Le simulacre de démocratie en France

Histoire d’un glissement de sens et d’une trahison

La démocratie représentative est un oxymore, ces deux termes sont contradictoires. De Platon à Rousseau, un régime représentatif ne peut pas être de nature démocratique.

Au XVIII ème siècle, il en était encore ainsi. Pour s’en convaincre il suffit de lire Sieyès, un des pères fondateurs de notre constitution dite « républicaine » :

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet Etat représentatif ; ce serait un Etat démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » ( 11.12.1792 à l’occasion du procès du roi Louis XVI )

Ce dernier (Sieyès), chantre du libéralisme économique, avait dans l’idée de créer une constitution, pour la liberté de commerce de la bourgeoisie. C’est lui qui a organisé le coup d’État, cette trahison de la révolution, exécuté par Napoléon, qu’il est allé chercher à son retour d’Égypte.

Dans la bouche de beaucoup d’acteurs politiques de la révolution française, le mot démocratie avait un sens péjoratif. Il signifiait la démagogie, le chaos, l’excès, et servait à disqualifier l’adversaire. Pour que ce mot change de sens, il faudra attendre l’arrivée du suffrage universel en 1848, qui exclut les femmes, et avait été institué dans l’espoir de faire revenir le Roi.

C’est en fait le neveu de Napoléon, qui a été élu, et a institué une dictature, comme l’avait fait son oncle. C’est à partir de ce moment-là, que l’on va associer ces deux mots contradictoires : démocratie représentative, puisque la représentation, ce n’est pas le pouvoir du peuple.

En votant, le peuple entérine sa dépossession par l’élection, comme le disait Jean-Jacques Rousseau en parlant des anglais :

« Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement. Sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien. »

Pour exclure le peuple de la démocratie, dans une bonne division du travail, il faut que chacun vaque à son emploi, car on ne peut pas tout faire, et surtout laisser aux personnes compétentes la direction des affaires politiques.

L’argument de la compétence s’annule de lui-même, puisque le peuple n’est pas compétent, comment peut-il élire des personnes compétentes ?

Comme le disait Valéry :

« La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. »

Regardez tous ces politiciens qui nous gouvernent depuis toujours, avec le nombre de chômeurs, de pauvres, avec la dette qui fait de nous, et des générations futures des esclaves ; en quoi sont-ils compétents ?

La seule compétence qu’il faut pour être mandaté, et je dis bien mandaté et pas représentant, c’est l’honnêteté. Le mandaté a comme son nom l’indique, un mandat par le peuple, il fait ce que le peuple lui demande en toute transparence, il est sous son contrôle, pas comme un représentant (VRP).

Le peuple ne choisit pas les candidats pour qui il vote, ce sont les médias et les partis politiques qui les sélectionnent, ces derniers ne représentent qu’une minorité de riches, grâce à qui ils sont élus. Le bulletin de vote n’est qu’un blanc seing, une fois élus, ils peuvent faire le contraire de ce qu’ils ont promis.

Nous ne sommes pas dans une démocratie, nous sommes dans une oligarchie ploutocratique, une klépto-cratie où seul un petit nombre gouverne grâce à leur puissance financière et des médias qu’ils possèdent ; mais surtout, parce que nous, nous les laissons faire.

Ma liberté est limitée par celle des autres. Et la domination d’une oligarchie ploutocratique, comme dans un système avec une économie libérale, est un frein à la liberté du plus grand nombre.

Seul dans une vraie démocratie, où tout le monde gouverne, la réalisation de la liberté du plus grand nombre est la plus grande. Je ne peux pas être libre si tout le monde n’est pas libre, ma liberté doit être corrélée à l’égalité, principe de la démocratie.

Dans un système de domination sociale, où même la vie est marchandise, où la majorité des hommes sont contraints pour survivre, de vendre leurs forces de travail à une minorité d’autres hommes, il n’y pas de liberté, mais des rapports de domination ; des libertés contraintes. Les libéraux veulent faire croire que tous les pauvres sont libres de devenir riches. La liberté de la démocratie s’oppose à la fausse liberté sans l’égalité du libéralisme.

Une démocratie, c’est quand le pouvoir tourne, pas toujours les mêmes, pas de cumul de mandats, pas de politiciens professionnels, pas de représentants qui peuvent faire le contraire de ce qu’ils ont promis, mais des élus mandatés, au casier judiciaire vierge, contrôlés avec des comptes à rendre au peuple et révocables.

Une démocratie, c’est quand le peuple gouverne et pas une minorité de riches, c’est quand des citoyens et citoyennes sont tirés au sort,  pas quand le peuple choisit des candidats à élire, imposés par les partis politiques ou les médias.

