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Auteur Vincent Held via Liliane Held Khawam
La lutte contre le « harcèlement sexuel » est l’un des thèmes récurrents du World Economic Forum de Davos, où une « initiative contre le sexisme » avait été lancée en 2015 déjà.[1] L’accord du 13 juin dernier, signé avec l’ONU à New-York, annonce ainsi un tournant décisif dans la répression des « discriminations » envers les femmes. Que ce soit au travail… ou même dans la vie privée !
« L’ONU et le Forum [de Davos] vont militer pour faire adopter un cadre juridique, des politiques et des mécanismes efficaces, en vue d’éliminer les discriminations et le harcèlement envers les femmes au travail, dans l’espace public et dans la sphère privée. » (Accord du 13 juin 2019 entre l’ONU et le Forum de Davos)
Un projet de contrôle social d’autant plus sournois que ni le « sexisme » ni le « harcèlement sexuel » n’ont de définition précise. Or, les technologies numériques offrent aujourd’hui des moyens illimités de détection – et donc de répression (notamment pénale !) – des comportements jugés déviants.
Pour comprendre la portée du partenariat entre l’ONU et le Forum de Davos conclu en juin dernier, il faut avant tout savoir que l’ONU considère les « remarques à caractère sexiste »[2] non seulement comme une « discrimination », mais même comme une forme de violence psychologique envers les femmes.[3] Et ce alors même qu’il n’existe pas de définition internationalement reconnue du « sexisme » ![4]
Une « remarque sexiste » peut donc être… tout et n’importe quoi. C’est d’ailleurs tout le problème de la loi française du 5 août 2018, qui introduisait le délit pénal « d’outrage sexiste »… (Des actes ou propos « sexistes » répétés constituant à leur tour un délit de « harcèlement sexuel ».)
Et voici ce qu’expliquait récemment le magazine économique genevois Bilan :
« En Suisse, le sexisme est un aspect du harcèlement sexuel, et à ce titre, est condamnable au titre de la loi […] sur le harcèlement »[5]
Or, voici un exemple de « sexisme » mis en avant par cette revue réputée sérieuse : « les commentaires sexistes » !
Même topo en France, où un guide d’intervention scolaire de l’Éducation nationale s’appuie sur la définition… du Petit Robert ! « Exemples de sexisme : des plaisanteries sexistes, des commentaires sexistes, un langage sexiste… »[6] Nous voilà bien avancés !
C’est ainsi que des actes qui n’ont pas de définition légale peuvent aujourd’hui constituer un délit pénal. Et ceux qui seraient tentés de sourire feraient mieux de se méfier.
Répression du « sexisme » : une culture de la délation se met en place
Voici en effet ce qu’expliquait récemment encore une députée écologiste (la quatrième force politique du pays) à la radio d’État suisse, à propos de son projet « d’application contre le harcèlement de rue » (EyesUp) :
« Ce que je crois, c’est qu’on va voir qu’il y en a partout [du harcèlement]. Dans les bureaux, au fitness, dans les bars, etc., et c’est ça qu’on doit démontrer. […] Au travail, on a l’impression que la frontière est beaucoup plus floue, parce que ce sont des gens qui nous ressemblent qui harcèlent – c’est nos collègues, quoi. »[7]
Et la jeune femme de préciser que son « équipe » avait l’intention de contacter les entreprises où « beaucoup de cas » seraient détectés, les responsables étant « obligés de protéger [leurs] employées contre le harcèlement ». Et pas même besoin d’expliquer à quoi cette fameuse notion de « harcèlement » pouvait bien faire référence !
Un flou juridique parfaitement connu du gouvernement suisse, lequel reconnaît volontiers « qu’il n’existe pas de définition légale du ‘harcèlement sexuel’« . Ce qui ne l’empêche pas de soutenir la répression des « comportements socialement inacceptables » :
« Des incidents mineurs peuvent tomber sous le coup de cette norme pénale [contre le ‘harcèlement sexuel’] suivant le cas concret – par exemple, l’âge de la victime ou la différence d’âge entre elle et l’auteur peuvent jouer un rôle. Une série d’actes peu significatifs en soi peuvent, considérés dans leur ensemble, répondre à la définition de l’infraction. »[8]
Le fait que des condamnations pénales puissent être soumises à un arbitraire judiciaire total ne semble donc pas gêner le gouvernement helvétique… Et ce sont précisément ces failles qui sont en train d’être exploitées pour mettre en place un système de répression à la fois grotesque et terrifiant.
