On ne peut pas dire que le méprisant de la république ait tenté de rassurer les français. Il a plutôt brillé par son silence et son absence, attendant sans doute que le mouvement des gilets jaunes s’essouffle de lui même. Malheureusement pour lui, « ceux qui ne sont rien », les « illettrés » les « fainéants », les « gaulois réfractaires », les « « certains, au lieu de foutre le bordel » étaient là et bien là et, pas au petit nombre de 106.301, ( c’est super précis hein!) comme n’ont cessé de le proclamer les médias aux ordres . Voir les chiffres d’un syndicat de police (800.000). Pour quelqu’un qui ignore ce qu’est le travail, ces « sorties » linguistiques plus que méprisantes, démontrent le fossé existant entre ce petit monarque et le peuple de France. N’attendons aucun changement de cap sur sa politique destructrice, il a été mis en place pour ça. Inféodé à la finance et aux ultra-riches, il restera très loin des préoccupations de ceux qu’il presse comme des citrons. Il va nous parler d’un pacte social réunion « d’experts » ce sera, un énième comité Théodule, qui ne servira qu’à blablater. Il devrait se méfier de « l’acte 3 » (démenti ici) et l’appel pour le 1er décembre du même acte3 (voir l’article là) de l’acidité des citrons. Partagez ! Volti
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Problème de pédagogie ? Le clan macroniste le répète, comme tous les gouvernements de l’ancien monde avant lui, la crise de confiance qui frappe le sommet de l’État serait un problème … de pédagogie. Un exemple cocasse, voici le futur projet de « service national universel ». Le résultat est loin de la promesse de campagne du candidat Macron, comme souvent. Macron avait évoqué un service militaire obligatoire d’une durée courte. Devant la fronde, les macronistes ont retiré l’exigence militaire. Puis ils ont commandé un gros sondage pour se donner une légitimité, et s’éviter une nouvelle fronde. Plus de 45 000 jeunes interrogés ! Résultat ?
« Une large majorité de jeunes adhèrent au projet, … à partir du moment où ils en comprennent les objectifs » explique le gouvernement dans sa plaquette publicitaire. Fichu problème de pédagogie ! Notez la formule… « à partir du moment où… » . D’après l’enquête les trois quarts des sondés sont favorables aux « objectifs » du SNU, mais le gouvernement reconnait une hostilité majorité au projet lui-même. Et s’abstient de publier l’intégralité du rapport. C’est en brandissant une version tronquée que les ministres Blanquer et Attal s’enthousiasment devant la presse.
Ce sujet anecdotique illustre la double face de la Macronista: une multiplication de gadgets, d’artifices et de diversion d’une part, pour habiller une politique de classe inégalitaire et froidement violente d’autre part.
DÉCRÉDIBILISATION EN MARCHE
Cette trajectoire s’est cassée sur les routes de France grâce aux Gilets Jaunes. Le coup n’est certainement pas mortel, mais il est rude. L’affaire Benalla avait déjà décrédibilisé le discours moral et professionnel du clan Macron, en révélant l’incurie du staff élyséen incapable de justifier comment pareil barbouze pouvait se retrouver avec autant d’accès et des armes sans contrôle ni hiérarchie, des barbouzeries aussi minables que les tentatives de blocage des enquêtes de la justice et des parlementaires. Les Gilets Jaunes décrédibilisent maintenant l’arnaque fiscale du clan Macron. Ils exposent un ras-le-bol, certes, mais surtout l’inégalité fiscale de la politique macroniste. Ils incarnent également une reformation nécessaire d’un rapport des forces contre l’Etat macroniste. Le coup est d’autant plus rude qu’il intervient à la fin d’une courte séquence politique où l’Elysée espérait redorer son blason social avec l’entrée en vigueur des baisses de cotisations salariales (par ailleurs compensées par d’autres augmentations), d’une partie de la taxe d’habitation et un (ridicule) plan pauvreté inférieur sur 4 ans aux cadeaux fiscaux annuels pour les plus riches (ISF, flat tax).
La violence de certaines manifestations des Gilets Jaunes depuis le 17 novembre a été inacceptable et choquante – plus de 500 blessés et deux morts. Mais qui est coupable ? Après une bienveillance médiatique assez large, nombre d’éditocrates ont « retourné » leur veste, effrayés et/ou faussement rassurés par l’ampleur des blocages (entre 300 000 et un million de personnes suivant les sources le 17; moins de 110 000 le 24). Alors qu’ils s’étaient « calmés » dans leurs discours avant les manifestations, les officiels macronistes et les supporteurs ont ensuite redoublé d’efforts pour caricaturer l’ensemble du mouvement en une révolte irresponsable, violente et fasciste. Maurice Safrzan, Frédéric Haziza, Ruth Elkrief et quelques autres se succèdent sur les plateaux et les réseaux sociaux pour s’inquiéter. Certains accusent « l’ultra-gauche » (Le Figaro), d’autres « l’ultra-droite » (LCP). Chacun trouve facilement comment caricaturer facilement le mouvement.
