par Xavier Azalbert


Il y a deux jours, je dénonçais ce qui s’apparente à une stratégie globale des élites : « tout détruire pour mieux reconstruire. » À savoir un projet insidieux visant à démanteler les fondations de notre société – famille, souveraineté, économie locale – pour imposer un ordre standardisé au profit d’une minorité. En France, ce processus prend une tournure tragique et singulière. Autrefois phare de la pensée libre et de l’émancipation, le pays des Lumières s’enfonce dans l’opacité et l’obscurantisme. Les divisions fracturent la Nation comme jamais, les droits fondamentaux s’effondrent sous le poids d’un pouvoir autoritaire, et la liberté d’expression, pilier de notre identité, est bâillonnée. Pire encore, celui qui devrait incarner la clarté comme président de la République, Emmanuel Macron est le général en chef de cette obscurité, trahissant ses propres engagements solennels.
Face à cette dérive, il est temps de nommer les choses sans détour, leurs responsables, de dévoiler les mécanismes de cette manipulation, et d’appeler à une résistance farouche pour rallumer les Lumières.
Une nation fracturée par le chaos orchestré
La France de 2025 est un pays méconnaissable pour beaucoup d’étrangers et pour les Français eux-mêmes. Un pays déchiré où les divisions ne sont plus seulement politiques, mais existentielles. Les clivages traditionnels – gauche contre droite – ont été balayés par des oppositions plus profondes, savamment entretenues par une élite déconnectée. Urbains contre ruraux, mondialistes contre patriotes, « progressistes » contre « réfractaires » : ces fractures ne cessent de s’élargir, alimentées par des crises successives – économiques, migratoires, numériques – qui semblent moins fortuites qu’orchestrées. Et les élites, qu’elles soient politiques, médiatiques, économiques, prospèrent sur ces fractures, des fractures qui ont servi de carburant à cette polarisation.
Symbole d’une révolte populaire contre l’injustice fiscale en 2018, les Gilets Jaunes ont laissé place à des tensions communautaires, à des affrontements idéologiques, et à une méfiance généralisée. Sur X, les citoyens décrivent une France scindée en deux mondes irréconciliables : d’un côté une élite parisienne et ses relais médiatiques, imposant des normes culturelles et numériques sous prétexte de modernité, et, de l’autre, une France périphérique – agriculteurs, artisans, classes moyennes des petites villes – qui se sent méprisée, dépossédée de son identité, et abandonnée face à la précarité.
Ces divisions ne sont pas un accident. Elles sont le fruit d’une stratégie délibérée. En attisant les peurs – changement climatique, insécurité, effondrement économique –, les élites justifient des mesures toujours plus autoritaires, tout en détournant l’attention des véritables enjeux : la concentration du pouvoir et la destruction des libertés. Les agriculteurs, écrasés par des réglementations européennes et des accords de libre-échange, incarnent cette révolte sourde. Leurs manifestations massives, relayées sur X en 2024 et 2025, témoignent d’une colère qui dépasse les champs : celle d’un peuple qui refuse d’être réduit au silence. Pourtant, les médias mainstream, complices de cette fracture, préfèrent opposer les « modernes » aux « arriérés », creusant un fossé où le dialogue s’efface au profit de la haine.
Macron, fossoyeur des Lumières
Le 24 novembre 2020, Emmanuel Macron déclarait avec aplomb : « Nous devrions nous en remettre au savoir et à la science. Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme. » À l’époque, je soulignais que les Français avaient placé leur confiance en lui pour incarner cette clarté, tout en pointant les contradictions de son discours.
Cinq ans plus tard, l’ironie est accablante. Loin de défendre la science et la transparence, le président a fait de l’opacité un mode de gouvernance. Le Conseil de défense, où des décisions cruciales sont prises dans l’ombre, est l’emblème de cette dérive. Pourquoi masquer les données sur la mortalité toutes causes confondues par statut vaccinal et classe d’âge ? Pourquoi taire ses propres bulletins de santé, alors que la transparence est un devoir pour un chef d’État ? Pourquoi refuser de rendre publics les débats qui façonnent des politiques affectant des millions de vies ? Ces silences, loin d’apaiser, alimentent la méfiance populaire. Et bien qu’elle est pleinement légitime, cette méfiance est qualifiée hâtivement de « complotisme » par un pouvoir qui fuit ses responsabilités, et qui musèle un débat pourtant si essentiel.
Comme je me permettais de le rappeler en 2020, « la charge de la preuve incombe à celui qui affirme ». Ce principe, pilier de la démarche scientifique, est piétiné par un président qui impose des mesures sans les justifier ou avec des données scientifiques biaisées. Les restrictions numériques, comme les projets de monnaies digitales testés en 2025 dans certaines régions françaises, ou les systèmes de « crédit social » déguisés, ne reposent sur aucune transparence. Au contraire, elles s’inscrivent dans une logique de contrôle, où l’opacité sert à désarmer les citoyens.