LedK, Thierry65, Volti

Le criminel, c’est l’électeur ! Par Albert Libertad (1er mars 1906)

Photo Albert libertadC’est toi le criminel, ô Peuple, puisque c’est toi le Souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.

Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?

Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.

Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?

Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras, – par crainte,- et que tu fabriqueras toi-même, – par croyance à l’autorité nécessaire,- des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?

Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, des chômages, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales.

Tu te plains ; mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes !

Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans pain, le sans souliers, le sans demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ?

Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.

Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes.

Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergot, le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?

Tu es un danger pour nous, hommes libres, pour nous, anarchistes. Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote, – et que tu nous imposes par ton imbécillité.

C’est bien toi le Souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait, en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton drapeau.

Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô Souverain ! Si des candidats affamés de commandements et bourrés de platitudes, brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; Si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.

Allons, vote bien ! Aies confiance en tes mandataires, crois en tes élus.

Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.

Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action.

Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement du pourras vivre pleinement.

LE CRIMINEL, c’est l’Electeur !

Source Parti Anti-Parti

19 Commentaires

  1. Le simulacre de la démocratie « tout court »
    Rappelons les grands principes de ce « bien public » qu’on appelle la démocratie.
    La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents : « Pas une tête ne doit se lever. Si une seule dépasse, on la coupe », tel est le grand principe de la démocratie.
    L’égalité c’est « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux dans la bêtise ou dans la bassesse c’est la suppression de la hiérarchie des esprits !
    C’est le courant d’eau qui éteint toutes les lumières, sous prétexte qu’elles éblouissent.
    Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique, c’est-à-dire, et plus précisément, d’une aristocratie de l’Esprit.
    René Guénon, à propos de la démocratie, nous dit : « il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l’idée « démocratique » qui est la négation de l’élite entendue dans sa seule acception légitime ; ce n’est pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, comme nous le disions plus haut, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse. Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable, nous l’avons déjà dit, ne peut être qu’intellectuelle ; c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue. » (La crise du monde moderne)
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
    Cordialement.

  2. Merci infiniment pour ce condensé de bon sens, puissiez-vous être lu et compris par le plus grand nombre. j’en doute au vu de l’anti-intellectualisme qui jour après jour gangrène notre société, je crains même que nous ayons atteint le point de non retour …

    M.G.

    • Coucou Emgé 🙂

      Ben ça, c’est pas faut !
      L’idiocracie est en train de se réaliser point par point.
      Je ne suis pas la plus cultivée, ni la plus intelligente, mais comme on dit il y a des limites, les gens sont de plus inculte et en plus fier de l’être, ils le revendiquent même comme une sorte d’attitude… Je ne comprends pas ?

      Le nombre de personne qui ne savant rien, nada le désert intellectuel, « ils » ont réussi leur coup, car c’est plus facile de conditionner des incultes et en faire des moutons !

      Akasha.

      • J’ai également du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là : idiots et fiers de l’être !
        Disons que la malléabilité faisant partie de la nature humaine, une poignée de malins a su profiter de cette faiblesse pour jouir de la vie terrestre au dépend des autres. Ils ont malheureusement poussé le bouchon un peu trop loin, menant notre civilisation droit vers sont autodestruction par l’abêtissement …

        M.G.

        • Tout est fait pour, l’instruction quasi nulle, les sujets genrés dès le plus jeune âge, l’impossibilité pour certains d’étudier pour « xx » raisons, mais vu le faible niveau de fin d’études, puisque le BAC est distribué comme un bonbon, ça sélectionne les individus, les divisions, ethniques, de classes, de condition, de régions etc… On a tous les ingrédients pour faire un troupeau obéissant et résigné ou violent..Même ces évidences sont niées par beaucoup, ce qui ne laisse que peu d’espoir, pour une vraie société égalitaire.

  3. ah nous voilà encore avec le fameux tirage aux sorts, quand on voit le peu de personnes dans les petites communes qui veulent s investir (genre arroser les fleurs sur la place du village ou balayer leur caniveau)je n ose imaginer ce que sera le résultat de ce fameux tirage au sort , des gens à 90 % qui n en auront rien à foutre du bien commun ….on a encore le droit de rêver https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    • Salut 🙂

      C’est pas faux, mais à mon avis cela devrait dépendre de la qualité de vie de la région et du coup de son instruction. Dans ces régions plus favorisée, cela devrait mieux fonctionner. Peut être aussi (je parle pour la Belgique ici), les régions où le PTB (parti des travailleurs belges, communiste), où cela devrait intéresser plus de personne.

