« La liberté de consommer est une illusion bien cher payée »….

Une réflexion sur la décroissance. Il n’y a que ça pour sauver, ce qui peut encore l’être. Être pauvre dans un pays riche, n’a aucun sens. Nous n’avons pas de planète de rechange et il suffit de le vouloir, de déconditionner le mental qui fait de beaucoup, des consommateurs boulimiques. Ce ne sera pas vivre moins bien, mais surtout vivre mieux et en accord avec notre environnement. Le saccage de la planète sans état d’âme, le fait de consommer, sans avoir conscience de l’impact en aval et en amont, fait de nous des esclaves courant vers l’autodestruction. La planète s’en remettra, elle a tout le temps pour cela mais, nous risquons de ne plus être là pour le voir..

« Nous avons réussi à créer de la misère et du mal-être dans des sociétés d’opulence matérielle », assène Vincent Liegey. L’ingénieur et porte-parole du Parti pour la décroissance ne se contente pas de pourfendre le mythe de la croissance infinie. Lui et les co-auteurs du livre « Un projet de décroissance » proposent d’accorder à chacun une « dotation inconditionnelle d’autonomie » : un revenu d’existence qui pourrait ouvrir bien des horizons. Et une invitation à nous questionner sur le sens de notre société.

Basta ! : Instaurer un revenu de base, aussi appelé revenu d’existence ou allocation universelle, est une revendication qui commence à émerger. Vous faites une nouvelle proposition en ce sens. En quoi votre projet est-il original ?

Vincent Liegey [1] : Le revenu d’existence consiste à donner à tous, de la naissance à la mort et de manière inconditionnelle, un revenu. C’est une idée très ancienne que l’on a contribué à exhumer, mais avec un regard critique : ce type de revenu peut très bien s’inscrire dans le système économique actuel, sans le renverser ni le questionner. Même Milton Friedman, l’un des pères du néolibéralisme, était favorable à un revenu d’existence – en supprimant minimas sociaux et syndicats, et en laissant agir la « main invisible » du marché ! Nous avons développé une proposition, la dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA), qui s’appuie sur les réflexions passées, mais qui se situe hors du système marchand. Un revenu de base « démonétarisé », en quelque sorte.

Comment ce revenu sera-t-il versé aux citoyens ?

Nous proposons une DIA distribuée non pas en euros, mais en droits d’accès, en droits de tirage sur les ressources, et en système monétaire alternatif. Il s’agit de donner à tous ce qui est nécessaire pour avoir une vie décente et frugale : un « droit de tirage » sur le foncier, pour permettre à chacun d’avoir un logement, un local d’activité ou un lopin de terre pour être autosuffisant en nourriture. Un droit de tirage sur les ressources naturelles de base, comme l’eau, le gaz et l’électricité : les premiers kWh ou m3 seraient gratuits. Et le tarif devient ensuite progressif pour pénaliser les consommations jugées excessives. Pourquoi devrait-on payer au même prix l’eau pour boire ou faire la cuisine, et celle pour remplir sa piscine individuelle ou laver son 4×4 ? La DIA donnerait également un droit d’accès, gratuitement, aux services publics, à l’éducation, à la culture, aux services de pompes funèbres… Et, troisième élément, une partie de la DIA serait versée en monnaie locale, pour encourager la consommation locale, par exemple pour l’alimentation ou l’habillement.

Cette proposition oblige à une réflexion collective sur ce que l’on produit, comment on le produit, et pour quel usage…