En prétendant combattre l’obscurantisme, Macron en est devenu l’artisan, éteignant les Lumières qu’il prétendait défendre. D’un monde Jupitérien, il est passé à la face obscure de la Lune, où même la légende de son histoire personnelle, savamment orchestrée avec l’aide des médias abreuvés de subventions, ne résiste pas à l’érosion du temps. Il n’avait pas 17 ans quand il a rencontré l’époux 1 ou 2, tel qu’on le note dans l’état civil, Brigitte, mais 15 ou 14 ans, alimentant ainsi les rumeurs de pédophilie. Pourquoi construire une telle légende si ce n’est pour accaparer le pouvoir ? Subtiliser le pouvoir tel Madoff qui persuadait de nouveaux investisseurs d’investir dans ses fonds à haute performance, mais « obscur », pour mieux subtiliser leur fonds et servir des rendements élevés aux anciens. Une pyramide de Ponzi bien connue pour Madoff dans la finance, qui requérait un 17ᵉ étage obscur dans sa tour à New York, comme l’obscurité et l’autoritarisme excessifs sont nécessaires à Macron pour se maintenir au pouvoir. Tout cela agrémenté d’une méchanceté sans pareille, la foudre de Jupiter qui s’abat sur tous ceux qui tentent de le lâcher ou se mettent en travers de son chemin. Comme les Français qui ne sont plus que 4 % à penser qu’il mène le pays dans le bon sens. Si tel est le cas, il serait alors à l’origine du désamour que lui portent les Français. Un cercle vicieux qui alimente ainsi sa haine de la France et des Français, à partir de ses propres arrangements avec la vérité.
Un obscurantisme moderne : la censure et la surveillance
La liberté d’expression, héritage des Lumières, est aujourd’hui en lambeaux. La censure, autrefois masquée sous des prétextes de « lutte contre la désinformation », s’affiche désormais sans vergogne. Depuis 2020, la censure, l’invisibilisation puis les lois de 2024 sur les contenus numériques permettent de suspendre des comptes sur les réseaux sociaux, de bloquer des sites indépendants, ou de poursuivre des citoyens pour des propos jugés « inappropriés ». Sur X, des journalistes citoyens, des médecins, des intellectuels dissidents rapportent des pressions croissantes : suppressions de posts, shadowbanning, intimidations judiciaires. Ces voix qui osent questionner les narratifs officiels sur les crises sanitaires, les politiques migratoires, ou les réformes économiques, sont systématiquement marginalisées.
Cet obscurantisme moderne ne s’arrête pas à la parole. Les droits fondamentaux – liberté de circulation, droit à la vie privée – sont érodés sous des prétextes fallacieux. Les restrictions environnementales, les passes numériques, ou les limitations sur les transactions en espèces réduisent la mobilité et l’autonomie des citoyens. La surveillance, fallacieusement justifiée par la lutte contre le terrorisme ou les « fake news », s’étend à chaque recoin de la vie quotidienne. En 2025, des régions françaises testent des dispositifs où l’accès à certains services dépend de comportements jugés « conformes ».
Cette société normative, imposée sous couvert de progrès, n’a rien de scientifique à l’aide de frameworks idéologisés (article 1, 2, 3 et 4) : elle est la marque d’un pouvoir qui redoute la lumière de la vérité.
Résister pour rallumer les Lumières
Face à cette trahison, la résignation serait une capitulation. La France, malgré ses fractures, porte encore en elle les germes d’une révolte lucide. Partout des citoyens s’organisent. Les agriculteurs, qui bloquent les routes pour défendre leur survie face aux diktats européens, incarnent une résistance ancrée dans le réel. Les parents, qui créent des écoles alternatives pour préserver l’éducation de leurs enfants, refusent l’uniformisation culturelle. Les collectifs locaux, qui privilégient les circuits courts et l’entraide, redonnent vie aux communautés. Sur X, ces initiatives gagnent en visibilité : des groupes citoyens organisent des forums pour débattre hors des cadres imposés, des lanceurs d’alerte partagent des analyses brutes, loin des filtres médiatiques, avec des associations comme BonSens.org.
La résistance commence par l’esprit critique. Les narratifs officiels doivent être questionnés, les sources croisées, et les témoignages directs privilégiés. La transparence, promise par Macron mais jamais honorée, doit être exigée. Ensuite, l’action collective est essentielle : soutenir les manifestations pacifiques, signer des pétitions, voter pour des élus défendant la transparence, la souveraineté nationale et les libertés individuelles. Ou alors réfléchir à faire usage de l’absention massive comme une marque que l’on ne veut plus participer à une telle mascarade. De nombreuses initiatives et réflexions prennent place sur des modèles alternatifs. Elles visent à reprendre le pouvoir à ces « élites », qui aujourd’hui poursuivent des initiatives menant à la guerre, plutôt que de garantir le droit fondamental à vivre en paix.
Enfin, il faut reconstruire localement : privilégier les commerces de proximité, protéger les savoirs traditionnels, transmettre les valeurs de liberté et de vérité aux générations futures.
Un sursaut pour la France
La France n’est pas condamnée à l’obscurantisme. Les divisions, entretenues pour affaiblir le peuple, peuvent être surmontées par une unité fondée sur des principes universels : la liberté, la justice, la vérité. Chaque citoyen, par ses choix et ses actes, peut fissurer l’édifice de l’opacité. Le 29 juin 2025 n’est pas une date de soumission, mais un appel à la révolte lucide. Le pays des Lumières ne doit pas s’éteindre sous le poids d’un pouvoir qui trahit ses promesses. Exigeons des comptes, rallumons les Lumières, et refusons de plier face à une élite qui, sous couvert de science, impose l’ombre.
Et disons merci à Macron d’avoir donné tout son sens à la citation de Sartre : « Plus claire la lumière, plus sombre l’obscurité… Il est impossible d’apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres. »
Restaurons l’intégrité des faits, et opposons-nous à la réécriture de l’histoire. C’est notre devoir.
Auteur(s) : Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 29 juin 2025
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