Accès à la terre, conseils pratiques et pragmatiques..

Notre jardinier penseur, Sylvain Rochex, nous fait part de ses conseils et réflexions.. Partagez ! Volti

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Auteur Sylvain Rochex

A l’heure de la propriété privée qui recouvre le globe, des lois foncières débiles, de la toute puissance de l’Etat, et de l’urgence absolue à régénérer la vie : comment s’y prendre pour trouver et acquérir un bout de nature à prendre soin pour assouvir ses besoins vitaux et ceux de ceux qui nous sont proches. Comment retrouver la terre pour revivre.

5 Commentaires

  1. Son propos aurait gagné à être plus synthétique, je ne sais pas si dans l’Ain des terres finissent en friche, mais dans le Nord-Est les terres libres sont rares car celui qui a un bail de location de terre agricole les a pratiquement à vie, les lois sur les baux ruraux, donnant tous les droits au locataire en place . Aussi il est très très difficile d’acheter un terrain pour en faire son autarcie alimentaire (jardin, verger, basse-cour). La safer est l’interlocuteur obligatoire. Commencez par eux.

  2. côté conseil , c est plutôt restraint https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifautant dire qu il n y connait rien du tout ,et prend les personnes âgées pour des demeurées ….pas bcp de pépé mémé qui vont brader leur bien ,parce que l’ acheteur à une bonne bouille …
    pas un mot sur les notaires ,pierre d angle des transactions , qui font la pluie et le beau temps au niveau du tarif a appliquer pour la valeur du bien ….quand ça ne passe pas par un petit chantage
    rien sur le démembrement d un bien pour contourner la safer ,peut être plus en vigueur depuis peu ,mais que les notaires (encore eux) se gardaient bien de citer dans les transactions
    rien sur la surface minimum en dessous de laquelle la safer ne peut préempter ,à moins de force majeur , 50 ares par chez moi, de quoi faire un beau jardin

  3. Oui Sylvain, c’est enfin une bonne idée d’aborder ce problème qui est tout à fait réel. Mais… c’est un peu laborieux, si tu me permets cette critique. Une préparation eut été intéressante. en revanche, tu as pensé à (presque) tout. Bravo !
    Il faut dire que la législation est hyper compliquée et qu’on ne peut vraiment pas tout aborder.

    L’idée de visualiser sur le net le paysage, repérer la nature, les terrains, les ruisseaux, c’est super.
    Ensuite il faut aller sur le terrain, mais aussi s’informer sur le prix réel du m2 pour ne pas arnaquer le papy du cru.

    Les terrains constructibles sont beaucoup trop chers et il y a obligation de construire. A éviter en effet.
    Euh… la « bagnole », fait partie des besoins vitaux dans pas mal de contrées.

    Tout à fait d’accord sur le fait d’acheter la terre. Contrairement à toi, je suis pour la propriété privée, dans la mesure où elle donne une certaine (et relative) sécurité.
    Le critère du ressenti est excellent. A noter: il vaut mieux que les arbres soient bien droits, ce qui veut dire qu’il y a une bonne énergie dans le sol.
    L’eau est indispensable. Sinon il faut pouvoir la récupérer, mais à condition d’être dans une région pluvieuse. Parce que… ne pas arroser, ce n’est pas bon pour toutes les terres et toutes les contrées. Et les forages… à voir selon les mairies.

    Ta réflexion à la minute 42 est vraiment juste: pourquoi pas une réglementation qui permettraient à tout un chacun de vivre dans la nature, sans tout amocher ? Habitat léger, terrain propre, permaculture, rétention de l’eau, mesures sanitaires (toilettes sèches…)… et non pas un dépotoir.
    Merci pour ta philosophie concrète !

  4. pour le moins conventionnel, si il y a confiance entre le vendeur et l acheteur ,on a la possibilité pour éviter les problèmes de safer , de passer par une donation et de filer le fric au vendeur en espèce ….

  5. Je pense que sur Internet les gens sont trop addictes aux vidéos chiadés, montées et tout le toutim, de plus en plus fossilisées par une culture youtube. Après je comprends qu’on apprécie des contenus rythmés et dynamiques, mais faut bien voir que cette « qualité » recherchée n’est permise que par des outils boosters (et énormément de temps passé – au lieu de cultiver la terre !!). En somme, c’est comme un esclave énergétique de type pétrole : les gens passent leur vidéo dans un booster, qui est le logiciel de montage avec tous ses effets. Mais ça reste quand même une illusion. Ce sont des techniques cinématographiques qui sont pharmacologiques. On peut devenir accroc aux vidéos youtube chiadées comme on est accroc à des bons films hollywoodiens, et dès qu’on revient à un truc déshabillé de tous les effets, on ressent un manque affreux.
    Ensuite, y’a la préparation. J’ai toujours été pour les deux : des propos préparés ou spontanés ou plus moins spontanés et préparés. Là, j’ai choisi le spontané. Une autre fois, ce sera peut-être préparé.
    De toutes façons, ceux qui sont vraiment et réellement intéressés par le sujet, prendront le temps de m’écouter et de passer par dessus les défauts de l’objet.
    Et puis je m’attends bien à ce que tous ceux qui sont bloqués dans les « excuses » pour ne pas aller cultiver la terre et s’occuper de leurs besoins vitaux soient durs, voire violents avec moi.
    Je ne suis pas un « youtubeurre », mais un jardinier, qui a découvert une caméra à peu près efficace sur son ordinateur et qui conserve l’envie de dire des choses à ses frères humains, dans un monde réel gouverné par la censure. Bon courage à tous.
    S.R.

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