« France. L’inquiétante violence d’État » L’édito de Charles SANNAT

Ça rejoint mon commentaire en réponse à Madsick87. Nous sommes dans un état policier qui pour se maintenir, utilise tous les moyens disponibles, police, justice, médias, pour faire taire les gilets jaunes, les lycéens, les retraités, les écologistes, les libres penseurs, en une phrase « tous ceux qui conteste cette politique de sauvages ». Bientôt tous les opposants seront embastillés et la racaille aura les mains libres pour semer terreur et dégradations, ce qu’elle ne se prive pas de faire, la police étant occupée à gazer, mutiler, éborgner le peuple français mécontent. Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

On dit souvent d’un chien qui a mordu et connu le goût du sang, qu’il sera toujours dangereux pour son entourage. Je ne sais pas si c’est totalement vrai pour les chiens, mais c’est hélas historiquement vrai pour les gouvernements.

On a tapé, éborgné et mutilé des Gilets Jaunes. Il s’est évidemment trouvé de « bonnes âmes » pour expliquer qu’il fallait même que les Gilets Jaunes ça cesse, « et qu’il y avait qu’à tirer une bonne fois »… Simple. Certains ont cherché toutes les justifications nécessaires à ces violences d’Etat qui ne devaient pas en être.

On a aligné les gamins de Trappe ou de Mantes dans un ensemble d’images assez terrifiantes d’arrestations de masse. Là aussi il y avait toutes les bonnes raisons (et les mauvaises) pour justifier ces violences d’Etat qui émaillèrent l’ensemble du mouvement lycéen.

Puis, on a tapé sur les fêtards de la fête de la musique, « on » en a fait tombé une quinzaine dans la Loire, on en a blessé beaucoup et perdu 1 dont plus personne n’a de nouvelle… Heureusement la canicule est là pour faire diversion.

Puis on lacrymogène les manifestants qui bloquent un pont pour protester contre je ne sais trop quel danger immédiat écologique et le bon mamamouchi en charge de la dite écologie explique qu’ils sont des « radicaux » et des « extrémistes » et que par ces temps de canicule, il n’est pas utile de créer des embouteillages en plus… lacrymogènez-moi tout ça et que l’on en finisse…

Une dérive clairement violente qui touchera tous les « contres ».

Ce que vous voyez c’est la dérive très rapide d’un gouvernement et d’une classe politique qui décident d’utiliser la violence d’Etat contre son propre peuple.

Ecoutez les discours dès que vous êtes en opposition sur une thématique, cela vous est ni plus ni moins « interdit ». Interdit d’être contre la PMA, interdit d’être contre la GPA, d’être opposé à une certaine Europe, interdit de refuser les privatisations avec le ministère de l’intérieur qui « assume » de rendre impossible l’enregistrement de votre avis sur le site de pétition en ligne.

Interdiction, violences, et… menaces permanentes deviennent les outils d’une classe politique contre son propre peuple.

La violence d’Etat est banalisée, justifiée, scénarisée, diminuée, quand elle n’est pas passée sous silence par des médias serviles et complices.

Ne pas être d’accord devient difficile.

Quand ils sont venus chercher… Par le Pasteur Martin Niemöller

C’est donc encore une fois le moment de relire les pensées poétiques du Pasteur allemand Niemöller sur la lâcheté des intellectuels allemands au moment de l’accession des nazis au pouvoir et des purges qui ont alors visé leurs ennemis, un groupe après l’autre.

Ils sont d’abord venus chercher les socialistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas socialiste.
Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas syndicaliste.
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre.

Aujourd’hui nous pourrions dire à la place du Pasteur… 

Il ont d’abord réprimé et éborgné les Gilets jaunes et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas Gilet Jaune.

Puis, il sont venus chercher les lycéens, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas lycéen et que je n’étais pas de Trappe issu de la « diversité ».

Puis ils sont venus jeter à l’eau les fêtards de la fête de la musique, mais je n’ai rien dit, car je n’aime pas faire la fête de la musique.

Puis, ils ont « gazé » à la lacrymo les manifestants contre l’écologie. Je n’ai rien dit, car l’écologie actuelle me gonfle…

Puis ils sont venus me chercher parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec ce que j’écrivais sur eux… et il ne restait plus personne pour me défendre.

La liberté ne se discute jamais.

La liberté ne se négocie jamais.

On n’est pas un « peu » libre, comme on n’est pas plus un « peu » enceinte.

On est libre ou on ne l’est pas.

Aucune violence n’est légitime de la part d’un Etat et de dirigeants. Il n’y a que des violences indispensables, mais certainement pas légitimes.

