Il a bon dos le changement climatique, si les pratiques d’agriculture intensive, continuent à puiser, à épuiser, à polluer les sols et l’eau. Les auteurs ont choisi certains lieux, et pas d’autres, ça restreint la vision. Il faut revoir le film « La Guerre des Graines » (2014) qui donne les clés pour comprendre comment des multinationales veulent confisquer le vivant. Un film qui donne envie de se battre pour sauver notre indépendance alimentaire et, avec le changement climatique que l’on ne peut plus nier, il est plus que temps de se préoccuper de cet énorme problème, en changeant avant tout, les pratiques agricoles. Partagez ! Volti
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Auteur Jean Pierre Tuquoi pour Reporterre
Les perspectives ouvertes par le changement climatique pour l’alimentation humaine ne sont pas réjouissantes. C’est le tableau lugubre et déprimant que peignent Wilfried Bommert et Marianne Lanzettel dans « La fin de l’alimentation ».
Adieu tomates d’Espagne, adieu pommes de terre nouvelles d’Égypte, adieu oranges du Brésil, adieu olives d’Italie, adieu thé Darjeeling… On pourrait ainsi allonger la liste des produits agricoles promis à disparaître, à échéance plus ou moins longue, de nos assiettes, de l’avis des auteurs du livre. À vrai dire, avec le changement climatique, c’est l’ensemble de notre consommation alimentaire qui va être modifiée, affirment-ils.
Avant d’en arriver à ce constat les deux auteurs — elle, une journaliste indépendante, spécialiste de l’agriculture et de l’alimentation, formée à l’école de la BBC et de la presse allemande, lui, également journaliste après des études d’agronomie — ont sillonné le monde (mais ni la Chine ni la Russie) à la rencontre d’éleveurs et d’agriculteurs dont l’activité est menacée par le bouleversement climatique. La structure de l’ouvrage est simple : un lieu, une problématique, un reportage.
Le premier nous amène dans la Grande Vallée, en Californie, l’une des régions les plus fertiles de la planète. Ce jardin d’Eden fournit aujourd’hui 80% de la production mondiale d’amandes, la moitié ou plus, selon les années, des légumes consommés aux États-Unis, sans parler de la vigne, qui pousse en abondance, des agrumes, des noix, du riz… Or, le climat de la Grande Vallée se dérègle, les années de sécheresse ont tendance à succéder aux années de sécheresse (avec, parfois, des trombes d’eau inouïes) et l’eau devient un bien aléatoire qu’il faut faire venir de plus en plus loin via des canaux ou pomper de plus en plus profondément. Bref, la Grande Vallée est menacée. « Quand je pense aux vingt-cinq années à venir, si le changement climatique se poursuit au même rythme, s’il neige moins en montagne, je ne suis pas sûr que nous puissions continuer à cultiver [des noix, des pêches, des amandes] », redoute un agriculteur cité dans le reportage.
« Le café est en passe de devenir une boisson de luxe »
Les perspectives ne sont guère plus réjouissantes au Brésil, le premier producteur mondial de café. Pour répondre aux températures qui augmentent, il faudrait déplacer les plantations de caféiers sur les hauteurs mais, au Brésil (tout comme en Côte d’Ivoire, au Kenya ou en Éthiopie, autres grands pays producteurs), les plants atteignent déjà des sommets. « Le café est en passe de devenir une boisson de luxe, qui ne sera bientôt accessible qu’aux hipsters et aux plus fortunés, et que l’on servira exclusivement, comme jadis, dans de minuscules tasses », en concluent les auteurs.
À continuer ainsi, sur les traces des deux enquêteurs, on découvre qu’un moucheron calamiteux pour les vignes (drosophila suzukii), arrivé d’Asie par des routes de la mondialisation encore mal identifiées, est à l’œuvre tandis que la mouche de l’olive, tout aussi dévastatrice, partie du sud de l’Italie, remonte, elle, vers le nord. Dans les deux cas, des hivers moins rigoureux, plus doux, expliquent l’expansion phénoménale des insectes tueurs. On découvre également comment le miracle économique du sud de l’Espagne devenu en quelques années le potager de l’Europe du Nord tourne au cauchemar : à pomper trop d’eau pour faire pousser trop vite les tomates de « la mer de plastique », un vide se crée dans le sous-sol que vient progressivement combler une eau saumâtre venue de la mer Méditerranée.
