« Urgence absolue pour le ver de terre » : la lettre d’un agronome au Président..

Sans faire de pessimisme et en tenant compte de la considération que Macron a du peuple bien visible et audible, on peut craindre que, le sort des vers de terre va lui passer de manière stratosphérique, au dessus de la tête. Pourtant, ces compagnons discrets et indispensables, sont les garants de la bonne santé des sols, de leur pérennité et d’une alimentation saine et naturelle. Nous en sommes à l’heure où, le semencier Syngenta obtient le droit de breveter la nature.(merci Françoise). C’est un fait gravissime, le monde agricole, y compris celui de l’agriculture productiviste, refuse cette décision, auront-ils assez de poids?  On doit absolument revoir les méthodes de productions, revenir sur une agriculture raisonnée. Cette folie productiviste qui fait le bonheur des agrochimistes tels Monsanto et consort, ainsi que de leurs actionnaires, est insoutenable à long terme. Les époux Bourguignon ont depuis longtemps lancé l’alerte, l’agriculture moderne a tué les sols ! Tout est à sauver dans la nature, les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une vitesse « vertigineuse ». La RTBF a elle aussi fait un article “SURVIE DE L’ESPÈCE HUMAINE : si les vers de terre disparaissent, l’homme sera en danger” mais, la Nature est livrée aux lobbies qui font la pluie et le beau temps, dans les couloirs du parlement européen, tout est à vendre, même les consciences, il suffit d’y mettre le prix et, ils ont les moyens. Même le Canada ! Santé Canada approuve le cancérogène glyphosate. Partagez ! Volti

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Source Mr Mondialisation

Menacés par l’agriculture industrielle, le labour et les épandages de produits phytosanitaires, les vers de terre jouent pourtant un rôle indispensable pour l’aération et le travail du sol ainsi que la dynamique des nutriments.
Agronome et auteur de plusieurs ouvrages, dont Éloge du ver de terre  (Flammarion, 2018), Christophe Gatineau plaide que leur soit accordé un statut juridique particulier avant qu’ils ne disparaissent définitivement. Nous publions sa lettre à Emmanuel Macron.

Monsieur le Président,

Il y a urgence, le temps presse, les vers de terre disparaissent, et avec eux, les sols nourriciers.

Pour résumer, les vers de terre nourrissent les sols, et les sols nourrissent les plantes qui nous nourrissent ; ou nourrissent les animaux que nous mangeons. Et si dans la Nature, comme dans la vie, personne n’est irremplaçable, aucune technologie ou bestiole ne peut remplacer le travail de ces animaux. Un fait rare, exceptionnel, en opposition avec celui de l’abeille à miel, puisque, rien qu’en France, un insecte sur 4 est un pollinisateur, 10 000 pollinisent dont 1 000 espèces d’abeilles !

Plaidoyer

À l’image du cycle de l’eau, c’est un cercle vertueux, un échange de bons procédés où chacun nourrit l’autre. Raison pour laquelle le ver de terre a toujours été le partenaire ancestral de l’agriculteur, son abondance signant la fertilité et la bonne santé des sols. Et plus une terre est fertile, plus elle est productive, plus notre nourriture est saine et riche.

Sans l’ombre d’un doute, le fond de ma lettre concerne donc l’alimentation de demain. Et ma requête doit être prise dans ce sens, car, même si pour l’heure, les rayons de nos supermarchés regorgent de nourriture comme jamais, rien n’est « jamais » acquis ou figé dans le marbre.

D’ailleurs, le célèbre astrophysicien, Hubert Reeves, ni connu pour être un catastrophiste et encore moins un fantaisiste, déclarait le 3 mai 2018 sur le plateau de France 2 : « La disparition des vers de terre est un phénomène aussi inquiétant que la fonte des glaces. »

Pourquoi M. Reeves a-t-il mis en perspective le ver de terre avec le bouleversement climatique ? Question de bon sens puisque les sols et les glaces fondent comme neige au soleil : un quart des sols européens étant aujourd’hui usés. En langage scientifique, on dit « victimes » d’érosion. Autrement dit, quand les sols sont lessivés de toute vie, usés, ils migrent vers les mers et les océans, via les sources et les rivières, laissant place à des champs de cailloux.

Pourquoi ?

Quand nous avons décidé de ne plus nourrir les vers de terre et toute la diversité biologique, il y a 50 ans, nous avons brisé le cycle. En effet, dans un système de cause à effet, où chacun nourrit ou se nourrit de l’autre, en cessant de nourrir les vers de terre, les sols ont cessé de nourrir les plantes…

Pourquoi les vers de terre sont-ils si importants ?