Nous sommes face à une crise systémique, dans laquelle tout est lié. Il est impossible – voire dangereux – de sectoriser les choses, sinon on perd le sens de ce que l’on fait. Comme le disait Nicholas Georgescu-Roegen, l’un des penseurs de la décroissance, on a commencé à se planter quand on a cloisonné les sciences [2]. Nous sommes capables de fabriquer des smartphones et des objets très complexes, mais incapables d’avoir du recul pour comprendre les impacts écologiques, culturels, sociaux de ces objets. Et beaucoup de gens ne savent plus pourquoi ils travaillent – à part recevoir un salaire. Il faut rompre avec la logique de fabrication d’objets à durée de vie limitée. Nous devons aussi sortir de l’obsolescence programmée culturelle, encouragée par la publicité, qui pousse à vendre de plus en plus de produits dont on n’a pas vraiment besoin. Travailler plus, pour produire toujours plus de choses inutiles ! Beaucoup ne veulent plus de cette logique. La DIA permet de sortir du travail contraint, de cette obligation de subir des jobs qui ont de moins en moins de sens. Il s’agit d’expérimenter, retrouver un sens au travail, se réapproprier les outils. Et réparer, recycler, partager des savoir-faire pour que les gens deviennent autonomes.

Concrètement, comment mettre en place cette dotation inconditionnelle d’autonomie ?

Les scénarios de transition s’inscrivent dans le temps long. Et s’appuient sur le fait que la transition est déjà en marche : il s’agit d’étendre toutes les initiatives concrètes qui se développent un peu partout dans le monde, en rupture avec le système dominant. Deux démarches peuvent ensuite servir de catalyseurs : la réduction et le partage du temps de travail, pour en finir avec le chômage et réinvestir le temps libéré dans la participation politique et le développement de ces alternatives concrètes. Le deuxième levier est la mise en place d’un revenu inconditionnel d’existence, très simple d’un point de vue technique, qui demande uniquement du courage politique. On donne 700 ou 1000 euros à chacun, à l’échelle d’une région, d’un pays ou de l’Europe. Les gens seront peu à peu libérés du travail contraint et pourront participer à cette transformation de la société. Et à terme, on démonétarise ce revenu pour aller vers une dotation inconditionnelle d’autonomie.

Comment financer un tel projet ?

Le financement n’est pas un problème. Ce n’est pas une question comptable, mais un choix politique. Nos sociétés n’ont jamais été aussi riches matériellement. Elle atteignent pourtant des niveaux records d’inégalité – un rapport de 1 à 4000 entre les revenus minimum et maximum ! Première étape de la transition : refuser ces inégalités et mettre en place un revenu maximum acceptable. Un rapport de 1 à 4 entre revenu minimum et maximum nous semble intéressant. Il nous faut décoloniser notre imaginaire, notamment cette idée que devenir très riche est un objectif en soi, et que le mode de vie des très riches rend heureux – cela reste à prouver ! La première décroissance à réaliser est celle des inégalités. Ensuite, posons-nous la question : faut-il rembourser la dette publique, qui ne sera de toute façon jamais totalement remboursée ? A qui cela profite-t-il ? Quel intérêt de maintenir une monnaie forte ? Il faut sortir du dogme de l’indépendance des banques centrales, se réapproprier la création monétaire.

Le revenu maximum – et la décroissance – ne sont-ils pas une atteinte à la « liberté de consommer » ?

Nous vivons dans une illusion de toute-puissance, car nous ne voyons jamais les « externalités » de notre mode de vie. La liberté de conduire son 4×4 ? Totalement illusoire ! Celui qui conduit son 4×4 ne voit pas toutes les conséquences écologiques et humaines de ce geste. Le complexe militaro-industriel qui permet de contrôler les dernières ressources de pétrole, l’expropriation des populations pour cultiver des agrocarburants, les conditions de travail extrêmement dures pour produire les pièces de sa voiture. C’est une liberté bien cher payée ! S’il devait payer le prix réel ou subir lui-même toutes ces contraintes, tous les sacrifices nécessaires pour une heure de jouissance de sa voiture, il considérerait autrement cette liberté. Il ne s’agit pas d’interdire mais de montrer les coûts humains et écologiques réels, ce qui nous amène à regarder autrement beaucoup de consommations qui nous paraissent aujourd’hui anodines.

Entrer en décroissance, est-ce renoncer à un certain confort ?