Ce flou juridique (visiblement volontaire) se retrouve, sans surprise, aux États-Unis. Car voici ce que nous raconte la célèbre Harvard Business Review, qui s’est spécialisée dans les questions de « harcèlement » et de « sexisme » dans le sillage du raz-de-marée #metoo :
« Disons qu’il y a un type dépravé dans le bureau – quelqu’un qui fait des blagues de mauvais goût, qui regarde du porno dans son compartiment [d’open space], ou qui drague des employées plus jeunes. Tout le monde le connaît. Mais personne ne dit rien. […] Le message que reçoit le malfaiteur (perpetrator), c’est que son comportement est naturel et normal. Quand les témoins restent silencieux […] cela banalise le harcèlement sexuel. »[9]
Dénoncer les « blagues de mauvais goût » et la « drague »… et pourquoi pas les comportements « irrespectueux », comme le fait d’interrompre une femme lorsqu’elle parle ? Après tout, diverses études académiques démontrent que c’est là une manifestation typique du sexisme…[10] Et le sexisme est une violence envers les femmes !
C’est précisément là tout le message de cette journaliste américaine en vogue, dont l’unique ouvrage traite de la rééducation des hommes dans leur rapport aux femmes – en commençant par la vie professionnelle. Or, voilà que l’ouvrage en question avait providentiellement paru juste à temps pour le Forum de Davos 2018, en pleine « affaire Weinstein » !
Et l’ensemble du panel de tomber d’accord sur le fait qu’il était nécessaire de mettre en place un système de reporting (c’est-à-dire de dénonciation) pour protéger les femmes. Et ce, pas uniquement pour les « agressions » ou la « contrainte », mais pour « le package complet » du « harcèlement » ! C’est-à-dire pour tout le « spectre » qui va des « biais [sexistes] inconscients » (!) à « l’agression », en passant par le fait de ne pas bien « écouter » ou de ne pas « valoriser les idées » des femmes…[11]
Car typiquement, « couper la parole à une femme », c’est créer un « environnement » favorable pour une « agression » ! Il s’agit donc de faire de la « prévention », y compris « à l’école » et dans le cadre familial…
Toujours cette même théorie du « continuum de la violence » sexiste, à laquelle adhèrent aussi bien l’ONU que le Conseil de l’Europe, le canton de Genève, ou encore la Harvard Business Review. Cette vision extrémiste est donc en réalité mainstream. Car le féminisme est, de fait, un projet de société soutenu tant par le droit international que par les puissances d’argent occidentales. Et nos lois contre le « harcèlement sexuel » vont lui fournir des outils de répression pénale taillés sur-mesure…
Une volonté affichée de changer notre vision de l’homme et de la femme
Les hommes occidentaux pourraient ainsi bientôt avoir le choix entre se soumettre à une rééducation sans limite à « l’égalité de genre » – et encourir une répression dévastatrice pour leur vie professionnelle et familiale. Sans parler, bien évidemment, de leurs finances…
A l’heure du Big Data et de l’intelligence artificielle, la répression du « sexisme » s’annonce donc sanglante. Avec un objectif clairement affiché par le Forum de Davos : opérer un « changement culturel », qui doit transformer notre vision de l’homme et de la femme. Et permettre d’adapter rapidement notre démographie aux besoins de l’économie du XXIème siècle…
Vincent Held auteur « d’Après la Crise » via LHK
Notes & Références
[1] « Emma Watson Launches New Anti-Sexism Initiative at Davos », Time, 23/01/2015
[2] « La violence à l’égard des femmes et des filles : quelques faits et chiffres », ONU Femmes (unwomen.org), état au 21/10/2019
[3] cf. « Sexisme, harcèlement et violence à l’encontre des femmes parlementaires », Union interparlementaire, 2016
[4] « Recommandation du Comité des Ministres aux États membres sur la prévention et la lutte contre le sexisme », Conseil de l’Europe (coe.int), 27/03/2019
[5] « Sexisme au travail : comment réagir ? », Bilan, 18/05/2018
[6] « Comportements sexistes et violences sexuelles – Prévenir, repérer, agir », http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr, état au 21/10/2019
[7] « L’invitée – Léonore Porchet, députée verte vaudoise », RTS, 07/04/2019
[8] « Harcèlement sexuel. De graves lacunes à combler » [motion n° 184049], parlament.ch, 28/09/2018
[9] « To Combat Harassment, More Companies Should Try Bystander Training », hbr.org, 31/10/2018
[10] cf. par ex. cette thèse de doctorat de l’Université de Canberaa qui, bizarrement, se trouve être disponible en format PDF sur le site de la chaîne d’information australienne ABC : « Let Her Finish: Gender, Sexism, and Deliberative Participation In Australian Senate Estimates Hearings »
[11] « How do we stop sexual harassment », World Economic Forum (via Youtube), 25/01/2018
Désormais, un seul regard peut envoyer un homme en prison, car selon leur loi (même si ce n’est pas écrit) c’est l’homme qui est visé.
Il faut abattre le mâle , où qu’il se trouve.
Ce n’est pas l’égalité homme-femme que veulent le associations (financées pour beaucoup par Georges Soros), c’est la destruction de tout ce qui est une référence à l’homme, même dans les mots.
