à la fin (je l’ai lu, et je me suis vraiment demandé où elle l’avait trouvée sa communauté… réponse : dans ses rêves).
      Les natifs australiens ont été totalement détruits par l’arrivée des occidentaux. C’est la triste réalité et il me paraît plus important de la souligner que de se réfugier derrière des illusions type le mythe du bon sauvage de Rousseau, qui a décidément la vie dure… Ce monsieur est l’arbre qui cache une forêt qui n’a rien à voir. Ce serait dommage de ne voir que lui, ça ne rend pas justice à son peuple, en nous privant de la vision des conséquences de nos grandes valeurs occidentales.

      • Tout comme les tribus amérindiennes, ravagées par l’alcool, le chômage, plus ou moins confinées dans des réserves où elles servent de « bêtes de foire » pour les touristes. A part quelques grands esprits, qui tentent de maintenir leurs valeurs et traditions… 🙁

      • C’est vrai, et d’ailleurs nos bistros à nous également regorgent de grands philosophes avec qui il fait bon discuter pendant des heures… Mêmes causes mêmes effets?

      • Voilà un autre peuple (menacé) qui était heureux, avant que les gens soit disant civilisé arrive

        « Nous n’aimons pas les gens de votre monde… Ils sont mauvais »

        Jarawa : un peuple au bord de l’extinction, objet de safaris humains

        https://mrmondialisation.org/jarawa-le-peuple-qui-refuse-lextinction-forcee/?utm_source=actus_lilo

      • Nous sommes l’Humanité, le documentaire avec les jarawas

        http://www.youtube.com/watch?v=cp1JnyIHV3c

      • @ bobtail = Quand tu écris « La culture aborigène pour l’immense majorité de ses membres aujourd’hui c’est ça » comme le souligne Volti d’ailleurs, c’est les conséquences de la colonisation sur les peuples autochtones. L’Australie, la Nouvelle Zélande, est exactement sur le même modèle anglo-américano-christo-sioniste du tuer l’indigène/aborigène pour sauver l’homme blanc.

        D’ailleurs les Natifs et Nations premières qui appellent à une décolonisation concertée aujourd’hui sur l’île de la Grande Tortue sont très conscients de cela : Pendant des dizaines de milliers d’années nous avons vécu des ressources naturelles nous entourant. Maintenant, nous vivons une vie artificielle générée par l’entreprise coloniale et nous souffrons de maux fabriqués tels que l’alcoolisme, la dépression sociale, attendant une pitance insalubre avec nos enfants qui pianotent sur des gadgets électroniques totalement ignorants de notre dilemme. Nous sommes devenus insensibles à l’utilisation de notre capacité de vivre selon les instructions naturelles originelles pour vivre selon nos instincts ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/07/10/le-jour-du-jugement-cest-maintenant-par-mohawk-nation-news/
        Et dans ce billet, c’est Sitting Bull qui affirmait : Quand le dernier arbre sera abattu… Alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas.

        Chaque 26 janvier c’est l’Australia Day, le jour de l’invasion, où l’on célèbre la fierté d’être Australien, enfin, d’avoir tuer l’aborigène pour sauver l’homme blanc ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/27/dernier-australia-day/

        Il faut aussi savoir que le programme « d’éducation » dans les Pensionnats pour Indiens dès 1820 aux USA et 1840 au Canada, avait été mis en place pour causer des dégâts corporels et mentaux, les preuves d’archives démontrent que des tortures quotidiennes furent utilisées par toutes les églises gérant les pensionnats pour Indiens incluaient des actes de barbarie Page 25 du contre-rapport de la Commission Vérité & Réconciliation Meurtre Par Décret PDF de 58 pages ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/06/meurtrepardecretversionpdfdu30052017.pdf
        Page 30/31 : « Lorsque les gendarmes de la police montée sont venues et ont délibérément abattu plus de 30 000 de nos chiens de traineaux dans les années 1960, ils ont détruit notre mode de vie nomade en tant que peuple chasseur. Tous nos hommes ont commencé à boire et en même pas 1 génération notre peuple s’est effondré. Après ça, tout le monde s’est mis à la sécu. »
        Ce n’est pas pour rien que l’on est quelques-uns à dire que l’avenir de l’humanité passe par les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales, se tenant debout, main dans la main avec les peuples autochtones de tous les continents pour instaurer l’harmonie de la société des sociétés sur Terre.
        JBL

      • Oui le changement de jour de l’Australia Day est toujours un gros débat dans les media locaux actuellement. Cela divise beaucoup les gens, en plus de les occuper. Les Australiens sont beaucoup plus patriotes que nous en moyenne, et ce jour a une grande importance pour eux. Mais je pense que cela fait plus partie du spectacle de marionnettes pour distraire les gens des vrais problèmes qu’autre chose.

