Pour une Sécurité sociale alimentaire : « Comme la santé, l’alimentation doit sortir d’une logique de marché »..

Initiative pour permettre aux plus démunis de mieux se nourrir. Partagez ! Volti

******

par Ingénieurs sans frontières via BastaMag

Fresh veggies and fruits, studio shot

Près de 5 millions de familles sont dépendantes de l’aide alimentaire en France. Face aux dépenses contraintes, de plus en plus de personnes ne sont plus en mesure d’exprimer leurs préférences alimentaires, et sont obligées de se tourner vers les produits low-cost de l’agro-industrie, néfastes pour la santé comme pour l’environnement. Pourtant, les alternatives existent ! Pour les soutenir, l’association Ingénieurs sans frontières propose la création d’une sécurité sociale de l’alimentation : réserver un budget de 150 euros par personne et par mois à des produits bio, frais et de proximité. Explications.

C’est dans un contexte de revendications sociales et environnementales portées par le mouvement des gilets jaunes que le Salon international de l’agriculture établit ses quartiers au Parc des expositions de Paris jusqu’au 3 mars. Cette Grand-Messe annuelle du monde agricole, devenue un point de passage obligé pour de nombreuses personnalités politiques, se présente comme la vitrine bucolique du monde agricole et de ses produits de terroir… Une image pourtant bien éloignée de la réalité. D’un côté, de nombreux agriculteur·trices ne parviennent pas à vivre décemment de leur travail, de l’autre, l’accès à une alimentation choisie, de qualité et respectueuse de l’environnement reste encore trop limité.

Le Salon de l’agriculture est l’occasion de rappeler les problèmes socio-environnementaux générés par le modèle dominant, mais aussi celle de proposer une voie alternative, qui permette aux agriculteur·trices de vivre dignement de leur métier, et à tou·tes de pouvoir se nourrir de produits de qualité. En s’inspirant de la politique de la sécurité sociale, l’association Ingénieurs sans frontières – AGRISTA (agriculture et souveraineté alimentaire) propose la mise en place d’une Sécurité sociale de l’alimentation (SSA).

Une part croissante de la population ne peut plus exprimer ses préférences alimentaires …/…
Une agro-industrie « low-cost » sous perfusion de subventions publiques …/….
Un budget de 150 euros par personne et par mois réservé à des produits bio, frais et de proximité …/…
Des critères élaborés par les citoyens au niveau local …/…
Un projet politique ambitieux de souveraineté alimentaire …/….

Lire l’article complet

Auteur Ingénieurs sans frontières – Agrista (agriculture et souveraineté alimentaire) via BastaMag

 Pour en savoir plus sur la sécurité sociale alimentaire

Voir :

Elections dans les chambres d’agriculture : les partisans des pesticides toujours majoritaires
OGM : les faucheurs volontaires de plantes mutées relaxés

2 Commentaires

  1. Bien que l’idée soit intéressante, on reste (comme avec le revenu de base) attaché à un Etat comme centralisateur d’une solidarité, elle même disparue des rapports humains…
    Comme l’Etat est détenteur de cette « sécurité » (toute relative puisqu’il faut tout de même que des gens produisent), on ne peut pas se débarrasser de l’Etat, qui nous oppresse par ailleurs…

    Poussons la logique jusqu’au bout et battons nous pour un bout de terre pour chacun!

    http://www.descolarisation.org/index.php/accueil/terre-et-permaculture/600-gilets-jaunes-reclamer-plus-d-argent-ou-plus-de-moyens-pour-reduire-sa-dependance-a-l-argent

  2.  » … des produits bio, frais et de proximité. »

    – de proximité ?

    Qui ira chez qui ?
    Les produits ? ( transport )
    Les démunis ? ( transport )
    Donc quelle distance est possible ?

     » c’est un budget de 150 euros par personne et par mois, réservé à l’achat d’aliments conventionnés. Cette somme n’aurait pas comme vocation à couvrir la totalité des dépenses alimentaires, mais bien de faciliter l’accès à des produits bio, frais, de proximité à l’ensemble de la population »

    Ouhla… dés qu’on parle de fric je vois déja les dents des « vampires » s’allonger dans cette direction !!

    Extraits de l’article:
     » Enfin, des critères de production liés à des enjeux nationaux ou supra-nationaux, comme le climat ou la biodiversité, seraient établis au niveau national, par une fédération des caisses de sécurité sociale alimentaire et l’Etat. »

    – remplacer le mot « Etat » par « vampires »… et vous comprendrez « votre » erreur !

     » avoir davantage de personnes capables de s’approvisionner en produits de qualité, c’est se donner les moyens de sortir des impasses dans lesquelles le monde économique actuel enferme les initiatives d’alimentation de qualité. »

    – « des impasses dans lesquelles le monde économique actuel enferme » …changez pas les mots tout le temps alors qu’ils represente toujours la méme chose ( monde economique = politique = Etat = profit = vampires !!! )
    et là on vois bien qu’on veux « s’en sortir » tout en redonnant « les rennes du projet » ….aux « vampires » !!!

    Projet ambitieux mais gares aux lacunes dangereuses…
    (autant se doucher au glyphosate tout les matins avant de manifester contre…)

    BEUARK !! ( perso, je vois sa comme un futur echec où les 150 euros seront taxables… bin oui, le moindre cents c’est de la bouffe-a-vampires )

    Bah…allez, bon courage, si sa devais m’arriver d’avoir a nouveau faim et rien a bouffer…tanpis, je préfére crever plutot que me faire pomper des « 150 euros » taxables…

Les commentaires sont clos.