Si on pensait la Suisse à l’abri ce n’est pas le cas. De multiples entreprises sont touchées par des faillites. Rien ne va plus au pays d’Heidi ? Volti
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Un article de Liliane Held Khawam pour son blog
La Suisse, citée en exemple pour son miracle économique commence à ne plus donner le change…
Les messages anesthésiants des spin doctors ne suffisent plus…. Les mauvaises nouvelles se multiplient avec des faillites en pagaille, des commerces sinistrés, des centaines de milliers de mètres carrés commerciaux vacants juste en région genevoise, la Radio télévision suisse licencie, etc., etc., etc.
Voici un témoignage d’un collaborateur de la mythique Nestlé. On découvre dans ce reportage qui relaie la suppression de centaines d’emplois, comment le chantage est utilisé pour obtenir des collaborateurs d’accepter un emploi du temps qui met une croix sur les week-ends et la vie de famille.
Nestlé: après l’annonce de centaines d’emplois supprimés il y a un mois, pour la première fois les employés témoignent ( Source RTS.ch )
Il est à craindre que la sinistrose s’amplifie pour la simple et bonne raison que la politique économique fortement soumise à la politique monétaire a été sous-traitée à une organisation qui se soucie plus de la corporation financière et monétaire internationale que des besoins de la population dont elle porte le nom.
La BNS poursuit sa politique mortifère que nous dénonçons depuis 2011.
A relever le commentaire du Conseiller fédéral en charge des Finances qui s’inquiétait il y a peu dans un journal alémanique du bilan de la BNS dont voici la traduction:
Ueli Maurer: le bilan de la BNS atteint « la limite du supportable »
Cela arrive rarement. D’après un rapport, le ministre des Finances s’est exprimé sur les affaires de la Banque nationale.Le conseiller fédéral Ueli Maurer demande une réduction du bilan de la Banque nationale suisse (BNS). Lors d’une réunion à Vienne avec le ministre autrichien des Finances, Hartwig Löger, il a qualifié l’expansion du bilan de la BNS « d’à la limite du supportable », d’après l’agence de presse APA.
Ueli Maurer s’est dit satisfait, ce vendredi, de l’évolution du taux de change de l’euro avec le franc. « Pour le moment, les taux de change avec l’euro ne sont pas un problème », a-t-il déclaré après la réunion ministérielle. « Le franc suisse s’est normalisé par rapport à l’euro ». Néanmoins, Maurer voit un besoin d’action concernant la valeur du bilan de la BNS: « Il serait bon de pouvoir un peu le réduire à l’avenir », a-t-il annoncé.
L’article original en allemand peut-être lu, par exemple, sur le site du TagesAnzeiger.
Il est à craindre que nous ne soyons qu’au tout début d’un effondrement économique généralisé…
Avec mes souhaits sincères de m’être trompée…
LHK
Genève et Neuchâtel particulièrement touchés par les faillites. Bilan
Par AWP Le nombre de faillites d’entreprises en Suisse a augmenté de 6% sur les cinq premiers mois de l’année, par rapport à période correspondante de 2017.Le nombre de faillites d’entreprises en Suisse a augmenté de 6% sur les cinq premiers mois de l’année, par rapport à période correspondante de 2017. Les cantons de Genève et Neuchâtel sont particulièrement touchés (respectivement +38% et +73%), de même, dans une moindre mesure, que la Suisse orientale (+16%), annonce vendredi le cabinet d’études Bisnode. Au total, 2111 sociétés se sont retrouvées en incapacité de paiement et ont fait l’objet d’une procédure de faillite. Le secteur de la construction a été le plus frappé. Le risque d’échec y est 2,7 fois plus élevé que dans la moyenne des secteurs, précise l’étude. La restauration apparaît également très risquée, alors qu’à l’inverse, le secteur de l’impression affiche une valeur cinq fois inférieure à la moyenne.
Dans le détail, la région Arc lémanique et Valais subit une hausse des faillites de 12%. Elle est imputée exclusivement aux difficultés des entreprises du bout du lac (Genève), qui ont été 206 à devoir cesser leurs activités, contre 149 douze mois plus tôt, soit une augmentation de 38%. Pour Vaud, l’évolution reste inchangée (0%), alors que le Valais enregistre un recul de 2%.
En chiffre absolus, Zurich, avec 313 faillites, affiche la valeur la plus élevée, mais cela correspond à un recul de 2%. Le Tessin, avec 169 incapacités de paiement (+5%), est aussi très concerné, de même que Vaud (237), même si, dans ce dernier canton, la situation s’est stabilisée.
Fribourg enregistre un recul à 20%, tandis que le Jura subit une hausse de 6% (à 17 faillites). A Neuchâtel, pas moins de 38 entreprises ont dû mettre la clé sous la porte, contre 22 douze mois plus tôt (+73%).
Pour les nouvelles sociétés, la hausse des faillites est restée contenue à 3%. Par ailleurs, pas moins de 18’259 entreprises ont fait leur entrée au registre du commerce. La Suisse centrale (+13%) se montre la plus dynamique à cet égard. Genève (+8%) a aussi vu naître passablement de sociétés.
Source: http://www.bilan.ch/entreprises/geneve-neuchatel-particulierement-touches-faillites
bonsoir
et oui les rotmachins et toutes la clique des banksters..pourritiques..etc continuent leur besogne…..