Budget 2019 : augmentations d’impôts en vue…

Les baisses d’impôts sont toujours annoncées en bloc, ce qui les fait paraître importantes. Pourtant, nous savons que ce qui est donné d’une main, est repris aussi vite de l’autre, souvent avec un bonus. Quant aux augmentations c’est en douceur, il ne faut pas fâcher le mougeon. N’étant plus maître de rien du tout, c’est Bruxelles qui décide et, le moins que l’on puisse dire c’est que pour cette « entité » de technocrates, pomper toujours plus dans les poches des citoyens, est devenu la règle que les exécutants politiques soumis, suivent au cordeau. Les impôts enflent, la dette enfle, les économies sur les services publics, font que le tissu social est détruit. Dans le même temps, les dépenses somptuaires sont dénoncées par la cour des comptes. Résultat ! plus on paie et moins ça va.. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Budget 2019 : le gouvernement offre officiellement aux ménages 6 milliards de réductions d’impôts, mais tout cela n’est que théorie et communication politique dans un pays aux finances exsangues et à l’endettement colossal.

On baisse d’un côté certains impôts, pour mieux en augmenter d’autres. Je remplis la poche gauche, mais vide simultanément la poche droite, tout en faisant les poches arrière des pantalons !!

Du côté des baisses on trouve :

1/ la baisse de la taxe d’habitation pour 80 % des Français (3,8 milliards d’euros) ;
2/ la suppression de certaines cotisations salariales (4 milliards d’euros) ;
3/ et la baisse de la CSG pour 300 000 retraités (300 millions d’euros).

Du côté des baisses annoncées au moment de la présentation du budget, on trouve… 3,1 milliards de hausses :

1/ la hausse de la fiscalité énergétique (1,9 milliard d’euros) ;
2/ la hausse des paquets de cigarettes (400 millions d’euros) ;
3/ les restrictions du périmètre du CITE (Crédit d’impôt pour la transition énergétique), soit 800 millions d’euros.

La différence entre les deux colonnes permet au gouvernement d’arriver au chiffre de six milliards d’euros d’allègement.

Mais il y a aussi, « hors » budget, la suppression de presque 5 000 postes dont 1 800 dans l’Éducation nationale, il y a également une astuce évidente. Ce n’est pas tout, il ne faut pas oublier les 3,8 milliards d’économies demandés sur la… santé. Considérable. La liste est longue.

On vous annonce toutes les baisses d’un coup.

Les hausses, elles, vous seront annoncées progressivement, tout au long de l’année.

Il n’y a aucun secret. Bruxelles nous impose de réduire nos déficits et nos dépenses parce que nous ne sommes plus maîtres de notre budget, de nos dépenses et de la création de notre monnaie.

Sans banque centrale, il n’y a aucune indépendance budgétaire.

Nous allons dans le mur, et l’arrivée de Macron au pouvoir n’a en rien inversé, pour le moment, la trajectoire désastreuse des finances publiques.

Charles SANNAT

Source Agence Reuters via LaTribune.com ici

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6 Commentaires

  1. « Pourtant, nous savons que ce qui est donné d’une main, est repris aussi vite de l’autre, souvent avec un bonus. »
    C’est tellement ça, ça jongle sévère.

  2. quand un pays simule un train de vie, sollicite ,avec des crédits revolving,la croââsssancccce!
    auprès de faux monnayeurs,défavorablement identifiés
    comme nuisible..et inutile.
    il est trop tard pour gueuler,trop tard pour tenir une conférence!

  3. Et oui, l’euro coûtant trop chère puisque ne valant plus rien (inflation) mais étant maintenu artificiellement « en vie » par l’ignorance de la masse et la bourse (donc déconnectée du réel), les prix en général ne peuvent qu’augmenter un peu partout.
    Sans compter la gestion criminel qui est faite des différents budgets comme les guerres, les migrants, les hauts fonctionnaires traîtres etc…

  4. 2019 la France emboîte le pas vers le régime à la Grecque!
    « Vas te faire voir chez les Grecs » ou « Les grecques sont allés se faire voir » 40 ans en arrière!

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