Même François Hollande, l’ex-président, a été convié sur les plateaux pour comparer Mélenchon à Déroulède et par là même les Gilets Jaunes aux factieux des ligues d’extrême droite du début du XXème siècle. La seconde salve de critique des « bien-pensants » contre les Gilets Jaunes porte sur leur absence de débouchés politique: « les chefs de l’opposition jouent à souffler sur les braises, à faire grandir l’incendie, sans savoir s’ils sauront demain le maîtriser » écrit Frédéric Says sur France Culture. « Ils nourrissent la bête anti-gouvernementale, parfois anti-parlementariste, sans être sûrs de pouvoir demain la dompter. Sans être certains que le mouvement ne se retournera pas, à terme, aussi contre eux. »
La « raison » serait donc de « rentrer dans le rangs » du débat politique qui s’orchestre dans des élections, des lois votées au Parlement et des accords négociés par les partenaires sociaux.
Mais est-il raisonnable de se contenter du fonctionnement institutionnel de cette Vème République vieillissante ? Il ne s’agit ici pas de légitimer des agressions homophobes, sexistes, racistes ou simplement gratuites que nombres de porteurs de ces gilets colorés ont commises sous prétexte de leur indignation. Mais de faire remarquer la délégitimation institutionnelle progressive de notre régime politique:
- Emmanuel Macron a été élu sur un chantage contre le Front National.
- Il tente le même chantage politique pour les élections européennes: l’Europe/le Bien contre les populistes/le Mal. Ce faisant, il prive le débat politique d’un échange nécessaire et plus complexe que ses caricatures.
- Macron a aussi commis la même erreur que Chirac en 2002 en conduisant une politique clivante alors qu’il n’a pas élu sur son programme.
- Il est passé en force et sans débat sur une réforme inédite du code du travail.
- Macron a tenté de cacher sous le tapis de l’écologie, de l’humanisme international, et de l’européisme béat une politique qui précarise davantage le plus grand nombre et rend des milliards d’euros aux plus riches du pays.
- Il cherche à réduire le nombre de parlementaires au nom de « l’efficacité ».
- Macron a supprimé 200 000 postes de représentants des salariés dans les entreprises avec ses Ordonnances Travail.
- Il a aussi décidé la suppression de 50 000 postes de fonctionnaires, notamment à l’Éducation nationale et dans les services fiscaux.
- Macron attaque les chômeurs (durcissement des règles d’indemnisation), les travailleurs (allègement de la prise en charge de la pénibilité), les étudiants (mise en concurrence de l’accès à l’université, réduction des APL), le secteur associatif (suppression des emplois aidés), les réfugiés (loi Asile et immigration), les syndicats (loi Travail), les lanceurs d’alerte (loi sur la protection du secret des affaires).
- La majorité macroniste pléthorique vote comme des godillots les desiderata du jeune monarque qui souvent se confondent avec les intérêts des grandes entreprises: récent exemple, l’interdiction du droit à l’oubli pour les cancers pédiatriques, pour satisfaire les assureurs privés.
- Les médias dominants servent avec facilité idéologique le discours macroniste en caricaturant comme populisme fasciste ou angélisme irresponsable toute défense des plus fragiles. Ils ne sont plus les bienvenus sur le terrain des opérations.
- Le silence de Macron envers les travers fiscaux de ses plus grands et fidèles alliés ne surprend plus. Peu avare en bons mots sur les « fainéants« , « ceux qui ne sont rien« , il sait se taire quand d’autres révèlent des scandales affectant le grand patronat.
- Au final, cette politique produit-elle au moins quelques effets de « ruissellement » en emplois et et en pouvoir d’achat ? Même pas. Le chômage stagne ou progresse, la croissance se grippe plus tôt qu’ailleurs, le pouvoir d’achat du plus grand nombre chute.
Reposons la question: où est la raison ? Est-il plus raisonnable de se taire et de faire confiance à ce « processus » politique-ci, ou ne faut-il pas re-créer des rapports des forces ? Comment ne pas suffoquer ?
Non seulement les Gilets Jaunes ont démoli l’argument écologiste macroniste qui habillait faussement sa politique fiscale, mais ce dernier a aussi subi un coup fatal porté par l’un des plus prestigieux ex-alliés écolos de la Macronista, Nicolas Hulot.
Jeudi soir, Nicolas Hulot est l’invité de France 2. L’ancien ministre de l’Environnement fait un constat sans appel: « À partir du moment où je restais, je cautionnais les choses, je ne cautionnais pas un mensonge conscient, mais une sorte de mystification. On se donnait le sentiment qu’on était à la hauteur des enjeux, et on ne l’était pas. »
Problème de pédagogie ?
