Les recherches continuent pour expliquer le réchauffement du climat. De nouvelles données remettent en perspective les précédents pics de refroidissement et réchauffement qui ont eu une portée beaucoup moins globale que ce que l’on avait pensé. Rien à voir avec la situation planétaire actuelle. Partagez ! Volti
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Auteur Brice Louvet pour SciencePost
Deux nouvelles études suggèrent que les pics de réchauffement et de refroidissement – tels que le petit âge glaciaire et l’optimum climatique médiéval – avaient une portée beaucoup plus réduite que celle du réchauffement actuel provoqué par l’Homme.
Le climat de notre planète connaît des hauts et des bas. En témoigne le Petit Âge glaciaire, une période climatique relativement froide ressentie en Europe et en Amérique du Nord de 1300 à 1850. Ou encore l’optimum climatique médiéval, caractérisé par un climat réchauffé en Atlantique nord, du Xe au XIVe siècle. Ces deux périodes marquées ont toujours été pensées comme étant des phénomènes relativement globaux. Ce que nous apprennent deux nouvelles études aujourd’hui, c’est que ce n’était pas le cas. Ces fluctuations ont varié d’une région à l’autre sur un certains laps de temps. Autrement dit, il n’y a eu avant l’ère industrielle aucune homogénéité des périodes de chaleur et de froid dans le monde.
“Il est vrai que pendant le petit âge glaciaire, il faisait généralement plus froid dans le monde entier, convient le climatologue Raphael Neukom, co-auteur de ces travaux. Mais pas partout au même moment“. L’idée de cette apparente homogénéité du climat serait née, selon lui, d’une absence de données concernant de nombreuses régions de la Terre à ces époques. De ce fait, les résultats obtenues en Europe et en Amérique du Nord, particulièrement, ont été lissés jusqu’au reste du monde. Or, il semblerait que ces fluctuations n’aient pas été synchrones.
Tout le monde est aujourd’hui concerné …/….
Source SciencePost
Sur le sujet :
Les canicules depuis 1132
» En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1152 la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable. En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.
En 1276 et 1277, en France, la récolte d’avoine et de seigle fut totalement détruite par la chaleur. En 1303 et 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1393 et 1394 un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes anéanties en raison de la chaleur.
En 1440 la chaleur fut excessive. En 1538, 1539, 1540 et 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées. En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1615 et 1616 la canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas. En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1676 des canicules à nouveau. Les mêmes évènements se reproduisirent au XVIIIe siècle. En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre . Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur ( 45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue arrosés les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.
En 1723 et 1724 les températures étaient extrêmes. En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie. En 1748, 1754, 1760, 1767, 1778 et 1788 les chaleurs d’été furent excessives. En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes. En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C. En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet. En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés. En 1835 la Seine était presque à sec. En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés ».
Il s’agit bien d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quel site complotiste.
Je vous mets en pièce jointe l’interview de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718 qui aurait fait 700 000 morts ! Libération précise que son livre « Histoire du climat depuis l’an mil » (Flammarion 1967) reste la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les climato-réalistes dans son cœur… Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui. Vous pouvez le trouver sur internet pour 9 €. A ce prix là, il ne faut pas se priver de s’instruire.
Libération, serait donc devenu complice des climato-réalistes, ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ? Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sècheresses catastrophiques, entrainant des centaines de milliers de morts…
Je ne comprends plus rien au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable, et vous ?
C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
PS : amusez-vous à taper « sècheresse 1718 » sur Google et vous en saurez beaucoup plus. A moins que vous ne vouliez rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine.
des chiffres d un nombre de morts , basés sur quoi ???aucune valeur de température n est donnée et pour cause , du grand « à peu prés »
canicule ou rareté des précipitations ???
les curés prenait note de la météo avant et dans un de leur écrit il est noter pour une période
que leur sang bouillaient à la chaleur
ou que les loups gelés d’ailleurs il est noter que pendant ces épisodes les gens devenez cannibales
Très instructif aussi, pour ceux qui habitent dans le sud :
Ça corrobore, tout ce que tu énumères ci-dessus
https://histrhone.cerege.fr/squelettes/pdf/Chronologie_Secheresses_Bas_Rhone.pdf
Par contre, ce qui est quasi certain, c’est que les plantes supportent moins ces épisodes climatiques extrêmes car elles sont malmenées par la pollution donc plus affaiblies qu’avant. C’est sûrement pareil pour les animaux.
il faut quand meme noter que le bétonnage a outrance et le goudronage ne rafraichit l’atmosphere.
J’aime bien cette pensée de Michel Onfray : Greta Thunberg, c’est Mélenchon dans le corps d’Alice au pays des merveilles
Sans compter aussi les clims dans les appartements, dans les voitures et tous les moyens de transports !
Donc j’en reviens toujours là, nous sommes tous responsables du moins en partie en aggravant la situation car pour le reste nomdemon a très bien établi la liste.
Je suis dans le sud en midi Pyrénées et je me souviens qu’étant enfant, nous n’avions pas de fortes chaleurs comme nous en avons maintenant, au pire, on avait 3 jours de chaleurs et 3 jours de pluies avec des forts orages, mais maintenant je constate que les orages s’espacent et la chaleur est intenable pratiquement tous les étés.