      Akasha.

      • C’est pas faux, mais à mon avis cela devrait dépendre de la qualité de vie de la région et du coup de son instruction. Dans ces régions plus favorisée, cela devrait mieux fonctionner
        =*=
        https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/04/19/leducation-comme-pratique-de-la-liberte-de-paulo-freire-1965-version-pdf/

        Page 19 du PDF ;

        Pour introduire le concept de culture, nous avons d’abord décortiqué ce concept en ses éléments et aspects fondamentaux. Puis, sur la base de ce décorticage, Nous avons “codifié” (représenté visuellement, par le dessin) 10 situations existentielles. Ces situations vous sont présentées en appendice de cet essai. Chaque représentation contenait un nombre d’éléments devant être “décodés” par le groupe des participants avec l’aide d’un coordinateur. Francisco Brenand, un des grands artistes contemporains brésilien, a peint ses codifications, intégrant parfaitement art et éducation.

        Il est remarquable de constater avec quel enthousiasme ces illettrés engagent le débat et avec quelle curiosité ils répondent à des questions implicites à la codification. Des mots d’Odilon Ribeiro Coutinho : “Ces personnes détemporalisées commencent à s’intégrer d’elles-mêmes dans le temps.” Alors que le dialogue s’intensifie, un “courant” s’établit entre les participants, dynamique à un tel degré que le contenu des codifications correspond à la réalité existentielle des groupes.

        Beaucoup des participants à ces débats affirment avec satisfaction et confiance qu’on ne leur montre “rien de nouveau, qu’ils se rappellent juste”. “Je fais des chaussures”, dit un participant “et maintenant je vois que j’ai autant de valeur que quelqu’un qui a un doctorat et qui écrit des livres.” “Demain, je vais aller au boulot la tête haute”, a dit un balayeur des rues de Brasilia. Il a découvert la valeur de sa personne. “Je sais maintenant que je suis cultivé” a dit emphatiquement un vieux paysan. Et quand on lui demanda comment se faisait-il qu’il sache maintenant qu’il était cultivé, il répondit avec la même emphase : “Parce que je travaille et qu’en travaillant, je transforme le monde.” ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/04/19/leducation-comme-pratique-de-la-liberte-de-paulo-freire-1965-version-pdf/

        Selon le principe de chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins, sans méconnaitre toutefois les risques que les rupins toujours prompt à se la couler douce sur le dos du populo ne puissent dévoyer le sens de cette idée, comme l’avait analysé Jules Guesde dans l’Égalité le 14 mai 1882.
        1882 ; Pierre Kropotkine définissait lui son idée de La commune dans “Le Révolté” (1882) qu’il convient d’avoir à l’esprit pour lire la fine analyse sur les collectifs dans l’Espagne révolutionnaire et anarchiste des années 1930 de Gaston Leval (1963) ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/09/20/de-chacun-selon-ses-forces/

        JBL

    • Dans les villages des hautes pyrénées, les trottoirs sont propres, les habitants s’occupent eux meme des lieux publics.
      Par contre dans les plus grandes villes, les places sont souvent sales, le soir. Des quartiers avec des encombrants epars dans dess rues de tarbes, me rappellent les citées de banlieues de l’ile de france.

  4. Petit élément qui n’interessera personne, débusqué par les militants de l’UPR.
    …/…
    Le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE) est un service du Premier ministre. Situé rue de Bellechasse, en plein cœur des beaux quartiers de Paris et à deux pas de l’hôtel de Matignon, c’est une administration tout à fait officielle, quoique petite et discrète, qui compte environ 175 agents. Le site Linkedin montre le haut degré de qualification de ses effectifs. Son budget annuel est de 16,6 millions d’euros, dont 11 millions d’euros de dépenses de personnel, sans compter le coût des 35 agents détachés d’autres ministères.

    Comme toute administration, un changement de gouvernement n’entraîne pas automatiquement le remplacement de ses agents, ce qui est un facteur important dans la continuité d’action de ce service.

    Nous n’avons trouvé qu’un seul article de presse traitant du SGAE, s’attardant sur la question de savoir s’il doit dépendre de Matignon ou de l’Élysée. Or ce débat n’a aucune portée autre que politicienne, le vrai sujet étant que “ [le secrétaire général du SGAE est] l’un des personnages les plus importants de la République ” (3), et que le SGAE peut même être qualifié de “ petit État dans l’État ”. (ibid.)
    …/…
    https://www.upr.fr/france/decouvrez-le-sgae-la-discrete-administration-qui-vole-aux-francais-leur-democratie-par-guillaume-pellissier-de-feligonde/

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