C’est le « beau » projet de Soros et compagnie, que les hommes n’osent même plus lever les yeux en présence d’une femme,
Il est temps d’envoyer cet homme croupir en prison pour tous ces crimes, et notamment celui de créer une guerre entre les homes et les femmes.
(N. B. Petite question à Volti au sujet des vidéos, ne peut-on pas les paramétrer pour qu’elles ne se déclenchent pas automatiquement ?Merci.)
Désormais , je ne laisserai plus passer une seule blague désobligeante envers les hommes.
Je déposerai plainte contre les femmes qui me passe devant dans les escaliers, ascenceur, portes automatiques et qui demanderont que je leur laisse la place sur une chaise.
A part ma brave épouse, mes soeurs et … bin c’est tout, à part elles, je n’aurai plus jamais d’égard plus important pour une femme que pour un homme
Le problème n’est pas de couper ou non la parole à une femme. C’est un ensemble de comportements. Un gars qui, en permanence, prend le micro des mains d’une femme, la regarde de façon méprisante, fait une mauvaise plaisanterie sur ce qu’elle vient de dire… là, c’est du sexisme.
La discrimination positive, genre chevalier servant, en toute discrétion, délicatesse, tact, n’est pas sexiste pour moi. Selon les personnalités, on peut très bien envisager le contraire: qu’une femme laisse passer devant elle un homme, ou une personne âgée (handicapée, chargée, ou autre).
Ce n’est pas l’égalité des sexes qu’il faut enseigner, c’est la politesse, la délicatesse, la morale en fait. Les sexes ne seront jamais égaux, pas plus que les races ou quoi que ce soit d’autre. Inégaux ne veut pas dire inférieur ou supérieur, cela veut dire différent. et c’est très bien ainsi, si on respecte la différence, si on respecte l’autre.
Dans cette histoire, on va vraiment trop loin, et surtout dans le mauvais sens. Mais bon… sur tous les sujets, c’est pareil. Notre société se fourvoie. C’est l’époque, c’est la fin.
De quelles races parles-tu ? Je pose la question parce nous concernant il me semblait qu’il n’existait qu’une seule race : la race humaine
M.G.
Scientifiquement il n’existe qu’une seule espèce humaine mais différentes races humaines, dans la mesure ou il existe des dimorphismes sexuellement transmissibles et une interfertilité entre ces différentes races.
Cependant il n’y a pas de hiérarchie entre celles-ci, pas plus qu’entre un chat siamois et un chat persan.
L’inexistence supposée des races n’est qu’une construction purement législative.
La novlangue à requalifié le terme « race » en « génotype », ça ne change rien à la réalité génétique: si on n’exclue pas l’humain du règne animal, « génotype » reste un synonyme de « race », et il n’y a rien de mal à ça.
Va falloir te déconditionner mon cher MG
A moi que tu ne vois pas les différences des traits de caractères morphologiques entre un inuit et un maasaï…
C’est peut-être une question de point de vue ou de conviction, mais personnellement je déteste mettre la vie dans des cases, j’ai dépassé le stade de l’identification par la morphologie. Ce que je perçois dans le vivant c’est avant tout l’esprit qui s’incarne en lui, pas l’apparence de sa carapace.
Je pense que c’est à ceux qui ne perçoivent le vivant qu’à travers sa couleur ou sa toison de se déconditionner afin d’ouvrir leurs esprits pour voir au delà des apparences …
M.G.
Ce n’est pas parce que tu perçois avant tout l’esprit qu’il faut nier l’existence de l’apparence, et que ceux qui reconnaissent qu’il y a des différences ne voient QUE ça…
Le harcèlement sexuel n’a pas de sexe.
Des cons il y en a partout, surtout chez les femmes …
M.G.
…Et chez les frustrés ces cons se rabattent sur les cierges, on les appelle des concierges(médisantes)…bien qu’elles soient rarement des lumières.
M.G. et engel : Vous allez finir pire que moi dans les jeux de mots au ras des pâquerettes à deux balles… et pourtant c’est pas gagné d’avance. I am The Master
Quelle est la plus sexiste de ces deux propositions ?
Un homme qui dit des femmes :
« elles sont incapables de changer une roue ou de faire les niveaux de la voiture »
Une femme qui dit des hommes :
« ils sont incapables de coudre un bouton ou de passer l’aspirateur »
M.G.
Volti.
Je croyais avoir laissé ce matin un commentaire histoire récente vécue à ce sujet ; A-t-il été supprimé/censuré ?
Je n’ai pas vu et il n’est pas en attente ni à la corbeille, tu es sûr de l’avoir envoyé ? 🙂
« Dit papa, c’est quoi une femme. »
« Je sais pas mon petit, c’était avant les incubateurs. »
Oh toi tu vas avoir des ennuis…