Nous avons réussi à créer de la misère et du mal-être dans des sociétés d’opulence matérielle. Quelqu’un qui touche le RSA en France a des conditions de vie très dures, mais a pourtant une empreinte écologique qui n’est pas soutenable. On peut aujourd’hui avoir une bagnole et être miséreux. A cause de la manière dont on a organisé le travail, l’urbanisme, notre dépendance à un système extrêmement énergivore… Les études sur les indicateurs subjectifs de bien-être montrent que le plus important n’est pas le niveau de confort matériel en lui-même mais le niveau des inégalités : plus les inégalités sont fortes, plus le sentiment de mal-être sera fort. Aller vers des sociétés matériellement frugales, écologiquement soutenables, cela ne veut pas dire revenir à la bougie. L’enjeu est de revenir à une société beaucoup plus simple, à un autre type de confort matériel, sans remettre en question les avancées de la société actuelle. Sortir de la méga-machine, de la technostructure, comme y invitait Ivan Illich, autre penseur de la décroissance. Retrouver aussi ce qui a été détruit : convivialité, solidarité, le « buen vivir », ce concept de la « vie bonne » développé en Amérique latine.

La dotation inconditionnelle d’autonomie remet-elle en cause la propriété privée ?

La propriété privée va souvent à l’encontre de l’intérêt général. On le voit de manière criante avec le foncier : il y a énormément de bâtiments vides et toujours plus de sans-abris. C’est un choix politique, intolérable. Il faut appliquer les lois de réquisition. Idem pour la nourriture : un milliard de personnes sont en situation de malnutrition, alors que nous avons les capacités techniques de produire suffisamment pour tous. Nous sommes favorables à ce que le droit d’usage puisse remettre en question le droit de propriété. Cela peut se faire de manière barbare, en coupant des têtes – l’histoire l’a déjà montré. Mais nous sommes dans une démarche non-violente, à l’opposé des formes d’éco-fascisme, qui voudraient, au nom d’une vérité politique, imposer par exemple une empreinte écologique soutenable du jour au lendemain à tout le monde. Le droit de propriété s’est mis en place historiquement par la violence, par des expropriations. Cela ne veut pas dire qu’il faut faire la même chose… Est-il possible aujourd’hui d’appliquer des lois de réquisition sans violence ? Qui peut le dire ?

Mettre en œuvre une dotation inconditionnelle d’autonomie, c’est aussi changer de rapport au politique…

Avant d’être un outil technique, la DIA est un outil de repolitisation de la société. Il s’agit de développer la participation, mais aussi la responsabilité. Nous vivons dans des sociétés où l’on ne voit jamais les conséquences de nos gestes de consommation. Nous voulons relocaliser, pour que les décisions soient prises par les personnes qui en subissent les conséquences. Une société démocratique est une société où chaque citoyen est capable d’être dirigé et d’être dirigeant, disait Cornelius Castoriadis, un des penseurs qui a influencé la décroissance, en citant Aristote. Il faut aussi utiliser tous les outils démocratiques à disposition : tirage au sort, délibération citoyenne, démocratie représentative et directe, référendums et préférendums…

« Ni relance ni austérité », affirmez-vous. La décroissance, cela passe par quoi ?

Les solutions politiques imaginées aujourd’hui ne sont pas bonnes. Avec l’austérité, on crée une société de croissance sans croissance. Il n’y a rien de pire. La relance n’est pas une solution non plus. Elle s’appuie sur l’imaginaire de la période enchantée des Trente Glorieuses et de son développement économique sans précédent, qui n’a été possible que parce qu’il fallait tout reconstruire, et qu’on avait un excès de ressources naturelles et énergétiques venant de nos anciennes colonies. Il n’est ni possible ni souhaitable de revenir à cette situation. L’austérité est barbare, la relance est une fuite en avant dans le mythe de la croissance.

