Alors que Jean Castex évoquait les priorités de son gouvernement, à savoir l’emploi et la sécurité le premier texte examiné fin juillet sera celui sur la bioéthique et donc sur la PMA pour toutes. Alors que l ‘on traverse la pire crise économique depuis 1945, il faut croire que ce sujet présente aux yeux du gouvernement une urgence absolue. En tous les cas c ‘est un sujet qu ‘il préfère aborder au milieu des vacances.
Ce projet fait suite au vote du mariage pour tous qui avait, en son temps, provoqué des remous au sein de l’opinion publique, remous que l ‘on ne souhaite pas voir, en haut lieu, se renouveler. Car cette PMA pour toutes est la continuations du mariage pour tous. En effet qui dit mariage pense à enfants.
Avant d ‘aborder la PMA pour toutes il est utile de revenir sur le mariage pour tous, expression qui cache en fait l ‘ instauration du mariage pour les homosexuels.
Ce mariage pour tous est plus qu ‘un droit accordé aux homosexuels, c ‘est un changement qui modifie l ‘ ordonnancement de la société .
Le principe d ‘égalité est mis à mal par ce texte.
L ‘union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes. L ‘ homosexualité c ‘est le refus de l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. Seule l ‘ hétérosexualité peut donner la vie, l ‘homosexualité est stérile. Homosexualité et hétérosexualité sont donc différentes. Pour cette raison on ne peut pas appliquer le principe d ‘ égalité à ces comportements. Soumettre ces deux formes d ‘union à une même législation , le » mariage pour tous » , est illogique ; c ‘est procéder au vol légal du « mariage », le vrai , qui n ‘appartient qu’ aux hétérosexuels.
Ce vol est rendu possible par l ‘appauvrissement du vocabulaire que l ‘ on constate. Le terme couple par exemple , qui ne devrait s ‘appliquer qu ‘ à l’ union homme-femme a été étendu à toutes les unions de deux personnes de même sexe alors que pour ces dernières on a affaire plutôt à des duos. En limitant à un seul les mots susceptibles de désigner des unions différentes on limite le champ de la pensée, y compris de la pensée juridique.
Avec la loi sur le mariage pour tous c ‘est le droit qui officialise la confusion des sexes. Cela n ‘est pas sans conséquences.
Les humains ne sont pas semblables dans leur identité , leur histoire , leurs goûts , leur religion…. . En particulier ils sont marqués par leur appartenance à l’un des deux sexes, élément central de leur personnalité. Avec le mariage pour tous la société amène la confusion sur cet élément majeur.
Le mariage pour tous enlève le droit à vivre dans une société ou la différenciation sexuelle, le fait d ‘ être homme ou femme, d ‘ être père ou mère , sont considérés pour ce qu ‘ ils sont : fondamentaux, et donc seuls à devoir être valorisés par le droit.
Cette loi de plus bouleverse l ‘ordre de conception des règles de droit relatives au mariage.
Avant cette loi la société constatait un fait qui lui était favorable : des couples homme-femme se créaient. Le droit, avec le mariage, confortait leur situation pour leur avantage et celui de la société. Le droit ne créait pas de nouvelle situation, il se contentait de valider l ‘ existence d’ une situation utile à la société. Avec la nouvelle loi une situation ne concernant pas la société : deux hommes ou deux femmes vivant en couple, est officialisée, valorisée, encadrée . De ce fait c ‘ est l ‘ État qui devient maître des mœurs. Il peut désormais créer n ‘ importe quelle structure familiale : mariage à trois , à quatre, polygamie, polyandrie… .
En attendant la mise en œuvre de telles nouvelles lubies , le mariage pour tous amène le chaos dans la filiation.
Il existe un lien entre le mariage pour tous et la PMA pour toutes, en particulier celui des couples de lesbiennes. En effet ce mariage valide un mariage femme-femme , donc sans homme . Ce mariage nous mène à penser qu ‘il est légitime de légaliser une PMA avec des enfants sans père.