…/….
Source Sarkofrance
Page facebook en consultation publique
N’oublions pas que les caisses de l’état sont vides… sauf pour :
Changer la vaisselle de l’Élysée pour 500.000 euros (?)
La piscine du fort de Brégançon pour 35.000 euros environ
et dernière dépense prévue Brigitte Macron change le décor de la salle des fêtes de l’Élysée. Coût : 500.000 euros
En pleine crise sociale de grande ampleur marquée par la fronde des « Gilets jaunes » , l’exécutif vient de communiquer sur le lancement des travaux de décoration de la salle des fêtes du palais de l’Élysée pour un coût de 500.000 euros. Une nouvelle erreur de communication sur l’utilisation des deniers publics à des fins de confort et d’apparat alors que des millions de Français réclament des mesures pour limiter la diminution de leur pouvoir d’achat …/…
Merci
N’intervient que très peu
Bah oui,la decrebilisation politique enfin!
Salut à Octave Mirbeau en passant .
À l’ami Benji bien sûr,qui le vit Ossi cet instant de chamboulement et réveil du peuple France.
Merci Ossi à Mamie Volti , de tenir encore et toujours ce site.
Nous vivons une époque formidable,de transition de tout ou presque qu’il nous ai été appris, ça secoue et ce n’est que le début.
Pensez et agissez en étant en accord avec vous .O plus profond de vous.
De ce qui vous entoure,ce qui vous ai cher.
Bizzzz
Gros bisous JP31
Macron est de plus en plus pris en flagrant délit de mensonge et de duplicité de langage. Une nouvelle preuve :
Lorsqu’il a fallu bombarder la Syrie, sous le prétexte d’utilisation d’armes chimiques, avant même d’avoir la moindre preuve (preuves qui ne sont jamais arrivées), Macron clamait haut et fort que le Président Assad était coupable et responsable. Ce qui soit dit au passage est révélateur d’une ignorance et d’une incompétence crasse pour le Président du Pays des Droits de l’homme, dont l’un de ces droits est justement la présomption d’innocence.
Aujourd’hui Daesh, formé, financé, entrainé par les américo-saoudo-sionistes, avec pour supplétifs l’armée française, vient de commettre une ignoble attaque chimique sur Alep, produit fournit tant par les Américains que les Anglais, et voilà notre Macron qui prétend que pour l’instant il n’y a pas de preuves, ce qui n’est pas l’opinion des plus de 70 victimes civiles de ce crime de guerre, dont Macron est complice et co-responsable.
Menteur, tricheur, sans éthique ni valeur morale et criminel, comme Sarko.
Parait-il, d’après les merdias et les agents de la propagande qui se prétendent journaliste, qu’il aurait encore une côte de satisfaction populaire voisine de 25 %…
Si ce pourcentage est réaliste, alors c’est une honte, pour nos concitoyens, qu’il ne soit pas proche de zéro, et même du zéro absolu.
Si vous voulez un bref résumé de la journée du 24 à Paris :
Matin : de pacifiques GJ se font défoncer par les CRS de Jupiter :
https://www.facebook.com/localteamtv/videos/546050002486110/
( vidéo vue plus de 2.5 millions de fois… )
L’aprem, les « nique la France » ont monté des barrages et les CRS aux ordre laissent faire :
https://twitter.com/blanckroc1/status/1066397758800703489?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1066397758800703489&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.fawkes-news.com%2F2018%2F11%2Fselon-castagnette-les-gilets-jaunes.html
Bonsoir à tous.
» N’attendons aucun changement de cap sur sa politique destructrice, il a été mis en place pour ça. Inféodé à la finance et aux ultra-riches, il restera très loin des préoccupations de ceux qu’il presse comme des citrons. »
Tout à fait. Le système globaliste est très au point : il est divisé en sections plus ou moins autonomes et plus ou moins contrôlables . La colère des GJ est toute entière tournée vers le petit maquereau et son gouvernement de pourritiques , mais lui même n’est qu’un fusible destiné à protéger le parlement européen qui de son côté est chargé de faire appliquer les décisions de groupes beaucoup plus puissants ( bilderberg et consort ). On est face à un système pyramidale dans toute son horreur et entre chaque strate il y a des gus payés pour servir de tampon . Le véritable soucis est de savoir qui/quoi se trouve au sommet de la pyramide .
http://www.neotrouve.com/?p=529
Mais bon on sait tous que ce ne sont que des superstitions moyenâgeuses, n’est ce pas?……..ou pas .
«CARBURANTS: PLUTÔT QUE NOUS FAIRE LES POCHES, FAITES PAYER CEUX QUI DOIVENT» – Mathilde Panot
https://www.youtube.com/watch?v=-cIlsWL-M54