Nous sommes face à l’effondrement d’une civilisation. Ce n’est pas nouveau, c’est un cycle normal dans l’histoire. Mais aujourd’hui l’ensemble de la planète est embarqué sur ce Titanic. Et l’effondrement met en péril l’aventure humaine telle qu’on la connaît, et va transformer en profondeur nos conditions de vie. Ce sera un choc extrêmement violent. Nous essayons de comprendre cette crise anthropologique et de construire d’autres civilisations en rupture avec celle-ci. Avec une contradiction : il faut aller vite, tout en faisant quelque chose qui demande du temps. Un changement de nos habitudes, une décolonisation de notre imaginaire, une transformation de nos institutions qui sont toxico-dépendantes de la croissance…

Ce qui permettra d’aller vers la décroissance ?

La décroissance est multiple, il n’existe pas un projet de décroissance, mais plusieurs transitions possibles. Il est important de cultiver une diversité d’approches et de sensibilités. Le but de la décroissance, à travers son slogan provocateur, est d’ouvrir des possibles de pensée. Nous tentons de penser l’utopie, ce vers quoi on veut tendre – sans peut-être jamais l’atteindre. Et de définir un projet de transition qui part de la société actuelle, tout en étant complètement en rupture avec celle-ci. Nous faisons évidemment face à de nombreuses contradictions. Nous sommes contraints de partir du modèle actuel que nous n’avons pas choisi, ce qui oblige au compromis. L’important est de savoir où l’on va et d’assumer avec humilité et autocritique ces contradictions, en fonction des différentes stratégies choisies pour transformer la société en profondeur.

La décroissance fait-elle son chemin au sein des partis politiques et dans la société ?

Il y a quelques années, aucun parti de gauche ne se disait ouvertement anti-productiviste. Aujourd’hui plus personne n’ose dire le contraire : même s’ils le restent culturellement, ces partis ont du mal à se définir comme étant productivistes. Le mouvement de la décroissance, à travers sa pensée radicale et son rôle d’empêcheur de penser en rond, est aujourd’hui écouté et respecté. Il interpelle. Deux mouvements se sont structurés : le Mouvement des objecteurs de croissance (MOC) et le Parti pour la décroissance (PPLD). On retrouve des objecteurs de croissance partout. Comme le dit Paul Ariès, ce mouvement est à la fois un ovni politique et une auberge espagnole, dont on a du mal à définir les limites. Et tant mieux ! Cela va bien au-delà de nos mouvements et des partis de gauche. Beaucoup de gens ne se définissent pas comme décroissants mais partagent un certain nombre de valeurs, essayant dans leur quotidien de se ménager des espaces de liberté, d’avoir un autre rapport à la consommation, au travail, un autre rythme de vie. C’est une invitation à aller plus loin dans les questionnements et à ouvrir des possibles pour sortir de la croissance.

Propos recueillis par Agnès Rousseaux pour BastaMag

Voir aussi:
Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres

Quand le monde manquera de métaux

Pierre Rabhi : « Si nous nous accrochons à notre modèle de société, c’est le dépôt de bilan planétaire »

Ces milliardaires qui spéculent sur l’avenir de la planète

12 Commentaires

  1. Dans les news et liens d’aujourd’hui j’ai mis un lien sur l’Humanité qui a fait des recherches sur qui a voté quoi, au parlement européen.
    Sur le revenu universel c’est sans appel.

    http://www.humanite.fr/qui-vote-quoi-au-parlement-europeen-527770

  2. Ouais ben c’est pas avec Macron qu’on va arriver à avoir un revenu d’existence ou alors d’insertion peut-être même si il n’y a plus de boulot et vu qu’actuellement les régions n’ont plus de quoi payer le RSA, je ne sais pas de quoi nous allons vivre bientôt avec ce genre zozo au pouvoir qui nous pousse à aller travailler alors que celui-ci est en voie de disparition et pour preuve, je cite:

    « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord.  » ou

    « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. » ou

    « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. »
    et pour couronner le tout:

    « La politique c’est mystique. » Mais lui il est illuminé ! C’est du lourd !

    https://lesbrindherbes.org/2017/03/06/cest-lourd-30-pires-declarations-demmanuel-macron/

    Cependant la décroissance est une bonne chose car notre planète se meurt et en cause, la surconsommation et le profit. Moins consommer ou juste le minimum vital est suffisant pour vivre, pas besoin d’entasser quantités de choses qui nous alourdissent et finissent par nous tasser.