        Beaucoup des Australiens ‘importés’ trouvent injuste de payer pour les crimes de leurs ancêtres, au motif que ce n’est pas eux qui les ont commis. Et beaucoup aussi ont des ancêtres qui n’ont commis aucun crime contre les aborigènes, car tout le monde n’est pas arrivé en même temps.

        Les aborigènes ont eu le même traitement éducatif que tu nous rappelles que les amérindiens à la même période. Mais c’est sûrement par le plus grand des hasards, rien à voir avec une stratégie globale d’éradication des ‘problèmes’. Il y a eu un film australien pas mal sur le sujet il y a quelques années, une gamine coupée de sa famille si je me rappelle un peu, le titre me revient pas par contre.

        Pour en revenir au coup du bus ou personne ne veut s’asseoir à côté de lui, au risque de choquer, je dirais qu’il y a une chance sur 26 millions de tomber sur lui, mais une chance sur deux d’avoir une embrouille avec un autre aborigène que lui. Sincèrement je serais resté debout aussi. Alors rien contre le programme que tu proposes de tous s’unir, mais comme @le veilleur, bon courage. Parce qu’on est plus dans le social que dans le débat philosophique, de mon expérience en tout cas.

      • Vos écrits dénotent une expérience vécue loin des clichés complaisamment véhiculés. Le bon sauvage n’existe pas. Il n’est que la vision fantasmée d’idéalistes avides de légitimer leurs théories fumeuses. Tous les peuples enracinés et non déculturés vivent en harmonie avec leur milieu. Ce qui ne veut pas dire qu’ils baignent dans un paradis terrestre. Les sacrifices, la discrimination sexuelle et sociale, et la hiérarchie ne sont l’exclusive d’aucune société humaine. Codifiées et régulées par des coutumes et des religions (surtout animistes qui intègrent les hommes dans la Nature et ne prétendent pas soumettre la seconde aux premiers), elles sont contenues dans des limites qui créent le cadre indispensable à la cohésion communautaire. Lorsque des moyens techniques étrangers font leur irruption brutale, c’est la dégringolade.L’arrivée de l’électricité dans des sociétés dites « primitives » a fait autant de mal que l’alcool. Tant qu’ils ne disposaient que d’armes de jet ou d’arcs, les amérindiens chassaient par nécessité. Lorsqu’ils ont eu accès aux armes à feux, elle est parfois devenue un jeu. Roger Frison-Roche dans son livre « Peuples chasseurs de l’arctique » le décrit très bien.
        Quand toutes les valeurs spirituelles sont dépréciées, le matérialisme et le mercantilisme s’installent. Ceci est une loi universelle et tous les peuples, y compris ceux d’occident, sont victimes de cet empoisonnement.

    • Bof ! On a vu le film Australia et on n’a vraiment pas envie de partager la culture aborigène. On a bien mieux avec la sagesse biblique et évangélique.

      • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif La bible et les évangiles ? Reveilles toi, indigène !

        http://www.didgeridoo-passion.com/fr

      • Fallait regarder Utopia de John Pilger plutôt ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/01/25/australia-day-jour-de-linvasion/

        François Fillon sur la colonisation, dans « ses » terres de la Sarthe (sic) : “La France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord” Source Marianne. Vous partager bien les mêmes lectures je vois !

        C’est toute la question abordée par Peter d’Errico avec La Déclaration d’Uluru des peuples autochtones et insulaires du détroit de Torres : Les opinions inclusionistes peuvent atténuer les angoisses des colons coloniaux, mais cela a-il un sens pour les peuples autochtones? Et la combinaison de l’idée que les Nations Premières «ne sont pas identiques … aux États» dans «l’esprit fédéral … de l’ordre constitutionnel australien» signifient-il quelque chose de différent de l’effort persistant du colonialisme pour assimiler ce qu’il ne peut pas éradiquer ? Aujourd’hui, les théoriciens autochtones réaffirment la «souveraineté». Mais la question de la définition – «quelle est exactement la souveraineté ?» – persiste. Qu’en soit, et de quelle manière, les peuples autochtones et insulaires du détroit de Torres peuvent intégrer toute forme de souveraineté dans une autodétermination partagée reste une question sans réponse. L’énigme de base reste : comment définissons-nous «le peuple», la communauté et l’identité politique sans invoquer les termes de domination ?
        Que j’ai traduit et analysé dernièrement ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/08/22/la-declaration-duluru-de-peter-derrico-dicmn-traduction-analyse-jbl1960/