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Une urgence absolue

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Aux yeux de la loi

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Je vous demande

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Source Mr Mondialisation

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Volti

29 Commentaires

  1. Quel est le plus efficace pour travailler la terre?
    le tracteur ou le ver?

    Perso je préfère le ver bien qu’il me soit arrivé de me servir du premier.

  2. ” le droit de breveter la nature. ”
    Non mais OH !
    Ils se prennent pour Dieu le créateur ?!
    Et son pére a ce gars là….il a breveté son fils alors pour l’avoir inventé ?!
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    Monde de tarés bon a enfermer !!

  3. Je plains les vers de terre, les cadavres humains ne sont méme plus assez digestes pour eux…bourrés de toxines chimiques et métaux lourds !
    D’ailleurs les fours crématoires sont obliger d’augmenter la température puisqu’ils ne brulent presque plus…et sa pollue un max…ils ont pas de filtres a particules a leurs cheminées !

    Et empoisonner le sol a coups de chimie Monts-sans-Taux…c’est clair que les vers de terre vont disparaitre…
    C’est certainement voulu pour étre dépendant des bio-chimies industrielles…

  4. bonjour

    NON aux marchands de mort

    NON au Nouvel Ordre Mondial

  5. le pire ce sera pour les pêcheurs …..plus de ver à mettre à l hameçon …..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    à part les politesses habituelles, qui se cantonnent à critiquer tous ceux qui se bougent le cul pour nourrir la populasse ,rien de neuf ?????
    ah si …….https://www.europe1.fr/emissions/axel-de-tarle-vous-parle-economie/selon-the-economist-le-modele-agricole-francais-est-le-plus-durable-du-monde-3817316https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  6. Du carton mouillé et de la paille dans les jardins où nos chers vers de terre ont disparu: ils s’en nourrissent et ça les fait revenir. Testée et approuvée, la méthode.
    Et belle journée à tous!

  7. “on peut craindre que, le sort des vers de terre va lui passer de manière stratosphérique, au dessus de la tête.”

    Pas sur non plus qu’il sache ce qu’est un ver de terre … installé dans des bureaux aseptisés, climatisés, ils sont à mille lieux de la nature, la vraie, la seule, l’unique .

  8. Ces deux derniers jours, j’ai brassé environ 2 mètres cube de compost, je n’ai vu qu’un seul vers de terre.

    • Soit ton compost est bien mûr et les vers sont partis chercher de la bouffe ailleurs car ils ont fini leur taf, soit ton compost est trop sec et les vers se sont enfoncés dans la terre à la recherche d’humidité, soit t’as une tronche qui ne leur revient pas https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

      M.G.

  9. L’agriculture végane est un mode de production agricole pratiqué sans aucun intrant d’origine animale, respectueux de l’environnement, qui cherche à être favorable aux animaux sauvages et à leur nuire le moins possible.
    À l’heure où cette question primordiale – nourrir toujours plus d’humains qui se comptent désormais par milliards – taraude économistes, politiques, humanitaires, agriculteurs et environnementalistes, savoir que l’agriculture végane est une réponse crédible est déconcertant de simplicité. Si elle s’avère légèrement moins productive que d’autres techniques agricoles, elle possède l’énorme avantage d’être pérenne, ce qui n’est pas le cas de l’agriculture conventionnelle qui détruit et stérilise les sols tout en dépendant énormément du pétrole, bien sûr pour les machines mais aussi pour la fabrication des engrais et autres pesticides. De plus, « moins productive » ne veut pas dire moins rentable pour l’agriculteur, ce dernier ayant moins de dépenses à effectuer pour ses cultures.
    Techniquement, l’agriculture végane repose sur l’enrichissement permanent du sol (couverture végétale, paillage, engrais verts, BRF [1]) et la formation d’une couche d’humus, c’est-à-dire sur le maintien d’un sol vivant et aéré, sur la rotation des cultures, la sélection des semences (adaptées à la région) et, pourquoi pas, l’utilisation de purins et de compost végétaux.
    Elle refuse de recourir aux intrants d’origine animale si fréquemment utilisés par ailleurs et particulièrement en agriculture biologique, ce qui soutient les élevages et les abattoirs qui valorisent ainsi les fumiers, le sang, les cornes, les os ou les plumes. L’agriculture végane cherche de plus à protéger les animaux sauvages, ou au moins à leur être la moins néfaste possible, par exemple par la création de zones refuges, par le maintien des haies qui, en plus de retenir les sols et l’eau, leur fournissent nourriture et habitat, ou par le fait de pratiquer les opérations de fauchage moins rapidement afin de laisser aux animaux la possibilité de fuir vers les zones refuge.
    L’agriculture végane s’inscrit ainsi dans une vision globale et à long terme du monde, une vision où les humains sauraient enfin partager espace et ressources avec les autres animaux, sans les exploiter et en tentant de les aider.