    La surconsommation n’est là que pour remplir nos vides, cependant on ne comble pas un vide de l’extérieur mais de l’intérieur grâce à la méditation.

  3. Pub de recrutement pour l’armée de terre :
    https://www.youtube.com/watch?v=1UjFughnO2k
    ————————————————————————————————————————————–
    Devenir Surveillant – SPOT TV:
    https://www.youtube.com/watch?v=VkG3BLu9pKQ

    super!!!
    les métiers d’avenir,
    viens t’éclater avec nous…

  4. Et si on mettait en place un système duquel l’argent serait bani? Un système où chaqjue individu aurait une activité qui lui plairait et dont il mettrait le résultat, le produit, à la disposition de tous. Par exemple j’aime jardiner, je produit des légumes et en fait profiter autrui, une autre personne aime fabriquer des meubles, elle en fait, moi j’ai besoin d’un nouveau lit, je vais le chercher librement. Les tâches que tous délaissent pourraient être réalisées en commun, à tour de rôle. Cela peut paraître utopique, mais si on enseigne l’altruisme, l’abnégation,…aux humains plutôt que l’individualisme et autres, un tel système pourrait un jour naître.
    Il faudrait bien entendu aussi revoir le rapport de humains aux biens matériels et d’autres choses….

    • Ce serait un monde idéal. C’est travailler pour le bien de la communauté. Certains insectes comme les abeilles ou les fourmis ont depuis longtemps adopté ce genre d’organisation et ont compris l’importance de survivre en groupe.

      Sinon il y a aussi la possibilité de donner à chacun un bout de terre pour vivre de son jardin et devenir autonome, après rien ne nous empêche de faire du troc entre nous.

      Ce qui serait normal c’est que chaque humain puissent recevoir un bout de terre pour sa survie. La terre appartient à tous les hommes depuis l’origine des temps et non à une poignée d’homme qui nous obligent à acheter la nourriture qu’ils produisent.

      Si chacun pouvait jouir d’un bout de terre pour y construire une maison et y être autonome, la société telle qu’on la connait disparaitrait et autre chose de plus équitable naîtrait à la place. Il y aurait moins de guerre et de rivalité entre les hommes car il serait donné à chacun la même chance de survie.

      • la terre n’appartient à personne, c’est l’homme qui appartient à la terre…

      • Leveilleur
        Je suis tout à fait d’accord avec le fait que chacun devrait pouvoir avoir accès à un peu de terre pour cultiver sa nourriture et avoir un logement. En fait nos deux idées se complètent.
        Pour répondre à Enki13, pour moi l’Homme devrait se voir comme une sorte de jardinier de la planète, un jardinier qui prend soin de celle-ci et de toute les formes de vie qui y habitent. L’Homme n’est pas le propriétaire de la Terre, comme tu l’as si bien dit, il en est plus un locataire avec un devoir moral vu ces capacités d’actionnant tant positives que négatives.
        Tout cela est lié. Tant que les humains continueront à se faire du mal, ils en feront à la Terre et aux autres formes de vie et vice versa. L’Homme à besoin de changer et s’il ne veut le faire de lui même il le fera forcé et contraint ou ira à sa perte. Je pense tout de même que nous allons vers quelque chose de meilleur, en fin de compte, même si nous devrons d’abord passer par des périodes difficiles.

  5. Bonjour les Blacksheeps 🙂
    Le pire c’est qu’on ne peut même pas parler de liberté de consommer ! Vu que les lobbys imposent leur produits, pire de par la publicité c’est un véritable conditionnement un mind control « soft ». C’est une illusion cette liberté de choix, non seulement on est face à une choix restreint mais non salutaire aussi bien pour la santé que pour la planète en générale le but est seulement l’ultralibéralisme et enrichir une minorité il m’est devenu impossible de me laisser faire, je refuse de jouer le jeu, pire je le dénonce !