Ce tableau interminable des conséquences du changement climatique sur notre assiette est d’autant plus lugubre et déprimant que les auteurs ne s’étendent guère sur les solutions possibles. Au hasard des pages, ils vantent le modèle de l’exploitation (surmédiatisée) de Charles et Perrine Hervé-Gruyer au Bec Hellouin, en Normandie, mais en définitive se contentent de présenter un catalogue de mesures classiques. Ainsi préconisent-ils d’améliorer la qualité des sols, d’encourager la recherche sur la sélection des semences, de protéger les insectes pollinisateurs, de se tourner vers le numérique et ses applications… Autant dire que le lecteur, si l’on peut dire, reste sur sa faim.
- La fin de l’alimentation. Comment le changement climatique va bouleverser ce que nous mangeons, de Wilfried Bommert et Marianne Lanzettel (traduit de l’allemand par Odile Demange), éditions La Librairie Vuibert, janvier 2019, 345 p., 22,90 €.
Source Reporterre
Voir sur le sujet :
La FNSEA s’inquiète du changement climatique
@ Volti, salut . Tu écris: « si les pratiques d’agriculture intensive, continuent à puiser, à épuiser, à polluer les sols et l’eau. »
C’est vrai. Mais il faut bien avoir à l’esprit que c’est TOUTE LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE et pas seulement l’agriculture, qui défonce les sols, l’eau, etc. Rien que les ordinateurs sur lesquels nous écrivons là, tout! Notre système est basé sur l’extraction, alors on extrait. Et qui dit extraire, dit ravager le sol.
Je suis d’accord à 1000% 😉 Il y aurait de quoi écrire un bottin pour tout lister 🙂
Comment nos gouvernements de cupides sans vision d’avenir peuvent-ils encore protéger le Monsanto tueur d’abeilles et le risque qu’il fait courir d’autre part à la planète entière, pour se garder l’exclusivité des bonnes semences, avec les semences de plantes stériles qu’il nous vend et la loi qu’il a fait voter afin que les paysans n’aient plus le droit ni la possibilité, comme avant, de sélectionner eux-mêmes les plus belles graines fertiles de leur propre récolte de céréales pour les semer ensuite ? Avec cette loi, en deux ou trois ans elles auront disparu .
Monde sans graines de plantes fertiles, les seules rescapées ne se trouvant plus que chez Monsanto . Il suffit d’un grand incendie dans sa région pour que le monde crève de faim .
Bonjour,
Et puis les fruits, c’est pas bon pour ton diabète
Nous venons d’avoir en France quasiment les températures d’un hiver marocain . Par contre, à Détroit et à New-York, aux Etats-Unis, les hivers sont devenus extrêmement rigoureux . On dirait bien qu’il ne s’agit pas d’un réchauffement climatique généralisé qui serait dû à une quelconque activité humaine mais à un léger basculement des pôles . Les zones de chaleur remontent d’un côté et les zones de grand froid descendent d’un autre.
S’il n’y a plus de tomates d’Espagne à cause du désert qui remonterait vers le nord, cela veut dire qu’elles seront produites plus au nord, en France puis en Belgique etc …ainsi que les autres légumes . Il y a quelques années, on ne voyait pas autant de palmiers, de bananiers, d’orangers, de citronniers plantés en pleine terre dans les jardins d’agrément ensoleillés devant les maisons du nord de la France .
Cela ne nous empêche pas de vouloir empêcher de nuire tous les fabricants, commerçants, utilisateurs de produits chimiques, geeks « fréquençophiles » et nucléarophiles, tous tueurs d’abeilles, destructeurs de la faune (y compris humaine) ainsi que de la flore et autres pollueurs de l’air, des sols et de la nappe phréatique par bêtise ou par cupidité .
trump dit la même chose https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/21/trump-na-toujours-pas-compris-le-rechauffement-climatique_a_23596581/
Depuis que la terre existe elle a toujours connu des périodes glaciaires ou des canicules diverses et variées.