        C’est parce que l’Australie suit la même « doctrine » des hommes en jupe que c’est le bordel ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/03/21/la-reponse-de-laustralie-a-la-doctrine-de-la-decouverte-par-steven-newcomb/ et que les Aborigènes d’aujourd’hui comme tous les indigènes sont toujours considérés comme Res Nullus, non humains, inexistants quoi.
        Enfin sauf s’ils sont baptisés et chrétiens, là ils sont justes conquis et subjugués et donc Res Nullus, inexistants quoi…

  2. Il a raison c’est très triste, mais hélas on ne reviendra pas en arrière c’est ainsi que va le monde et la fin d’une « civilisation » qui n’a plus rien de civilisée depuis un bon bout de temps !
    C’est l’ère du chacun pour soi que ce soit dans les familles, entre « amis », entre voisins, partout. Quelques rares cas existent encore où solidarité n’est pas un vain mot, ainsi que partage, mais je me suis rendu compte que cela va souvent dans le même sens et que « l’obligé » doit faire maintes courbettes et ravaler son humiliation afin de ne pas être taxé d’ingrat ou pire se voire abandonné définitivement s’il est dans la peine quelle qu’elle soit.

    Quand j’étais jeune le partage existait partout autour de moi, je le voyais chez les uns et les autres, et pas seulement dans ma famille, et celui qui rendait service refusait d’être remercié disant « mais c’est normal »… il est vrai que la guerre changeait les mentalités et que tout un chacun avait à un moment ou un autre besoin d’un coup de main, cela a perduré encore pendant quelques années, disons à peu près une décennie, puis l’aisance arrivant, les mentalités ont changé et tout été de mal en pis pour arriver à ce que l’on constate aujourd’hui !
    Triste époque !

    • Graine de Piaf,
      c’est un plaisir de te lire lorsque tu parles du temps d’avant! J’aimais écouter mon grand-père qui est né en 1906. Malheureusement, mon grand-père n’est plus, et ce monde d’avant la folie du Capital, il n’en reste quasi plus rien. Mes enfants ne peuvent même pas s’imaginer cet autre temps. Je ne veux pas être une vieille bique qui dit qu’avant c’était mieux pourtant je le pense très fort parce que je l’ai vécu à travers les yeux de mon grand-père et ensuite personnellement, un point c’est tout!

    • On peut se demander si l’abondance ne pervertit pas l’esprit. Lorsque l’on peut s’affranchir des solidarités mutuelles, l’égoïsme et l’indifférence s’installent.

  3. @ LeVeilleur, j’ai ce livre que je trouve superbe, merci d’en avoir parlé ici.
    Ces peuples que la « civilisation » a décimés petit à petit ont beaucoup à nous apprendre, et surtout à nous faire prendre conscience de ce qui est navrant, voire horrible, chez nous… mais il n’y a ni yeux ni oreilles pour voir et écouter…

  4. La prédominance du JE sur le nous est donnée ici mème tous les jours.
    Les deux mots « se fédérer » semblent oubliés face a la méfiance que le système nous inculque dés l’école, et qui se poursuit dans les médias tous les jours.
    Et au final nous avons la démonstration journalière du ‘je râles sur un blog’ et de l’inaction individuelle attentiste des autres.

  5. Cela dit aujourd’hui l’argent compte pour les aborigènes. C’est même un très bon exemple de comment détruire une société. Petite précision, contrairement à ce que beaucoup pensent, les aborigènes ne sont pas un peuple uni par la même langue, la même tradition, le même mode de vie. L’analogie avec les amérindiens est plus pertinente.
    De même qu’aux Amériques, le pouvoir blanc en Australie a commencé par les exterminer, par les parquer, puis enfin, dernière étape, les ‘civiliser’. Ils n’ont eu le droit de vote qu’en 1979 je crois, pour situer.

    Aujourd’hui ils vivent dans l’Outback et le Nord tropical pour l’essentiel, souvent dans des villages préfabriqués par le gouvernement. Quelques uns vivent dans des réserves interdites d’accès au tout venant, comme à Woomera par exemple, devenue réserve aborigène interdite… après que la zone ait servi aux tests atomiques anglais…
    Le gouvernement traite très bien les aborigènes aujourd’hui : programmes scolaires sur mesure pour intégrer leurs ‘élites’ dans le moule scolaire/universitaire où ils n’entendront jamais parler de leurs anciennes traditions, et pognon gratos pour tout le monde quoi qu’il arrive. Les aborigènes ne travaillent pas en Australie, dans rien. Tout leur est payé. Avec le fric ils picolent jusqu’à tomber par terre. C’est banal de voir des communautés tous assis par terre entourés de monceaux de canettes, femmes et gamins pareils. Au début je voyais ça comme une subvention indirecte du gouvernement aux brasseurs australiens. Mais en fait non, c’est le génocide qui se poursuit sous des formes plus vicieuses. Il y a beaucoup de violence entre eux quand ils sont alcoolisés, c’est à dire tout le temps. Ce sont les femmes qui dégustent principalement J’ai cru un moment que les plâtres, bandages et bras en écharpe étaient une coutume vestimentaire chez elles tant il y en a.