L’année dernière on a eu 6 mois de chaleurs, de mai à octobre et sur les 6 mois, à peine quelques jours de pluies, les météorologues disent que d’ici 500 ans, midi Pyrénées sera un désert et que plus personne ne pourra y vivre.
Je ne comprends pas les gens qui disent que c’était comme ça avant, ils ont perdu la mémoire où quoi ? En ce qui me concerne, les canicules que nous avons sont de plus en plus longues et les pluies de plus en plus rares.
Le réchauffement climatique est bien là en plus de l’activité humaine et du fait que la terre s’est inclinée chacun peut constater ce réchauffement qui n’est plus à prouver.
Que veux-tu dire par « la Terre s’est inclinée » ?
Après le séisme de Fukushima, la Terre aurait déviée de son axe et se serait inclinée de quelques centimètres (10cm nous dit Maxisciences)
Quand la Terre bascule, les Inuits témoignent
https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/quand-la-terre-bascule-les-inuits-51840
Bonjour
Plusieurs pistes de réflexion :
– en quoi cette inclinaison supplémentaire de 10 cm de mars 2011 aurait-elle un impact sur le climat ? Pige pas…
– On lit souvent que « suite à tel séisme, l’axe de rotation de la Terre s’est décalé de x cm… ». Mais ne confondons-nous pas cause et conséquence ? Pourquoi ne pas imaginer que suite à une interférence gravitationnelle quelconque, l’axe de rotation de la Terre se décale et que ce serait cela qui causerait des séismes ? C’est débile de considérer les choses dans cet ordre là ?
Si tu as lu l’article, il n’y a aucune conséquence sur le climat donc, la question ne doit pas se poser. Il est normal qu’en cas de fort séisme, il puisse y avoir basculement de l’axe terrestre vu la masse de matière en mouvement qui change le centre de gravité. 🙂
Ben si, il devrait y avoir une conséquence sur le climat. Il faudrait un petit schéma pour le démontrer. Même si c’est minime vu le degré de différence. Ça joue sur les saisons, obligatoirement, en modifiant la distance entre la Terre et le Soleil suivant l’endroit où l’on se trouve.
LeVeilleur ici c’est en 2017 que nous avons eu 6 mois sans la moindre goutte d’eau, par contre l’an dernier « l’arrosage » a été trop long et trop fourni !
La terre a bien un peu basculé et le soleil a aussi sa part de responsabilité dans son fonctionnement.
Sachant que l’an 0 n’existe pas…
Le calendrier grégorien passe de l’an 1 avant JC à l’an 1 après JC
😉
C’est normal, le zéro vient des arabes. Pas toucher…
Non cela vient pas des arabes…ils l’ont transmis c’est tout
Cela vient d’inde « vide »
Ils ont transmis rien.
Bonne nouvelle : le réchauffement climatique marque une pause
Ça va mieux aujourd’hui !
10° de moins à Paris, les autochtones vont s’enrhumer !
N’ont qu’à se blottir derrière les pots d’échappement pour se réchauffer
M.G.
Nous bétonnons, nous goudronnons, nous asséchons(zones humides), nous canalisons/régulons/forçons le naturel des cours d’eau, nous coupons toutes les haies tous les arbres de bord des routes, nous plantons des cultures nouvelles non adaptées aux terroirs, nous irriguons comme des cons, nous asséchons les rivières et les nappes phréatiques, nous supprimons les espèces végétales adaptées aux régions, nous détruisons la bio diversité, nous stérilisons la terre à grand coup de produit chimiques mettant à nues des terre qui surchauffent…
Et après on vient s’étonner que la chaleur grimpe et que la France se désertifie !
…Et pendant ce temps là, la polémique sur le CO2 joue à merveille son rôle de diversion.
Je me souviens d’avoir lu un article de INRA dans les années 80.
Où, comment des ingénieurs agronomes avaient mis en évidence, que la hauteur des blés influait SIGNIFICATIVEMENT sur le taux de pluviosité.
Ceci grâce à un comparatif fait sur deux villages voisins qui avaient jusqu’à lors le même taux…et ceci depuis plus de 100 ans.
Comme quoi dans ce domaine, rien n’est insignifiant…
Ps: Plus le blé est court, moins il pleut.
Au final, la désertification-agronomique est un phénomène fort documenté et parfaitement connu. …Mais en aucune façon, REconnu par le système marchand court-termiste actuel.
…Et pour cause!
moins il y a de forêts moins il y a de pluies
les cultivateurs on couper toutes les forêts pour cultiver et maintenant il se disent prioritaire sur l’arrosage c’est un comble
j’invite tout c’est expert à lire le livre de Victor Schauberger pour qu’ils comprennent se qu’ils doivent faire
Réchauffement climatique ou Terrorisme écologique ?
Trop, c’est trop. En partant de bonne heure ce matin, j’ai eu droit en l’espace de 30 minutes à 6 alertes canicules par e-mail, un flash info à la radio en voiture, et pour finir une alerte affichée sur un panneau de la ville expliquant qu’il ne faut pas sortir de chez soi entre 9 h et 19 h.
https://reseauinternational.net/rechauffement-climatique-ou-terrorisme-ecologique/
Le réchauffement climatique anthropique le rend irritable.