Vous remarquerez aussi l’énorme différence de comportement entre la police et la gendarmerie.

Les uns confondent maintien de l’ordre avec maintien au pouvoir, les seconds, maintiennent l’ordre, rien de plus et rien de moins.

Un jour vous aussi vous serez opposé à une mesure de ce gouvernement ou des suivants.

La violence finit toujours par concerner tout le monde, et tout le monde en termine victime.

La liberté ne se négocie jamais.

Jamais.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Voir :

Nouvel accord de libre échange entre le Vietnam et l’Union Européenne

Quotas de pétrole maintenus en baisse pour 9 mois

Pourquoi l’Allemagne va mal ?

Trump veut faire disparaître l’Europe

10 Commentaires

  1. Scandaleux, révoltant ! Et l’autre pingouin qui justifie un acte aussi scandaleux !
    Il n’est plus temps de manifester ? Ah bon ? Quel autre moyen avons-nous de nous faire entendre ? La révolution. Là oui, peut-être est-il encore temps ?
    Et pourtant… facile à dire depuis nos villages, nos contrées tranquilles (plus ou moins), où la surveillance là aussi se met en place, insidieusement, sournoisement… Les Parisiens ne bougent pas davantage que les Marseillais, très peu de mouvements dans les grandes villes.
    On peut le comprendre… outre le peu d’intérêt constaté, on n’a pas très envie de se faire mutiler ni gazer…
    Laissons faire l’extinction de masse, et tentons de survivre, en créant des petits groupes, de zones solidaires… selon les mentalités locales.

  2. Nous le savons le système capitaliste et ultralibéral dans lequel nous sommes ne sait répondre que par la violence pour imposer, entre guillemet, l’ordre, cependant les politiques ne sont pas nos parents pour nous punir ou traiter les gens comme des adolescents rebelles, ils oublient facilement qu’ils sont élus par le peuple pour être au service du peuple et non d’une finance destructrice, il y a de quoi être rebelle à ce dictat politique qui s’autorise tous les droits sans tenir compte des besoins fondamentaux et vitaux de chacun, de la Nature et de notre avenir mais la rébellion n’est pourtant pas la solution mais elle est dans la résistance.

    Nous le savons, le gouvernement ne dira jamais quelles sont ses intentions car il n’est pas là pour ça mais pour entretenir le système financier qui le nourrie. Arrêtons de consommer afin de ne plus entretenir ce système, le peuple doit comprendre qu’il a le pouvoir de changer les choses. Les politiques joueront toujours les autruches car ils n’ont aucune intention d’arrêter la course aux profits.

    Arrêtons de croire à papa état et d’attendre qu’il nous sauve, sauvons nous nous même, prenons en main notre avenir, devenons tous des adultes responsables de notre avenir et décidons de la bonne marche à suivre, n’attendons pas qu’ils décident pour nous, la solution viendra d’une pensée libre qui s’adapte à d’autre façon de vivre en harmonie avec la Nature et qui ne sera pas soumise au consumérisme.

    Nous n’avons pas besoin des politiciens pour nous prendre en charge, ni de qui que ce soit d’autre : pensons globalement, car nous sommes tous interdépendants entre êtres humains et avec toutes les forces de la Nature… et agissons localement, en transformant notre mode de vie, en faisant nos propres choix de manière éthique.

    Ainsi, nous sauverons et la Nature et nous-mêmes !

    • Oui bien dit, je croie aussi qu’on doit solutionné nos problèmes collectivement et individuellement comme des grands sans attendre la solution des chefs parce qu’elle va pas nous plaire leur solution de toutes manière et on le sait tous, c’est pour ça que c’est Madame Absention qui gagnes les élections chaque fois.

  3. Ben, vous devriez lire (ou relire) Hannah Arendt : « Du mensonge à la violence »…

    Tout y est depuis plus de quarante ans… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  4. – « La police avec nous »
    – « L’armée avec nous »
    ….https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  5. Tu peux m’appellé JP ( Jean-Philippe ).

    J’irais plus loin, on laisses des gens vivrent dans la misère, on laisses nos anciens dans des conditions indignes, on laisses des gens se suicidé chaque jour plus nombreux, soit parce qu’ils travaillent trop ou dans de trop mauvaise condition soit parce qu’il ne travailles pas et sont un poids pour la société, on laisses les plus voraces s’enrichir on apprend même à les applaudir.On laisses gangrené.
    Quand les GJ ont débutés, personnellement j’avais peu de doutes sur l’issue de manifestation ou même « d’émeute », mai 68 c’est aussi et surtout une énorme grève, un grand moment de solidarité.

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