    Donc l’argent ils connaissent bien maintenant, et ils font avec, faut pas croire. Avec ça ils ont des 4×4 et des bungalows en plastique climatisés et de la picole à volonté. Ils seraient tous bien incapables aujourd’hui de vivre comme leurs ancêtres le faisaient. Ils sont en perdition et déjà perdus pour la plupart. Et l’Australien moyen bien sûr les déteste pour tout ce fric gratuit auquel lui n’a pas droit.
    Voilà concrètement comment c’est quand l’argent fait la loi, pour faire suite au témoignage de ce monsieur.

    • Votre commentaire me fait penser à ce que j’ai constaté en Nouvelle-Calédonie au sujet des canaques. L’alcoolisme et les violences familiales y sont récurrents. L’assistanat dans lequel ils se complaisent tout en revendiquant une autonomie à géométrie variable selon les circonstances qui les arrangent également. Devenus minoritaires sur leur propre sol, ils n’ont plus aucune légitimité à revendiquer leur indépendance en tant qu’ethnie première occupante des lieux. Pourtant la mise en avant obsessionnelle d’une « Kanaky » fantasmée, et qui est condamnée comme raciste lorsqu’elle est professée par des blancs, y est de plus en plus omniprésente.

  6. @ bob_tail = Peu savent ce qu’est réellement la vie dans une réserve indienne. Patrick O’Strikland a rédigé un important article sur la Réserve Indienne de Pine Ridge près de Sioux Standing Rock d’où était originaire Russell Means d’ailleurs il est paru sur Al Jazeera le 2 novembre 2016, R71 l’a traduit et je l’ai entièrement intégré et mis en perspective dans mon style dans ce billet de blog ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/11/20/changez-tout/

    O’Strickland fait une description pleine et entière : La Réserve de Pine Ridge dans le Dakota du Sud, qui englobe plus de 2,8 millions d’acres, a été créée en 1889, sous le nom de Camp 334, pour les prisonniers de guerre indigènes que les colons blancs ont poussé vers l’ouest à travers le continent nord-américain… Tout comme les réserves amérindiennes à travers les États-Unis, la communauté autochtone de 38 000 personnes est déconnectée des circuits économique de l’État et n’a pas été touchée par le développement. Une des plus démunies de ces réserves, Pine Ridge, est affectée par un taux de chômage de 80 à 90%, avec un revenu moyen par personne de 4000 dollars par an d’après l’étude réalisée en 2007 par l’ONG Re-Member.

    Voilà bien pourquoi Kahentinetha de Mohawk Nation News, que je traduis ainsi que R71 et que je relais a affirmé, il y a peu, qu’AMERIGO (Vespucci) DOIT PARTIR ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/08/24/amerigo-doit-partir-par-mohawk-nation-news-traduit-et-complete-par-jbl/

    C’est bien l’esprit de l’homme blanc, de surcroit chrétien, qui veut dominer le monde en affirmant que l’homme qui n’est pas blanc est inférieur qui doit partir, ceux qui se tiendront debout aux côtés des Natifs et Nations premières et pour qui l’argent n’a aucune importance et aucune valeur, peuvent rester sur leurs terres, celles des Natifs, car ils ne l’ont jamais cédés : JAMAIS ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/08/28/les-scouts-de-lamerique-par-mohawk-nation-news-via-r71-mon-grain-de-sel/

    • L’esprit de domination n’a rien de spécifique à telle ou telle ethnie. Les amérindiens, papous et autres zoulous n’ont pas attendus l’arrivée de l’homme blanc pour s’entre massacrer et se réduire en esclavage. Trop de gens mal dans leur peau vont chercher ailleurs des modèles tous merveilleux pourvu qu’ils soient exotiques. Le problème est que ces bons samaritains exportent leurs complexes à la semelle de leurs souliers dans les populations où ils sévissent. Ces dernières souvent autrement plus lucides ont compris l’intérêt de la situation et donnent dans une spiritualité de bazar destinée à apporter aux naïfs ce qu’ils sont venus chercher. Je ne tente pas par ce commentaire d’enjoliver ou de justifier une colonisation voulue en son temps par des humanistes laïcs franc-maçons et un clergé sur de son bon droit et convaincu du bien-fondé de sa mission. Je pense que les héritiers de ces bien-pensants constituent aujourd’hui les gros bataillons des ONG dégoulinantes de bons sentiments.

  7. ??????

    L’art gens ??

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