    Et c’est à tout les niveau, même la musique est désormais totalement sous contrôle et c’est une véritable dictature, il n’existe tout simplement plus de choix en musique, le peuple écoute tous les 10 même artistes, heu ? non c’est pas des artistes désolé ! C’est de la merde, c’est carrément écœurant ! Lorsqu’on est libre, on choisi sois même et ont promeus les vrais artistes, ceux qui sont dans la créativité et vive pour leur art et non la gloire et l’argent. Il est logique a mon sens de choisir des artistes qui nous ressemble, qui pensent comme nous. Et non donner notre argent à des gens qui nous méprisent et marche à font pour le système. On l’a vu vers la fin du mandat du Hollande où une délégation d' »artistes » français on lancé une campagne pour redorer son blason et reprendre pour lui…. Ridicule !

    Lorsqu’on se dit en marge du système, et bien on vis en conséquence, et ça n’a rien avoir avec les moyens financiers qu’on a, c’est une simple question de mentalité. Je connais des gens au chaumage plus conditionné que des entrepreneurs vivant chichement.

    Akasha.

    • Pour ceux qui le veulent, il y a le dé-conditionnement, remettre tout en cause, ne rien croire, se poser les bonnes questions et là, on en revient à l’éducation ou plutôt, à la rééducation, ce que beaucoup préfèrent ignorer. On se demande si on doit cultiver les esprits aux bonnes pratiques et, accessoirement les informer des manipulations.. Bêêêêê!!! 😉

      • Coucou Volti 🙂
        Oui totalement, si je me permet de souvent revenir là-dessus, c’est parce-que je suis l’exemple vivant qu’on le peut ! Je me suis rééduquer toute seule, jusqu’à récemment j’étais à font dans le système, ça fait 5 ans que je me suis prise en main, ce qu’il se passe c’est que un moment donner tu vas faire les bonnes rencontres et recevoir de l’aide dans ta quête, tu vas former une chaîne, et c’est ça qui est intéressant ! Ça signifie que rien n’est perdu, un moment donné l’éveil pourra prendre une grande ampleur ! Le pouvoir aura bon faire, ce sera plus fort que lui, ça se vérifie déjà je trouve, ils ont bon prendre des mesures créé des outils ou carrément voter des lois liberticides rien n’y fait… la plèbe reste forte et la cohue ce fait toujours entendre.

        Passez une belle journée bizzz https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

        Akasha.

      • Eh Beh re Béééééééééé !

        Ma chere Voltigeuse ! Adorable ce com,j’aurais suivi d’un truc tout aussi simple en désolations : ou pas.

        p’tit Brouillon de pas-sage pour te re-MercieZ ..inclus en Ziq Bien sur.

        bien des personnes ne vont comprendre..alors qu’il n’y a pas + simple..

        un p’tit peu de Terre+2,3 +..graines de radis par exemple,p’tit peu d’eau en pluie..Et viens le Bonheur de les Goutez !! Terrible, tu l’as fait toi-méme,tu plantes,manges ce que tu produis..C’est Cadeau,Merci Dame Nature,Merci Mamie de encore le dire à travers Les Moutons,tu ne t’arreteras pas et en + tu partageras..
        Si y’as trop de pub sur la bande droite? vi, mais je fais avec .. ! La BiZzzzzz à ton ancien partenaire si tu le croises dans tes reves,je n’en doutes pas.

        Arrrffftttt !! Merci à Toutes Z’é Tous !!

        Zikal,en aucun ra-port ,on ai cernez MAIS on laches rien dans le fond.

        Le Phrazé :

        « Si je puis m’exprimer ainsi  »

        ..

  6. la décroissance s’accompagne d’une réflexion, d’une intellectualisation.
    Une vie de décroissance raisonnée lutte souvent contre la facilité.
    Les personnes optant pour la décroissance aujourd’hui, seront les justes de demain.

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