Le méthane croit de manière alarmante dans l’atmosphère.. Par Reporterre..

Alarmes, alertes, mises en garde, rapports et, rien n’est fait. Partagez ! Volti.

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Source Reporterre

Il est, après le CO2, le principal gaz à effet de serre. C’est le méthane. Sa concentration croit très rapidement dans l’atmosphère, indiquent les dernières observations, ce qui inquiète vivement les climatologues.

Une hausse inattendue du méthane atmosphérique mondial menace d’effacer les gains escomptés de l’Accord de Paris sur le climat. En avril dernier, la NOAA (National oceanic and atmospheric administration), aux États-Unis, a publié des données préliminaires montrant qu’un bond historique du niveau mondial de méthane atmosphérique s’est produit en 2018. Cette information couronne une vague de données scientifiques récentes et d’informations indiquant que les niveaux de méthane dans l’atmosphère, auparavant stables, ont augmenté de façon inattendue ces dernières années.

En 2018, le niveau de méthane dans l’atmosphère a atteint un nouveau sommet historique, marquant la deuxième plus forte hausse d’une année sur l’autre enregistrée au cours des 20 dernières années. Plus important encore, le bond en avant de 2018 a prolongé une reprise pluriannuelle imprévue de la croissance des niveaux mondiaux de méthane.

Cela suscite de très vives préoccupations dans la communauté scientifique. Dans un article publié par la revue Global Biochemical Cycles, des chercheurs alertent sur le fait que cette poussée du méthane – un puissant gaz à effet de serre – menace d’éliminer les gains escomptés de l’Accord de Paris sur le climat. Cet accord est en effet fondé sur des modèles qui supposent que le niveau du méthane est stable.

En cause : les zones humides, les combustibles fossiles, les bovins

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Reporterre

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11 Commentaires

  1. Encore un article alarmiste bidon de plus !
    Rien que les chiffres : le graphe est gradué en ppb (parts per billion) donc parts pour milliard que l’article transforme sans sourcilier et ppm parts par millions soit 1000 fois plus !.
    Donc d’après le graphe la concentration de méthane c’est 1,9 ppm, soit 0,0002%.
    Le CO2 c’est 400 ppm soit 0,04% de l’atmosphère !
    Sinon la vapeur d’eau, en fait la molécule d’eau qui capte aussi les infrarouges comme le CO2 et le CH4, c’est en gros 7 % mais cela peut être bien plus quand il a du brouillard, des nuages …

    • Tu dis que c’est alarmiste parce qu’il y a écrire alarmant dans le titre? s’pas faux en fait !

      Plus sérieusement c’est sur que les concentrations ça a un impact très abstrait pour nous, c’est pour ça que quand on parle de l’impact on parle en forçage radiatif, dans l’article scientifique (le papier cité dans l’article : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2018GB006009) ils expliquent l’impact des ces « faibles » concentrations dans le chapitre 8. Je conseille d’ailleurs vivement de le lire car il est moins alarmiste, plus réservé et fin dans les analyses que le résumé médiatique qui en est fait.

      Voici une phrase sortie de son contexte (donc lire l’article reste mieux que juste ce qui va suivre) pour résumer un peu l’idée qu’une concentration très faible n’a pas un effet très petit : The methane increase since 2007 has given a radiative forcing of 0.05 W/m2 for methane compared to RCP2.6. If this continues another 10 years it would be a radiative forcing of about 0.1 W/m2. That would be of the same order as the current increase in current CO2 radiative forcing over 3 years.

      • Depuis maintenant plus de 35 ans on nous sert régulièrement cette soupe : attention si on ne fait rien, dans 10 ans … blablabla. On ne fait rien et il ne se passe rien. Toutes ces histoires de forçage radiatif ne sont que des théories largement scientifiquement contestées et dont les prévisions faites à partir de ces théories s’avèrent totalement fausses au fil du temps.

  2. Faut taxer les pets des riches !
    (…socialo-bobo)

  3. Faut taxer les pets des vaches !
    (…végétalo-bobo)

  4. La courbe ne part pas de zéro => effet loupe énorme.

    Otez ce doute qui m’assaille.
    La comparaison doit être faite à volume égale non ?
    Si une ou deux composantes augmentent cela devrait impliquer qu’une autre baisse. Faut-il parler d’augmentation de l’un ou de baisse de l’autre ?

    • si tu veux remettre en perspective tu trouveras ce que tu souhaites en introduction de l’article source :
      entre autre : Preindustrial methane was about 720 ppb around 1750 C.E. (Etheridge et al., 1998); thus, the decade of recent growth is equivalent to more than 6% of total growth to date since industrialization began.

      C’est un ratio donc forcément oui le methane va prendre la place d’autres molécules, soit un pouilleme de toutes, soit une en particulier. Je pense pas que ce soit possible d’être certain de se genre de chose, mesurer ou estimer la concentration de certains éléments c’est «  » » »simple » » » », d’autres non.

      J’ai l’impression que l’article dit a priori que ça se fait au détriment d’autres isotopes de carbone MAIS je ne suis pas certain de bien interpréter, mais lis le si tu est plus calé en chimie que moi tu comprendras peut-être !

      • Merci pour la réponse Falcc,

        Désolé mais pas de connaissance en chimie. Juste deux remarques.

        1- On parle de quelque chose de très très très faible, de part par milliard.

        2- Beaucoup d’éléments trouvés, graphes et autres parlent de la croissance depuis les années 2000. Etrange ? ou manipulation ? Si on regarde la courbe proposée dans le sujet les années 2000 sont sur un plateau. Les articles continuent et présentent une augmentation depuis les années 2007 ce qui est faux puisque dans les années 80 la pente de la courbe était plus élevée (voir le même graphe).

        • Ouais on parle de 2000 ppmilliards soit 2ppmillion. Pour moins de ça dans ton corps de cyanure t’es mort. Et ouais, la comparaison ne signifie rien du tout, comme dire que « 2ppm c’est faible ».

          Alors si tu veux des données dézoomées tu peux regarder cette publication : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1034/j.1600-0889.1992.t01-3-00006.x.

          Les données sont moins à l’échelle mondiale que pour les données plus récentes, mais on fait avec ce qu’on peut analyser…

          Du coup tu verras que sur le graphe dont tu parles le « plateau » de 5 ans fait bien pale figure en comparaison avec la tendance des 80 dernières années qui a repris de plus belle :'(

          En fait il y a bien un effet loupe énorme dans le courbe de Reporterre, du fait qu’on regarde que sur 30 ans (bien qu’une augmentation d’à peu près 10% dans l’atmosphere en 30 ans en fait on aurait pu se douter que c’était énorme), mais en dézoomant c’est de suite bien plus criant !

          • La dose mortelle de cyanure c’est 200 mg.
            Dans un verre de 200 g d’eau, ça fait 1 pour mille, soit 0,1%. On est très loin des 2 par million !
            Et un corps humain ce n’est pas l’atmosphère ! Contrairement au cyanure dans le corps humain, on ne connaît pas du tout les effets du CH4 dans l’atmosphère.

      • Tiens, Falcc, le double maudit d’akasha 🙂
        Je suis Matthew

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