    [ Encore marginale et trop peu connue, l’agriculture végane n’en constitue pas moins une pièce maîtresse dans l’élaboration d’un monde meilleur pour tous les êtres sentients, un monde sans élevage, ce qui mettrait fin à l’asservissement d’innombrables animaux, et libérerait aussi des millions d’hectares de terres arables aujourd’hui accaparés par cette pratique mortifère et polluante – autant d’espaces rendus disponibles pour pratiquer l’agriculture végane, planter des forêts, créer des parcs et des refuges pour les animaux.]

    Dans ma brochure Agriculture Végane, publiée en juin 2013 par l’Association Végétarienne de France, j’expose l’essentiel des techniques et présente l’éthique et les perspectives de ce mode de culture. Dans les deux entretiens qui suivent, et qui ont été réalisés par Bérénice Riaux, Marie, Pascal et Thierry, respectivement maraîchers et céréalier, expliquent leur cheminement jusqu’à l’agriculture végane et en détaillent plus concrètement la pratique. Je leur laisse la parole…

    http://www.cahiers-antispecistes.org/agriculture-vegane/
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique_végane
    https://www.l214.com/agriculture-biovegetalienne

  10. Le seul mode de vie éthique est celui qui consiste à être sobre ET ce selon son environnement et son choix de vie.
    On ne peut pas tous retourner à la terre: trop nombreux et pas suffisamment d’espaces, désormais – oui, il faut tenir compte de la surpopulation mondiale!
    Pour ma part, j’ai choisi l’Ariège pour pouvoir travailler la terre sans produits chimico-industrio-de-mon-cul, avoir un jardin, des poules, des ruches – tout comme avec ce fils de p*** de Corbier mais SURTOUT sans lui!
    Travailler juste ce qu’il faut pour compléter ce que l’on ne peut pas produire – va faire ta farine de blé ou même de seigle avec un demi hectare de terrain! – en montant une structure d’accompagnement à la personne : c’est qu’en Ariège, de la personne isolée et avec difficultés diverses et variées: ça ne manque pas. Et écrire – toujours mon blog, Ignocratie.com – pour essayer, aussi, d’éveiller les consciences.
    Mais il faut être réaliste: certains crèvent à Babylone, n’auront jamais de lopin de terre à cultiver et on va tout de même pas les euthanasier, si?
    Il faut œuvrer, chacun à son niveau, tous les jours avec acharnement et courage mais il faut cesser de se désigner comme coupables les uns les autres – et que j’étais une perverse narcissique ou je ne sais quoi encore il y a peu. Non, j’ai juste été victime de deux capitalistes bien dissimulés derrière des soi-disant bonnes intentions et qui ont oublié d’être en colère contre eux-mêmes avant de brailler sur les autres.
    Pour les vers: le carton mouillé et la paille ont très bien fonctionné pour nous, il y a trois ans. Je réitère dès que j’ai MON lopin de terre et je vous confirme/infirme ça, pour les semeurs de graines.
    Et merci de demander: je suis relogée et j’ai des pistes de taf comme éduc par-ci, par-là. Mais mon objectif étant de retourner à la Terre pour y vivre sobrement et y travailler juste ce qu’il faut en libéral, dans l’attente de monter ma structure: l’intérim sera parfait!
    Et belle soirée, les moutons! 🙂

  11. Eh ben on apprend tous les jours hein… permaculture végane, ou carrément véganiculture ou végaculture. Ok je respecte, l’éthique animale oui, de mon côté je ne tue plus aucun* animal (limace, pucerons, etc). Mais alors que je laisse le temps aux prédateurs de se manifester, je remarque quand même que la Nature, véritable boucherie massive et perpétuelle (et autrement plus cruelle** que ce que nous faisons nous), n’a de fait pas du tout cette éthique. D’où ma question: pourquoi nous, les humains, devrions-nous nous démarquer de la Nature, alors que nous en faisons partie?