L’homme n’est que pour peu de chose dans ce qui se passe actuellement. L’univers, la terre, n’ont pas besoin de nous pour changer de temps à autre. Les volcans se réveillent ou s’endorment pour des centaines voire des milliers d’années etc… l’homme n’y est pour rien.
Mais dans son besoin effréné de domination, il ne comprend pas pourquoi tous les éléments ne lui obéissent pas, alors il s’invente des causes plus loufoques les unes que les autres.
La où je pense qu’il est un prédateur, et tout le monde le sait, c’est au point de vue écologique, mais si la déforestation massive surtout au niveau de la ceinture de la terre agit effectivement ce n’est qu’un goutte d’eau par rapport à ce que l’univers nous concocte et dont il nous a déjà largement gratifiés au cours des siècles et des siècles.
L’homme, par ses actions rend la terre inculte, invivable, et tout et tout, mais ce n’est pas lui qui est l’auteur des changements de climat même s’il nous conduit à vive allure vers une catastrophe mondiale possédé du démon du fric à n’importe quel prix et quels qu’en soient les résultats au point de vue humain, car pour finir c’est bien l’humain qui va trinquer en dernier lieu.
Enfin c’est ce que je pense, peut-être que je me trompe, mais je n’en mettrai pas ma main au feu.
Ce livre explique comment l’homme modifie le climat en détruisant les forêts par réaction en chaîne complexe mais pour sa il faut le lire
https://librairie-permaculturelle.fr/ecologie/33-livre-le-genie-de-viktor-schauberger.html
d’ailleurs il y a pas mal de corrélations entre les explications sur les forêts, les arbres et notre flore intestinal
et arbres / corps humain
un extrait
le bassin amazonien ( forêts vierge ombrophiles amazoniennes ) est la grosse machine thermique dont dépend le climat de l’hémisphère nord a condition que la forêt soit intacte
les forêts vierges ombrophiles tropicales agissent comme des pompes a chaleur, transférant vers les hautes latitudes une partie de l’énorme énergie qu’elles produisent, compensant ainsi la différence de température sans elle les zones équatoriales seraient beaucoup plus chaudes et il ferait beaucoup plus froid sous les hautes latitudes
les forêts vierges ombrophiles agissent en tant que machines thermiques, stimulants des précipitations et régulateurs des systèmes atmosphériques et océaniques
elle tempèrent le climat de toute la Terre et contribuent à la rendre habitable
elle agît sur les grandes masses d’air, le Gulf Stream par exemple
et il me semble avoir entendu cette après midi quand Roumanie la dernière forêts vierge de l’Europe ne représente que 3% de se qu’il y avait en Europe
John Hamaker et Don Weaver on publier en 1975 The Survival of Civilisation un livre qui explique l’importance dans la croissance et la qualité des plantes, des minéraux, oligo-éléments, ainsi que le rôle modérateur essentiel de ces derniers dans les conditions climatiques extrêmes
Et encore un article de la propagande des partisans du réchauffement climatique !
Il ne peut pas se passer une journée sans qu’on essaie par tous les moyens d’écraser les citoyens, les obliger à courber l’échine, à trembler de peur.
C’est de l’oppression quotidienne.
Rien que une seule journée, chaque station de radio avait sa propagande d’état :
– Pour l’une les virus vaccins et la rougeole (et l’obligation de se vacciner).
– Pour l’autre, Le CLIMAT ! Les voitures le carbone qu’il faudrait haïr et dont est tous coupable.
– Pour une autre encore : la guerre contre les hommes. Menés par Georges Soros et ses mouvements féministes. Les hommes, ces êtres horribles, coupables d’une terrible répression contre les femmes. Les femmes sont victimes Vous devez tremblez et avoir honte de votre nature scélérate !
Bref, une propagande perpétuelle contre la liberté.
Et la population qui se fait avoir !
Bonjour,
Et toi tu détiens toute la vérité.
Heureusement que tu es là.
La seule propagande est de renier ce qui est de plus en plus évident concernant l’alimentation.Pour le reste, c’est divide et impera, tout le monde le sait à présent 🙂
Bonjour,
Sauf qu’il n’est pas crédible, il n’a pas parlé des reptiliens.