De même ce mariage pour tous rend possible un mariage homme-homme donc sans femme et il légitime de ce fait la GPA avec des enfants sans mère. Ces enfants ne pourront jamais prononcer le plus beau des mots : » maman ».
Le mariage pour tous ignore le principe de la différenciation sexuelle, c est de plus une perversion car il entraîne la PMA et la GPA qui dénient le droit des enfants à connaître leurs ascendants.
Le mariage pour tous c ‘est la confusion inscrite dans le droit, la fin d ‘un repère, l ‘ altération de l ‘ un des fondements de la société : le couple, mot qui originellement recouvre une seule réalité, l ‘union d ‘un homme et d ‘une femme. C ‘est une loi qui doit être abrogée. Une fois cette abrogation décidée on se rendra compte qu ‘il est incongru d’ instaurer la PMA pour toutes et on ne parlera plus des projets de légalisation de la GPA.
Paulo
Mon opinion n’engage que moi, bien évidemment. Je suis contre la procréation médicalement assistée. La procréation n’a pas à devenir un acte médical. Si aucun enfant ne se présente, aucune âme, il faut pouvoir se poser des questions, sans gêne, sans culpabilisation, sans peur… Peut-être n’est-ce simplement pas le moment, ou qu’il n’est pas prévu de naissance dans ce couple. Pas facile d’accepter ? Sans doute.
Accepter que la vie soit ce qu’elle est, simplement.
Et se demander « pourquoi est-ce que nous voulons un enfant ? Rarement pour le bonheur de partager.
Qu’y a-t-il à partager en cette période ? Ah oui, 11 vaccins, un avenir aléatoire, … Passer outre déjà ces deux points importants, c’est déjà ne pas tenir compte de l’enfant, de ce qu’il va recevoir, et se foutre de son intégrité physique. A réfléchir…
On ne fait pas un enfant pour les autres (par statut social ou pour les grands-parents…) ni pour le refiler à la société (crèche), ni pour le faire supporter aux voisins (du vécu: il faut bien qu’il s’exprime !!)…
Ensuite, le cas du couple. Oui, il y a une volonté délibérée de détruire la famille et l’identité de l’enfant (sexuelle, familiale). Qu’il y ait une ouverture des parents quand ils découvrent que leur gamin a une tendance homosexuelle, c’est parfait. Accepter les lois naturelles, même si elles ne sont pas toujours dans l’ordre établi.
Il peut y avoir des couples homos équilibrés: l’un de nature masculine, l’autre de nature féminine. Beaucoup de couples hétéros sont inversés: c’est la femme qui « porte la culotte » et l’homme qui fait la cuisine et s’occupe des enfants.
Ces natures ne sont pas souvent du fait du hasard (si tant est que le hasard existe) mais de l’enfance et plus encore, du souhait des parents d’avoir un garçon ou une fille au moment de la conception. S’il naît une fille alors qu’ils voulaient un garçon, ils auront une fille gauchère, à nature masculine donc. Ce n’est pas une règle, c’est une tendance.
N’oublions pas aussi que, pour éloigner les cadets du trône, les rois les faisaient élever par … des femmes ! Entourés de femmes, souvent habillés en filles, ils prenaient une tendance féminine, devenant souvent bi-sexuels, aimant aussi les petits garçons.
Il y a manière à détourner les enfants de leur réalité sexuelle.
Donc, en conclusion, se poser un peu des questions quand au pourquoi de l’orientation sexuelle des enfants, aller chercher plus loin que l’apparence, ne jamais condamner (les parents sont parfois les « fautifs innocents »), toujours chercher à comprendre, sans aucune culpabilisation, dans l’amour.
Enfin (oui c’est long, mais le sujet est complexe et varié), je n’approuve pas le mariage entre homosexuels pour les raisons décrites plus haut. Et d’ailleurs, je n’approuve pas le mariage du tout !!
Vive la liberté !! (pour finir sur un trait d’humour !)
Alexandra Henrion Caude genetitienne au sujet de cette loi:
https://youtu.be/tH6qwnxk2lE
https://youtu.be/QB1to2QPgU4