Scandale ! Les terres agricoles vendues à des prix prohibitifs. Si ça devient un prix de référence, toutes les terres seront inabordables pour les paysans. C’est la fin des paysans et de l’agriculture raisonnée.
Source REPORTERRE
Des paysans occupent depuis une semaine des terres à Arbonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour protester contre leur vente à un prix spéculatif : 3,2 millions d’euros pour 15 hectares, une maison et un bâtiment abandonné. Ils se relaient jour et nuit pour tenter de contrer la transaction.
À l’entrée d’un champ situé sur la commune d’Arbonne (Pyrénées-Atlantiques), des banderoles «Okupazioa» («occupation» en basque) ou «Préservons la terre nourricière» guident les visiteurs de passage venus soutenir les militants. Depuis le mercredi 23 juin, des paysans membres d’Euskal Herriko Laborarien Batasuna (ELB) — un syndicat paysan basque rattaché à la Confédération paysanne — occupent des terres vendues pour 3,2 millions d’euros. Sous le barnum qui les abrite du temps capricieux en cette fin juin, ils se relaient jour et nuit pour protester contre cette vente considérée comme «spéculative».
Face à eux, des champs descendent en pente douce vers les pieds de la montagne la Rhune, qui joue à cache-cache avec les nuages. Six paysans réunis autour d’un thermos de café expliquent leur démarche : ces terres représentent 12 hectares d’un seul tenant d’une très bonne qualité agronomique. De l’autre côté de la route, une maison d’habitation, un bâtiment à l’abandon et 3 autres hectares de prairie complètent le bien qui s’est vendu à 3,2 millions d’euros il y a un mois. Un prix jugé inacceptable par les agriculteurs.
La Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer; l’établissement de gestion des terres agricoles) avait évalué le bien à 800 000 euros, soit quatre fois moins. Elle a ainsi déposé un dossier de préemption partielle pour les 12 hectares de terres uniquement, qui permettrait à celles-ci d’être prioritairement attribuées à l’installation d’un agriculteur. Mais le vendeur peut refuser de les céder à cette somme inférieure, et demander à la Safer de payer le prix fort. Un scénario inenvisageable pour les paysans, qui estiment que ce serait participer au «cercle vicieux de la spéculation». En attendant, ils occupent donc le terrain afin de mettre en lumière les problématiques d’accès au foncier agricole, qui se sont encore accentuées depuis la crise sanitaire, et la flambée des prix du foncier et de l’immobilier au Pays basque. …/…
Voir :
Bon Dimanche les moutons!
Ca fait déjà bien longtemps, la spéculation sur les terres agricoles. L’adjoint au maire, non agriculteurs, qui achète les hectares pour pas cher, avant de les passer en zone constructible…
Les paysans qui attendent aussi la zone constructibe pour vendre leur terrain agricole 100 fois plus cher… etc.
Au moins, les agriculteurs de pères en fils sont propriétaires de pères en fils…et peuvent revendre à prix d’or…
installer un jeune pour 800000 euros sur 12 ha ,sont pas prés de trouver une banque pour préter au jeune
En Californie, les rapaces style Kill Gates, manipulent les élus écolos en leur faisant vider à 80% les deux plus grands lacs dédiés à l’irrigation des cultures notamment du Central-Valley afin de réduire la salinité des eaux des embouchures sur la côte Pacifique durant seulement 14 jours en mai. Ceci pour sauver un petit varon et un saumon. Par cette prétendue manœuvre exclusivement à caractère environnementaliste, les éternels rapaces des terres agricoles californiennes très prisées veulent décourager les agriculteurs irrigants afin de se les octroyer à que dal 5 sous. Au Pays Basque il y a 900 permis de construire annuels délivrés pour des résidences secondaires et ce avec l’aval politique de la communauté d’agglomération PB alors que les jeunes actifs du PB intérieur n’arrivent pas à obtenir, en milieu rural, des permis de construire pour leur logement sédentaire. Des jeunes qui créent des entreprises n’arrivent pas à construire leur propre résidence principale alors que les résidences secondaires fleurissent de presque partout jusque dans l’arrière pays. C’est l’éternel pousse-toi de là que je m’y mette. Le littoral corse était sous cette menace il y a peu encore, mais ce n’est plus la même musique . Jean René Etchegaray, maire de Bayonne et Pdt de la communauté d’agglo PB semble être bien loin de l’efficacité et de la sincérité d’un Gilles Simeoni, par exemple !