Standard Oil, la mutation d’un monopole pétrolier par LHK..

Il y a des gens à qui tout réussi, même si on veut les arrêter. Partagez ! Volti

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Par Liliane Held Khawam

L’éclatement de la Standard Oil aboutit à un oligopole (cartellaire?), prêt à redevenir monopolistique à tout moment.

1904. Standard Oil de John D. Rockefeller contrôle 91% de la production et 85% des ventes de pétrole aux Etats-Unis.

Cette entreprise a été accusée d’augmenter les prix dans les zones où elle bénéficiait de monopoles, et de les casser là où elle continuait de faire face à la concurrence. Sa position fut attaquée grâce au Sherman Antitrust Act, et fut éclatée en 1911 en 34 compagnies .

Résultat: la valeur des actions de J D Rockfeller a doublé. Il devint ainsi l’homme le plus riche de la planète. D’un monopole national, le juge a créé 20 monopoles régionaux. (voir la vidéo).

In fine, cette restructuration a permis un meilleur enracinement local du monopole de départ. Quant à la multiplication des labels, elle a eu pour probable vertu de donner l’illusion aux consommateurs qu’ils pouvaient faire jouer la concurrence.

Deux questions se posent à ce stade:

  1. Est-ce que l’empire Rockfeller a été attaquée par un challenger? Si oui qui serait-il?
  2. Est-ce que l’empire Rockfeller a été atomisé pour mieux pénétrer les économies nationales non américaines au travers de ces entités pétrolières qui règnent sur la planète?

La monopolisation des ressources naturelles et productives de la planète est plus que jamais d’actualité dans un contexte de globalisation. A rappeler que nous ignorons tout, à l’heure actuelle, des bénéficiaires finaux qui se tiennent derrière des rideaux de marques anonymes…

LHK

Voir aussi, comment tout est plus facile et rentable pour la Banque Nationale Suisse, avec l’argent des retraites. Il pourrait y avoir des surprises pour les futurs retraités.

BNS: votre épargne-retraite finance la Confédération et les cantons! – Par Vincent Held

Vincent Held a écrit un ouvrage sur la BNS :

Résumé :

Une banque centrale peut-elle mettre en gage l’épargne de tout un pays pour financer sa politique monétaire ? On découvre dans ces pages comment la BNS a massivement mis à contribution le système bancaire suisse – ainsi que diverses institutions de prévoyance ! – pour financer sa très coûteuse politique d’affaiblissement du franc. S’appuyant sur la confiance traditionnelle du peuple suisse dans sa banque centrale, cette institution mal contrôlée n’aura pas hésité à s’empêtrer dans une alliance contre-nature avec la finance spéculative européenne. Elle aura ainsi elle-même créé les conditions d’un ébranlement économique majeur pour le pays dont elle était censée servir les intérêts. Ces errements inouïs ne sauraient toutefois être exclusivement imputés à la Banque nationale. Car la classe politique suisse, après avoir cautionné le bradage de la moitié de ses stocks d’or au tournant des années 2000, allait bientôt lui offrir la couverture légale nécessaire à la conduite d’une « politique non conventionnelle » explosive. Cet ouvrage bref et clair a le mérite d’aborder frontalement et sans détours un grand scandale de l’administration helvétique que les médias n’évoquent qu’avec des pincettes. Précis et choquant.
A été classé numéro 2 des meilleures ventes sur Amazon en 2018 dans la rubrique « Economie Politique »

https://reorganisationdumonde.com/produit/le-crepuscule-de-la-banque-nationale-suisse/

Un Commentaire

  1. pour la Banque Suisse, ce n’est pas un scoop, pour qui suit Jovanovic (gratuitement.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif).
    Il le dit clairement en le dénonçant avec références à l’appui depuis…10ans !
    Quand même…

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