Dimanche 6 février 2022, vers 23 heures, boulevard de Bercy, entre la gare de Bercy et la gare de Lyon, à Paris, tout à coup le silence relatif a été brisé par des voitures qui filaient à toute allure, en klaxonnant, drapeaux français flottant au vent, cependant que les occupants poussaient des cris comme quand on fête quelque chose.
Dans la partie du spectacle que nous avons pu voir, nous n’avons aperçu aucun camion. Par contre, il y avait, semble-t-il, notamment des taxis.
Nous avons d’ailleurs assisté à ce qui nous a paru être une espèce de course entre une voiture de police et un taxi.
Car plusieurs véhicules de police sont apparus dans le coin, ce qui n’est pas le cas quand les gens fêtent par exemple la victoire d’une équipe en football, même bruyamment.
Cela n’a pas duré très longtemps. Peut-être 10 ou 15 minutes.
Par la suite, le quartier a retrouvé sa relative quiétude.
Dans notre naïveté, nous avions d’abord pensé que ces joyeux automobilistes rejoignaient peut-être un convoi de la liberté, tel que ceux qui se sont créés au Canada.
Il n’est pas impossible que les forces de l’ordre l’aient cru aussi, ce qui expliquerait que leurs véhicules se soient montrés dans les parages.
Puis, nous avons appris que, ce même jour, il y aurait eu une victoire de la France sur l’Italie dans le tournoi des six nations.
Ainsi, ce que nous avions pris d’abord pour le R de la révolte, ne serait que le R du rugby.
Reste à savoir si les gens qui fêtent ainsi les victoires de la France en sport, seront capables de se bouger quand il s’agira de sauver le pays et ses enfants, engloutis sous une abjecte tyrannie.
Malheureusement, une chose est de jouer les patriotes quand il s’agit de compétitions sportives, une autre est de se battre pour sa patrie.
Sellami
Bof…. le sport, ce serait depuis la Normandie, de lancer le javelot assez fort pour renverser la grille du Coq, avec une pauv’pomme enfichée sur la pointe. Avec un peu de chance, on entendrait un OUAP ! comme, selon la légende astérixienne, quand Vercingétorix a jeté ses armes devant un Jules surpris.