Source La Coopération Agricole via Aphadolie
Titre original : Jamais le risque d’arrêts de production et de défaillance des industries agroalimentaires n’aura été aussi réel. Il en va de la sécurité alimentaire de notre Nation
Jamais le risque d’arrêts de production et de défaillance des industries agroalimentaires n’aura été aussi réel, selon un communiqué [1] du syndicat de la Coopération Agricole, qui regroupe 40 % de l’agro-industrie française. Le « mur est infranchissable », laissant présager des risques de pénurie alimentaire [2] cet hiver dans les supermarchés.
Le secteur alimentaire est en train de connaître une crise inédite depuis plus de 40 ans, une crise qui touche l’ensemble des coûts de production agricole et agroalimentaire. La gestion de la crise Covid, les sécheresses et l’inflation ont déjà entamé l’appareil agricole français. Maintenant, la flambée des coûts de l’énergie frappe maintenant à la porte de son appareil alimentaire, pouvant contraindre définitivement les entreprises agroalimentaires à baisser leur production.
« La continuité de nos capacités à produire est en cause »
À cause de la flambée des prix des matières premières et de l’énergie, « la continuité de nos capacités à produire est en cause », explique Dominique Chargé, président de la Coopération agricole.
Il souligne qu’« il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel… Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine ». À présent, « un certain nombre d’entreprises vont limiter le nombre de références, il va y avoir une incidence et un risque de rupture qui est important sur la chaîne alimentaire ».
Selon le syndicat, « jamais le risque d’arrêts de production et de défaillance des industries agroalimentaires n’aura été aussi réel. Aucune entreprise n’est épargnée par cette crise d’ampleur touchant au prix et à la disponibilité des intrants (arrêt de 50% des capacité de production d’ammonitrates en Europe), des matières premières (-50% de volumes de production de haricots et -4% de volume de production laitière), de l’énergie (+350% environ de hausse cumulée depuis 2021 pour le cours du gaz naturel et de l’électricité) et de l’emballage (+40% pour les matières plastiques et le papier-carton). »
Via Aphadolie
Il est manifeste que cette pénurie alimentaire a été programmée, minutée, pour que de multiples causes aboutissent à cet effet-là, y compris le droit octroyé avec largesse à quelques-uns pour s’accaparer l’eau du sous-sol, afin de faire pousser du maïs là où il fait déjà trop sec., y compris une bétonisation échevelée, y compris la casse de l’office national des forêts, y compris de pseudo-épidémies, se répandant des les plus gros élevages favorisés par les édiles, et obligeant les propriétaires de petits élevages à sacrifier tout leur cheptel sain, y compris comme par hasard en multipliant des incendies d’entreprises agro-alimentaires. Ah non, qu’on ne nous dise pas que nous y sommes pour quelque chose, et que c’est à nous de payer ce sabotage !
quelle pénurie ?
https://www.arabnews.fr/node/292446/monde-arabe
Quelle mauvaise fois !
Comme entendu aujourd’hui sur tf1 , les vignerons sont payés pour déraciner leur vignes car il y aurait 15mille hectolitres d’invendus. Et ces vignerons ils ont fait quoi des bénéfices ?
Moi comme microentreprise j’ai droit à rien le jour que j’arrête, non j’ai quand même le droit de payé ma cessation et la mise à la déchetterie de mes vieilles peintures.
Et dans un an ils auront une nouvelle prime pour replanter des vignes… Dans la vallée du rhone, ca fait des annees que c’est comme ca…
Prime à l’arrachage, prime à la plantation, prime en cas de catastrophe naturelle, avec des fossés non entretenus et donc des parcelles facilement inondables. Exact.
Les hectolitres invendus ? Il me semble pourtant que le vin se garde, non ?