Source STATISTA
Après la rébellion avortée du groupe Wagner contre le Kremlin ce week-end, le chef de la milice privée russe, Evgueni Prigojine, se serait réfugié en Biélorussie avec l’accord de Moscou, qui a également assuré qu’il ne serait pas poursuivi ainsi que ses combattants. Si l’avenir du groupe paramilitaire Wagner reste à l’heure actuelle incertain, il semble toutefois que l’organisation devrait pouvoir poursuivre ses opérations à l’international. Lundi 26 juin, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que le travail des « instructeurs » de Wagner au Mali et en Centrafrique allait continuer.
Depuis près d’une décennie, le groupe Wagner a tissé un réseau d’influence impressionnant à travers le monde, en particulier en Afrique, comme le montre notre carte basée sur les données du Soufan Center. Depuis sa création en 2014, il est avéré ou soupçonné que le groupe paramilitaire a été militairement/politiquement actif dans plus d’une dizaine de pays, la plupart sur le continent africain, où la milice privée troque ses services contre de l’argent ou des ressources. Considéré comme une organisation terroriste par quatre pays – l’Ukraine, la Lituanie, l’Estonie et la France – le groupe Wagner est notamment soupçonné d’exactions, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Mali, en Libye, en Centrafrique et en Ukraine.
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PMC et ESSD, depuis quand ? pourquoi ?
Si l’Angleterre (de Cromwell) n’est pas à l’origine du développement des « puissances d’argent », elle est néanmoins à l’origine du paradigme consistant à adosser les velléités impériales à la puissance financière naissante des banquiers ; ce phénomène a, mécaniquement, généré l’avènement d’un nouveau modèle de référence dans lequel la puissance politique et militaire est intimement liée au développement de la banque. Dans les étapes ultérieures, les banquiers se sont internationalisés dans le même temps qu’ils ont commencé à se centraliser par l’instauration du système des banques centrales.
Ces institutions sont nées sous le signe de l’imposture : présentées comme des banques d’État, elles disposaient à ce titre de la garantie de l’État (c’est-à-dire des contribuables de l’État) alors que ses capitaux restaient dans des mains privées. L’appropriation par des intérêts privés est le vice initial du concept de banques centrales. C’est ainsi que la banque d’Angleterre (1694), la Banque de France (1800), la Réserve Fédérale américaine (FED, 1913) la Gosbank de l’Union Soviétique (1923) qui est devenue la Banque centrale de la fédération de Russie (1991), la Banque des Règlements Internationaux (BRI, 1930), le Système Européen de Banques Centrales (dit SEBC, décidé par le traité de Maastricht en 1992 et entré en vigueur en 1999) reflètent, toutes, un désengagement des instances politique de l’État dans la gestion centralisée des masses monétaires en circulation.
Les banques centrales sont aujourd’hui l’élément pivot, fondamental, du système monétaire mondial. En prenant le contrôle des monnaies, ces « puissances d’argent » ont pris le contrôle des économies puisqu’elles étaient en mesure de décider, en toute autonomie et de façon discrétionnaire, de l’affectation des ressources monétaires.
La captation monétaire par les banquiers a historiquement permis à ces derniers de générer de gros conglomérats économiques : les grandes entreprises, elles-mêmes devenues « groupes d’entreprises ».
Ces « groupes d’entreprises » sont contrôlés par des personnes privées et disposent, aujourd’hui comme hier, de la force de canon étatique, laquelle évolue de plus en plus souvent, au rythme de la décadence étatique, en milices privées : citons, présentement, la PMC (Private Military Company) « Academi » précédemment connue sous le nom de « Blackwater ».
Le poids des PMC et ESSD (Entreprise de Services de Sécurité et de Défense), surtout anglo-saxonnes, a été croissant depuis les années 1990.
Notons que depuis le 1er mai 2014 une organisation paramilitaire de type PMC a été créé en Russie : il s’agit du « Groupe Wagner ».
NB : En 1964, dans « Humanisme et Culture », Edgar Faure écrit : « Le système capitaliste de l’Occident et le socialisme de la Russie (aujourd’hui on pourrait dire des « BRICS ») cheminent l’un vers l’autre, vers la solution de synthèse… ». La « solution de synthèse » dont il est question ici, n’est-elle pas l’aboutissement de cette fausse unification finale dont parle l’Apocalypse, ce processus désagréable qu’aujourd’hui nous voyons bien réellement se mettre et qui doit déboucher, par la force des choses, sur un gouvernement mondial ploutocratique désigné du doux nom de « Nouvel Ordre Mondial » ?
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bientôt la Valkyrie avec les Russes qui vont accélérer la denazification de l’ukraine et de l’occident