    * Sauf en cas de légitime défense (exemple: les moustiques)
    ** Exemple: certaines guêpes cherchent une araignée, la piquent avec une précision chirurgicale afin qu’elle soit paralysée mais qu’elle reste vivante, et lui injectent leurs oeufs dont les larves se nourriront d’abord des parties non vitales de l’araignée pour qu’elle reste vivante le plus longtemps possible…

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Bonjour Permavillage,

      Tu écris : ” je remarque quand même que la Nature, véritable boucherie massive et perpétuelle (et autrement plus cruelle** que ce que nous faisons nous), n’a de fait pas du tout cette éthique. D’où ma question: pourquoi nous, les humains, devrions-nous nous démarquer de la Nature, alors que nous en faisons partie?”

      Hormis contre exemples minoritaire , la prédation d’un animal ou l’exploitation (comme les fourmis avec les pucerons) d’un animal sur un autre répond à un impératif biologique : survivre.
      Cette instinct , ce désir de vivre est tous aussi vif chez le prédateur que chez sa proie.
      Et pour vivre : il faut s’alimenter. On pourrais même rajouter qu’il faut le faire en qualité et quantité pour perdurer.

      Ce désir de vivre, ont ne peut plus naturel, on le retrouve autant chez l’homme que chez les animaux de la ferme.
      Je ne t’apprend rien : l’homme est omnivore.
      Il peut piocher les nutriments nécessaire à sa survie dans le règne animal comme dans le règne végétal.
      Il se trouve que, hormis la vitamine B12 (d’origine bactérienne et archéenne), que les véganes consomme grâce à sa mise en culture en se complémentant, tout les nutriments nécessaire à la survie de l’humain se retrouve dans le règne végétal.

      Aussi l’humain peut aujourd’hui se passer entièrement de nutriment venant du règne animal sans ne subir aucun préjudice physique ni ne remettre en cause sa survie.
      Pour les préjudices physique, ont peut même rajouter qu’ont peut trouver un bénéfice à se nourrir exclusivement de végétaux , au vue de la consommation animal actuel, dont tu pourra trouver les raisons sur ce lien :
      https://www.viande.info/elevage-viande-sante-maladies

      Ainsi, le désir de vivre de l’humain est entièrement assouvis sans avoir la nécessité de tuer des animaux. Tuer d’autres animaux ne reste plus qu’un choix impersonnel.

      Aussi, à mon sens, ta question est biaisé : nous ne nous démarquons pas ! Nous (végane) agissons de la même manière que les autres espèces : nous tâchons de survivre.

      • Sympa, merci pour l’explication, sombre. Oui je connais bien les méfaits de la viande, j’ai lu the China Study, entre autres. En plus on ne connaît pas bien les plantes sauvages, mais il semble bien qu’on y trouve bon nombre de nutriments indispensables pour notre organisme:

        http://www.couplan.com/fr/presentation/homme_et_plantes_sauvages.php

        “si l’on compare les teneurs en nutriments des plantes sauvages à celles des légumes cultivés, les premières viennent toujours en tête. Quelques exemples ? L’ortie, si commune et tellement méprisée, renferme huit fois plus de vitamine C que les oranges, trois fois plus de fer que les épinards, autant de calcium que le fromage et d’importantes quantités de magnésium. La championne de la vitamine C est le cynorrhodon : quinze fois plus que les agrumes ! Toutes les feuilles vertes contiennent des protéines (les orties autant que le soja) et ces dernières sont complètes, équilibrées en acides aminés essentiels, c’est-à-dire de même valeur nutritionnelle que les protéines animales – une véritable bombe nutritionnelle, soigneusement empêchée d’exploser. Elles renferment des lipides équilibrés entre acides gras oméga-6 et oméga-3 et regorgent d’antioxydants, tels les flavonoïdes et les anthocyanes”.

  12. En effet, peu de chances que n’importe quel politicien se préoccupe des vers de terre.
    Voir l’interview de Nicolas Hulot:
    http://www.youtube.com/watch?v=KoJM1yI2wKY

  13. Le Chiolas Nulot se fout comme de l’an quarante du sort des vers de terre : tant qu’il y en a sur ses hectares personnels en Corse; le reste lui importe peu.
    Et si certains sont d’accord avec ça: je l’ai épinglé aussi, un peu comme la Rancifos et son cul tout gras d’absence de rires et de chaleur humaine. Ici:
    https://ignocratie.com/2019/01/23/ignocratie-69/

    ça va, j’ai mis le lien correctement cette fois?
    😉

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