Par Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Voilà une information importante que relate Ouest-France ici.
En effet notre mamamouchi en chef préposé à l’économie de notre pays et qui porte le titre de « ministre de l’Économie et des Finances » Bruno Le Maire a jugé dimanche 16 janvier obsolètes les règles européennes encadrant la dette publique des États membres, dans un entretien à sept journaux européens dont Les Échos !
Hahahahahahaha. J’ai bien ri quand j’ai lu qu’il trouvait les règles obsolètes.
Remarquez je le comprends le Bruno, vu que nous sommes dans la merde jusqu’au cou, c’est sûr que respecter un ratio de 60 % de dettes sur PIB quand on va allègrement vers les 130 %, c’est un tantinet « obsolète », ou plus précisément, ça ne nous arrange pas vraiment !
« Le Pacte de stabilité et de croissance dans son ensemble n’est pas obsolète, mais la règle de la dette publique l’est, fait-il valoir alors que la France a pris le 1er janvier, pour six mois, la présidence du Conseil de l’Union européenne.
En vertu de cette règle, la dette publique des États membres ne doit pas dépasser 60 % de leur PIB et leur déficit ne peut pas excéder 3 % de leur PIB ».
Voilà, c’est pas qu’il ne faut pas un pacte de stabilité, c’est qu’il faut revoir le pacte de stabilité en fait. Le problème ce n’est pas le pacte, ce sont les limites qu’il fixe. Je vous assure qu’à ce niveau, mes poules et mes chats pourraient être au ministère de l’économie avec la même efficacité !
Plusieurs propositions sur la table
« Avant la crise, il y avait un écart de près de 40 points de PIB entre les membres les plus et les moins endettés de la zone euro. Il y a maintenant un écart de plus de 100 % entre eux, constate Bruno Le Maire ».
Hahahahahahahaha.
Mon Bruno il est trop fort.
Hé les gars, vous avez vu ? Nos économies européennes ? Elles divergent méchamment !
Oui, c’est pas faute de vous le dire.
« Pour réformer le Pacte, il y a plusieurs propositions sur la table, notamment celle d’avoir des calendriers et des objectifs différents pour chaque pays, explique le ministre.
D’autres mettent en avant le concept […] selon lequel il devrait appartenir aux États membres de définir les étapes et les changements nécessaires à leurs politiques économiques, qui leur permettraient de revenir à des finances saines, une piste intéressante pour Bruno Le Maire ».
Bon vous avez compris ce qu’il se passe ?
Les grandes manœuvres viennent de commencer pour savoir comment nous allons faire pour faire reconverger des économies européennes qui divergent.
Et là, je peux vous dire que nous rentrons dans le dur.
C’est maintenant et c’est à relier à la dernière vidéo du JT du Grenier sur la fin de crise sanitaire.
Si la crise sanitaire se termine, alors il va falloir passer à la caisse. Il va falloir « casquer » les amis ! Et tout l’enjeu des négociations à venir avec l’Allemagne et les pays biens gérés de l’axe germanique va porter sur les modalités de paiement des dettes et la rapidité du remboursement. Si c’est trop rapide alors l’austérité sera terrible. Les Allemands nous feront des concessions, et nous y laisserons quelques grosses plumes et sans doute le peu qu’il nous reste de souveraineté et de grandeur. Je pense que les jours de notre siège à l’ONU sont comptés par exemple. Il vaut bien quelques centaines de milliards d’euros…
Bref, c’est maintenant qu’il faut surveiller la situation économique en Europe comme le lait sur le feu. Nous allons sans doute vivre de nouveaux moments de tensions.
L’année 2022 va être très tendue.
l est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
On peut toujours surveiller la situation économique, elle nous échappera quoi qu’on fasse. Je me suis réveillée ce matin avec l’idée d’acheter un coffre-fort ! Trop drôle ! enfin… peut-être pas tant que ça…
Austérité, austérité… La bonne blague !!
Quand il n’y a plus de jus dans le citron pressé, on passe à un autre citron.